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Escrime
Escrime
Données clés Fédération internationale FIE(1913) Sport olympique depuis 1896
Finale du trophée Monal 2012 àParis.modifier
Escrime - publicité française de 1877.L’escrimeest unsport de combat. Il s’agit de l’artde toucher un adversaire avec la pointe ou le tranchant (estoc et taille) d’unearme blanchesur les parties valables sans être touché.
On utilise trois types darmes: l’épée(discipline olympique depuis 1900 pour les hommes et 1996 pour les femmes), lesabre(discipline olympique depuis 1896 pour les hommes et 2004 pour les femmes) et lefleuret(discipline olympique depuis 1896 pour les hommes et 1924 pour les femmes). Ces trois armes sont sexuées: épée féminine et masculine, fleuret féminin et masculin et sabre féminin et masculin. Les épreuves sont individuelles ou par équipes. Elles sont donc au nombre de douze.
Lescrime est lun des sports où lefrançaisest la langue officielle: chaque pays utilise sa langue pour les compétitions nationales, mais le français est obligatoire pour l’arbitrage dans les compétitions internationales («En garde! Prêts? Allez! Halte!») L’arbitre dispose, en plus, d’un code de signe pour expliquer chaque phrase d’armes.
Cet article se limite au caractèresportifde l’escrime. Pour en apprendre davantage sur le côté artistique de cette discipline, voir l’articleescrime artistique.

Fédération internationale | FIE(1913) |
---|---|
Sport olympique depuis | 1896 |

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L’escrimeest unsport de combat. Il s’agit de l’artde toucher un adversaire avec la pointe ou le tranchant (estoc et taille) d’unearme blanchesur les parties valables sans être touché.
On utilise trois types darmes: l’épée(discipline olympique depuis 1900 pour les hommes et 1996 pour les femmes), lesabre(discipline olympique depuis 1896 pour les hommes et 2004 pour les femmes) et lefleuret(discipline olympique depuis 1896 pour les hommes et 1924 pour les femmes). Ces trois armes sont sexuées: épée féminine et masculine, fleuret féminin et masculin et sabre féminin et masculin. Les épreuves sont individuelles ou par équipes. Elles sont donc au nombre de douze.
Lescrime est lun des sports où lefrançaisest la langue officielle: chaque pays utilise sa langue pour les compétitions nationales, mais le français est obligatoire pour l’arbitrage dans les compétitions internationales («En garde! Prêts? Allez! Halte!») L’arbitre dispose, en plus, d’un code de signe pour expliquer chaque phrase d’armes.
Cet article se limite au caractèresportifde l’escrime. Pour en apprendre davantage sur le côté artistique de cette discipline, voir l’articleescrime artistique.
Histoire
Si l’on considère l’escrime comme l’art de manier les armes de poing, son histoire commence à l’aube de l’humanité. Dès l’Antiquité, les témoignages de combats à larme blanche sont nombreux, à linstar desbas-reliefségyptiens du temple deRamsès IIIàMédinet Habou.
La conception moderne de l’escrime apparaît en même temps que larme à feu. Jusque-là, les techniques devaient sadapter aux protections que portait ladversaire et notamment lacotte de maillesou larmure. Avec lapparition de la poudre, la course en avant entre loutil offensif, lépée, et la protection, l’armure, perd sa raison d’être: larme à feu rend caduque larmure, et même dangereuse, car ralentissant le mouvement de la cible. Lépée devient alors plus fine et plus légère.
L’histoire de l’escrime peut être partagée en deux étapes: la première est la marque d’un glissement progressif de l’activité guerrière vers une forme dart martialoù le beau geste et l’élégance morale lemportent; la deuxième est un nouveau glissement, plus rapide celui-là, entre lart martial et la pratique sportive contemporaine.
Si l’on considère l’escrime comme l’art de manier les armes de poing, son histoire commence à l’aube de l’humanité. Dès l’Antiquité, les témoignages de combats à larme blanche sont nombreux, à linstar desbas-reliefségyptiens du temple deRamsès IIIàMédinet Habou.
La conception moderne de l’escrime apparaît en même temps que larme à feu. Jusque-là, les techniques devaient sadapter aux protections que portait ladversaire et notamment lacotte de maillesou larmure. Avec lapparition de la poudre, la course en avant entre loutil offensif, lépée, et la protection, l’armure, perd sa raison d’être: larme à feu rend caduque larmure, et même dangereuse, car ralentissant le mouvement de la cible. Lépée devient alors plus fine et plus légère.
L’histoire de l’escrime peut être partagée en deux étapes: la première est la marque d’un glissement progressif de l’activité guerrière vers une forme dart martialoù le beau geste et l’élégance morale lemportent; la deuxième est un nouveau glissement, plus rapide celui-là, entre lart martial et la pratique sportive contemporaine.
Étymologie
En bas latin, escrime se disaitschermareet en italienscherma; ces mots donnèrent en ancien français, les verbes «escremir» et «escremier», qui signifiaient combattre, tirer des armes. Plus récemment le mot «escrime» proviendrait du scandinaveskrimen, ou de l’allemand médiévalskremen, signifiant «art de se défendre». On peut définir lescrime comme lart de se servir des armes de tranchant et de pointe pour se défendre et pour toucher ladversaire.
En bas latin, escrime se disaitschermareet en italienscherma; ces mots donnèrent en ancien français, les verbes «escremir» et «escremier», qui signifiaient combattre, tirer des armes. Plus récemment le mot «escrime» proviendrait du scandinaveskrimen, ou de l’allemand médiévalskremen, signifiant «art de se défendre». On peut définir lescrime comme lart de se servir des armes de tranchant et de pointe pour se défendre et pour toucher ladversaire.
Origine
Des épées médiévales.Cest durantle siècle deSaint Louisqu’apparaissent dans les écrits les premiersmaîtres darmes professionnels[réf.nécessaire]. On reconnaît alors que manier l’épée nécessite un enseignement à la fois théorique et pratique, et cet enseignement est recherché par la noblesse, qui risque fréquemment sa vie sur le champ de bataille, et qui est la seule à pouvoir prétendre à la possession dune belle épée de qualité.
L’escrime médiévaleétonne surtout par la richesse de son répertoire, contrairement aux idées reçues qui ne laissent place dans l’imaginaire contemporain quà des épées énormes et des boucliers lourds et encombrants en acier. On y pratique quasiment toutes les armes blanches, donc tranchantes, perforantes ou contondantes, possibles: l’épée, la masse, le marteau de guerre, la lance, la hache, la dague et le poignard, entre autres. La maîtrise de toutes ces armes découle directement dune pratique de lescrime quasi exclusivement sur les champs de bataille. Toujours à lopposé des idées reçues, le guerrier médiéval est assez rapide (cette qualité a toujours été à la base de lescrime) et beaucoup plus libre de ses mouvements quon ne le pense.
DesFechtbücher(Traités descrime, en allemand) ont été écrits duXIVeauXVIesiècle par plusieurs maîtres germaniques; les plus célèbres sontJohannes Liechtenauer, le maître incontesté duxivesiècle, etHans Talhoffer, maître suisse auxvesiècle. Ils montrent que la pratique de lescrime est alors mixte, bien que minoritaire de la part des femmes, et elle fait l’objet de présentations spécifique dans ces traités. Cette théorisation de la pratique féminine disparaît deux siècles plus tard, avec les maîtres d’armes français, à l’époque où lescrime en tant que sport se différencie de lescrime de combat1.
Des écoles privées de maniement des armes, en relation plus ou moins constante les unes avec les autres, apparaissent dans leSaint-Empire romain germanique: àZurich, àBâle, àRatisbonne, et dans un grand nombre de villes libres d’Allemagne. On y enseigne l’escrime médiévale classique.
C’est enItalieque de nouveaux maîtres, inventifs et avant-gardistes, font leur apparition au tournant desXIVeetXVesiècles: notammentFiore dei Liberi(1350–1420), courtisan du duc dEste. Fiore dei Liberi publie en 1410 un traité d’escrime qui va progressivement uniformiser à l’échelle européenne le maniement des armes: il s’agit de son unique œuvre, leFlos Duellatorum. Il est considéré comme le fondateur de l’école italienne.
Rapière, première moitié duxviiesiècle.Auxvesièclelescrime connaît sa première révolution avec l’invention de larapière. Cette arme, exceptionnelle pour son époque à tous les points de vue, va complètement transformer l’approche de la discipline. C’est le premier pas vers une escrime de loisir: il sagit des premiers concours et compétitions descrime, qui prennent la suite des anciens tournois pour une noblesse qui voit les derniers feux de la chevalerie. La rapière apparaît en Espagne vers 1470. Son nom est dérivé de l’espagnolespada ropera, c’est-à-dire «épée que l’on porte avec ses vêtements»; plus simplement, il s’agit de la première épée de ville.
Durant lexvesiècle, la rapière, dont l’usage se répand en Méditerranée, est notamment importée en Italie. Les maîtres italiens connaissent l’arme mais pas son maniement; ils réinventent complètement, de leur côté, la façon d’utiliser la rapière selon l’essai deCamillo Agrippa. Elle sallonge (1,10m), sa pointe s’affine et sa lame s’étrécit. Arme polyvalente, elle permet avec autant daisance de porter des coups destoc et de taille.
La rapière, en fait, répond à l’apparition des armes à feu. Ces dernières ayant provoqué la disparition progressive des armures, qui ne peuvent les contrer, les armes blanches peuvent aussi s’affiner et préférer la finesse et la rapidité à la force brutale. Son usage se répand progressivement dans toute l’Europe de l’Ouest: dans les années 1490–1500, elle arrive en France à la suite des guerres dItalie qui ont également amené la Renaissance dans ce même pays; elle apparaît en Angleterre et en Allemagne vers 1515.
En France, la codification de l’escrime, la définition de ses termes et lorganisation dune pédagogie de lescrime eu lieu au cours duxviiesièclepar des maîtres d’armes tels que Le Perche du Coudray, Besnard ou Philibert de la Touche. L’absence de masque de protection à treillis métallique conduit à lélaboration de laphrase darmes.

Cest durantle siècle deSaint Louisqu’apparaissent dans les écrits les premiersmaîtres darmes professionnels[réf.nécessaire]. On reconnaît alors que manier l’épée nécessite un enseignement à la fois théorique et pratique, et cet enseignement est recherché par la noblesse, qui risque fréquemment sa vie sur le champ de bataille, et qui est la seule à pouvoir prétendre à la possession dune belle épée de qualité.
L’escrime médiévaleétonne surtout par la richesse de son répertoire, contrairement aux idées reçues qui ne laissent place dans l’imaginaire contemporain quà des épées énormes et des boucliers lourds et encombrants en acier. On y pratique quasiment toutes les armes blanches, donc tranchantes, perforantes ou contondantes, possibles: l’épée, la masse, le marteau de guerre, la lance, la hache, la dague et le poignard, entre autres. La maîtrise de toutes ces armes découle directement dune pratique de lescrime quasi exclusivement sur les champs de bataille. Toujours à lopposé des idées reçues, le guerrier médiéval est assez rapide (cette qualité a toujours été à la base de lescrime) et beaucoup plus libre de ses mouvements quon ne le pense.
DesFechtbücher(Traités descrime, en allemand) ont été écrits duXIVeauXVIesiècle par plusieurs maîtres germaniques; les plus célèbres sontJohannes Liechtenauer, le maître incontesté duxivesiècle, etHans Talhoffer, maître suisse auxvesiècle. Ils montrent que la pratique de lescrime est alors mixte, bien que minoritaire de la part des femmes, et elle fait l’objet de présentations spécifique dans ces traités. Cette théorisation de la pratique féminine disparaît deux siècles plus tard, avec les maîtres d’armes français, à l’époque où lescrime en tant que sport se différencie de lescrime de combat1.
Des écoles privées de maniement des armes, en relation plus ou moins constante les unes avec les autres, apparaissent dans leSaint-Empire romain germanique: àZurich, àBâle, àRatisbonne, et dans un grand nombre de villes libres d’Allemagne. On y enseigne l’escrime médiévale classique.
C’est enItalieque de nouveaux maîtres, inventifs et avant-gardistes, font leur apparition au tournant desXIVeetXVesiècles: notammentFiore dei Liberi(1350–1420), courtisan du duc dEste. Fiore dei Liberi publie en 1410 un traité d’escrime qui va progressivement uniformiser à l’échelle européenne le maniement des armes: il s’agit de son unique œuvre, leFlos Duellatorum. Il est considéré comme le fondateur de l’école italienne.

Auxvesièclelescrime connaît sa première révolution avec l’invention de larapière. Cette arme, exceptionnelle pour son époque à tous les points de vue, va complètement transformer l’approche de la discipline. C’est le premier pas vers une escrime de loisir: il sagit des premiers concours et compétitions descrime, qui prennent la suite des anciens tournois pour une noblesse qui voit les derniers feux de la chevalerie. La rapière apparaît en Espagne vers 1470. Son nom est dérivé de l’espagnolespada ropera, c’est-à-dire «épée que l’on porte avec ses vêtements»; plus simplement, il s’agit de la première épée de ville.
Durant lexvesiècle, la rapière, dont l’usage se répand en Méditerranée, est notamment importée en Italie. Les maîtres italiens connaissent l’arme mais pas son maniement; ils réinventent complètement, de leur côté, la façon d’utiliser la rapière selon l’essai deCamillo Agrippa. Elle sallonge (1,10m), sa pointe s’affine et sa lame s’étrécit. Arme polyvalente, elle permet avec autant daisance de porter des coups destoc et de taille.
La rapière, en fait, répond à l’apparition des armes à feu. Ces dernières ayant provoqué la disparition progressive des armures, qui ne peuvent les contrer, les armes blanches peuvent aussi s’affiner et préférer la finesse et la rapidité à la force brutale. Son usage se répand progressivement dans toute l’Europe de l’Ouest: dans les années 1490–1500, elle arrive en France à la suite des guerres dItalie qui ont également amené la Renaissance dans ce même pays; elle apparaît en Angleterre et en Allemagne vers 1515.
En France, la codification de l’escrime, la définition de ses termes et lorganisation dune pédagogie de lescrime eu lieu au cours duxviiesièclepar des maîtres d’armes tels que Le Perche du Coudray, Besnard ou Philibert de la Touche. L’absence de masque de protection à treillis métallique conduit à lélaboration de laphrase darmes.
Sport
Présentation devant le PrésidentFélix FaureauPalais de lÉlyséeen 1895.Les règles actuelles nont été définitivement fixées que très tardivement. Il a fallu que soit créée la Fédération Internationale d’Escrime (FIE) pour que les règles soient enfin acceptées par tous les pays. En juin 1914, la FIE réunie en commission àParisrédige les règlements des trois armes mettant fin à quinze ans de polémiques couronnées par le boycott de la France des épreuves descrime aux Jeux Olympiques de Stockholm en 19122.
Anja Fichtel(à droite) aux championnats du monde en 1993.Le fleuret et le sabre masculin sont armes olympiques dès les premiers Jeux Olympiques en1896. Lépée masculine le devient en1900. La première arme féminine est le fleuret; elle intègre le programme olympique en1924. Ce nest quen1996que lépée féminine devient arme olympique et en2004que lon voit lapparition du sabre féminin.
Outre la distinction par sexe, lescrime connaît des catégories dâge qui sont:
Catégorie dâge Poussin Pupille Benjamin Minime Cadet Junior Senior Vétéran 1 Vétéran 2 Vétéran 3 Taille de la lame 0 (77cm) 0 (77cm) 2 (82cm) 5 (90cm) 5 (90cm) 5 (90cm) 5 (90cm) 5 (90cm) 5 (90cm) 5 (90cm) Âge minimum 6 8 10 12 14 17 20 40 50 60 Âge maximum 7 9 11 13 16 19 39 49 59 +
Cest lannée de naissance qui détermine la catégorie dans laquelle entre un jeune, et reste la même tout au long dune saison, calquée (en France et en Suisse, tout du moins) sur le calendrier scolaire.
Toutefois, à partir de lannée 2016, un changement est apparu dans les catégories dâge. En effet, afin de respecter les normes européennes, lescrime française a dû transformer son fonctionnement concernant ces catégories.
Les équivalences sont les suivantes3:
Ancienne catégorie dâge Moustique Poussin Pupille Benjamin Minime Cadet Junior Senior Vétéran 1 Vétéran 2 Vétéran 3 Vétéran 4 Nouvelle catégorie dâge (2016 - 2017) M5 M7 M9 M11 M14 M17 M20 Senior Vétéran 1 Vétéran 2 Vétéran 3 Vétéran 4 Nouvelle catégorie dâge (2017+) M5 M7 M9 M11 M13 M15 M17 M20 Senior Vétéran 1 Vétéran 2 Vétéran 3 Vétéran 4
Les catégories dâge à partir de la saison 2017 - 2018 sont les suivantes:
Catégories dâge M5 M7 M9 M11 M13 M15 M17 M20 Sénior Vétéran 1 Vétéran 2 Vétéran 3 Vétéran 4 Taille de la lame 0 (77cm) 0 (77cm) 0 (77cm) 2 (82cm) 2 (82cm) 5 (90cm) 5 (90cm) 5 (90cm) 5 (90cm) 5 (90cm) 5 (90cm) 5 (90cm) 5 (90cm) Âge minimum 5 7 9 11 13 15 17 20 39 49 59 69 Âge maximum 4 6 8 10 12 14 16 19 38 48 58 68

Les règles actuelles nont été définitivement fixées que très tardivement. Il a fallu que soit créée la Fédération Internationale d’Escrime (FIE) pour que les règles soient enfin acceptées par tous les pays. En juin 1914, la FIE réunie en commission àParisrédige les règlements des trois armes mettant fin à quinze ans de polémiques couronnées par le boycott de la France des épreuves descrime aux Jeux Olympiques de Stockholm en 19122.

Le fleuret et le sabre masculin sont armes olympiques dès les premiers Jeux Olympiques en1896. Lépée masculine le devient en1900. La première arme féminine est le fleuret; elle intègre le programme olympique en1924. Ce nest quen1996que lépée féminine devient arme olympique et en2004que lon voit lapparition du sabre féminin.
Outre la distinction par sexe, lescrime connaît des catégories dâge qui sont:
Catégorie dâge | Poussin | Pupille | Benjamin | Minime | Cadet | Junior | Senior | Vétéran 1 | Vétéran 2 | Vétéran 3 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Taille de la lame | 0 (77cm) | 0 (77cm) | 2 (82cm) | 5 (90cm) | 5 (90cm) | 5 (90cm) | 5 (90cm) | 5 (90cm) | 5 (90cm) | 5 (90cm) |
Âge minimum | 6 | 8 | 10 | 12 | 14 | 17 | 20 | 40 | 50 | 60 |
Âge maximum | 7 | 9 | 11 | 13 | 16 | 19 | 39 | 49 | 59 | + |
Cest lannée de naissance qui détermine la catégorie dans laquelle entre un jeune, et reste la même tout au long dune saison, calquée (en France et en Suisse, tout du moins) sur le calendrier scolaire.
Toutefois, à partir de lannée 2016, un changement est apparu dans les catégories dâge. En effet, afin de respecter les normes européennes, lescrime française a dû transformer son fonctionnement concernant ces catégories.
Les équivalences sont les suivantes3:
Ancienne catégorie dâge | Moustique | Poussin | Pupille | Benjamin | Minime | Cadet | Junior | Senior | Vétéran 1 | Vétéran 2 | Vétéran 3 | Vétéran 4 | |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Nouvelle catégorie dâge (2016 - 2017) | M5 | M7 | M9 | M11 | M14 | M17 | M20 | Senior | Vétéran 1 | Vétéran 2 | Vétéran 3 | Vétéran 4 | |
Nouvelle catégorie dâge (2017+) | M5 | M7 | M9 | M11 | M13 | M15 | M17 | M20 | Senior | Vétéran 1 | Vétéran 2 | Vétéran 3 | Vétéran 4 |
Les catégories dâge à partir de la saison 2017 - 2018 sont les suivantes:
Catégories dâge | M5 | M7 | M9 | M11 | M13 | M15 | M17 | M20 | Sénior | Vétéran 1 | Vétéran 2 | Vétéran 3 | Vétéran 4 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Taille de la lame | 0 (77cm) | 0 (77cm) | 0 (77cm) | 2 (82cm) | 2 (82cm) | 5 (90cm) | 5 (90cm) | 5 (90cm) | 5 (90cm) | 5 (90cm) | 5 (90cm) | 5 (90cm) | 5 (90cm) |
Âge minimum | 5 | 7 | 9 | 11 | 13 | 15 | 17 | 20 | 39 | 49 | 59 | 69 | |
Âge maximum | 4 | 6 | 8 | 10 | 12 | 14 | 16 | 19 | 38 | 48 | 58 | 68 |
Universalisation
Jadis, lescrime était un sport pour l’élite qui a commencé au début duxixesiècleconcentrée sur quelques pays européens. Depuis son apparition aux Jeux olympiques de 1896, trois pays se partagent la majorité des médailles: laFrance, lItalieet l’Allemagne. Maintenant lescrime est constituée de sportifs de tout niveau social.
Au sortir de la deuxième guerre mondiale, les pays de l’Europe de lEst, guidés par une gestion idéologique du sport ont commencé à sintéresser à lescrime. Rejoignant laHongriequi a une longue tradition au sabre, l’URSS, laPologne, et dans une moindre mesure laRoumanie, sont venues concurrencer sérieusement les pays occidentaux sur les podiums.
Louverture sur le monde est tardive. Elle a commencé dans lesannées 1950par lapparition de tireurscoréensetchinoismais les résultats de ces derniers sont pour beaucoup dus à quelques individualités.
L’Amérique a fait une entrée encore plus tardive sur les pistes descrime. Si l’on excepte Cuba grâce au championRamón Fonstet à ses fleurettistes desannées 1990, lesÉtats-Unisnont commencé par émerger que dans la deuxième moitié des années 1990, après la chute du monde communiste et en partie grâce au recrutement de nombreuxmaîtres darmes.
L’Afrique reste peu représentée au niveau mondial. Seul l’ÉgyptienAlaaeldin Abouelkassemparvient à remporter la médaille dargent de l’épreuve individuelle defleuretauxJeux olympiques dété de 2012organisés àLondres, offrant à l’Égypteet au continent africain sa première médaille de la discipline dans une compétition mondiale. Il existe également des tireurs de bon niveau notamment enTunisieou enAlgérie.
Jadis, lescrime était un sport pour l’élite qui a commencé au début duxixesiècleconcentrée sur quelques pays européens. Depuis son apparition aux Jeux olympiques de 1896, trois pays se partagent la majorité des médailles: laFrance, lItalieet l’Allemagne. Maintenant lescrime est constituée de sportifs de tout niveau social.
Au sortir de la deuxième guerre mondiale, les pays de l’Europe de lEst, guidés par une gestion idéologique du sport ont commencé à sintéresser à lescrime. Rejoignant laHongriequi a une longue tradition au sabre, l’URSS, laPologne, et dans une moindre mesure laRoumanie, sont venues concurrencer sérieusement les pays occidentaux sur les podiums.
Louverture sur le monde est tardive. Elle a commencé dans lesannées 1950par lapparition de tireurscoréensetchinoismais les résultats de ces derniers sont pour beaucoup dus à quelques individualités.
L’Amérique a fait une entrée encore plus tardive sur les pistes descrime. Si l’on excepte Cuba grâce au championRamón Fonstet à ses fleurettistes desannées 1990, lesÉtats-Unisnont commencé par émerger que dans la deuxième moitié des années 1990, après la chute du monde communiste et en partie grâce au recrutement de nombreuxmaîtres darmes.
L’Afrique reste peu représentée au niveau mondial. Seul l’ÉgyptienAlaaeldin Abouelkassemparvient à remporter la médaille dargent de l’épreuve individuelle defleuretauxJeux olympiques dété de 2012organisés àLondres, offrant à l’Égypteet au continent africain sa première médaille de la discipline dans une compétition mondiale. Il existe également des tireurs de bon niveau notamment enTunisieou enAlgérie.
Pratique féminine
LescrimeuseitalienneElisa Di Franciscapendant une compétition.Lescrime de compétition elle-même, née de limitation desduelsentre hommes, se développe auxxesiècledans une certaine forme de respect des traditions relatives aux questions dhonneur, dont les femmes étaient en règle générale exclues. Aussi a-t-il existé des réticences face à la pratique féminine de lescrime4. Toutefois, par ses combinaisons couvrant lensemble du corps, lescrime rencontrait les critères de décence imposées aux femmes au début duxxesiècle, ce qui facilita leur accession à ce sport.
Les épreuves descrime souvrent aux femmes lors desJeux olympiques dété de 1924àParis, soit plus tôt que dautres disciplines du sport féminin4, mais 28 ans après lescrime masculine, inscrite dentrée au programme des premiersJeux, lesJeux de 1896àAthènes. Les épreuves descrime aux Jeux dété de 1924comprennent en effet dufleuretindividuel pour les femmes. LaDanoiseEllen Osiierest la première championne olympique. LaBritanniqueGladys Davieset une autre Danoise,Grete Heckscher, sont les deux autres concurrentes du premier podium olympique féminin de lhistoire.
Une seconde épreuve de fleuret, cette fois par équipes, est ajoutée auxJeux olympiques dété de 1960àRomeet voit lUnion soviétiquesimposer devant laHongrieet lItalie, trois pays qui ont par ailleurs les meilleurs bilans masculins de lescrime lors de ces Jeux.
Larrivée des autres armes au programme olympique est plus tardive. Lépéeest inscrite auxJeux olympiques dété de 1996àAtlanta4, où laFrançaiseLaura Flesselsimpose à la fois en individuel et par équipes. Lesabreest, quant à lui, intégré auxJeux olympiques dété de 2004àAthènes, mais seulement pour une compétition individuelle que gagne lAméricaineMariel Zagunis. Il faut attendre lesJeux olympiques dété de 2008àPékinpour que les trois armes fassent lobjet dune épreuve féminine par équipes, situation qui prévaut dès lesJeux de 1920chez les hommes.

Lescrime de compétition elle-même, née de limitation desduelsentre hommes, se développe auxxesiècledans une certaine forme de respect des traditions relatives aux questions dhonneur, dont les femmes étaient en règle générale exclues. Aussi a-t-il existé des réticences face à la pratique féminine de lescrime4. Toutefois, par ses combinaisons couvrant lensemble du corps, lescrime rencontrait les critères de décence imposées aux femmes au début duxxesiècle, ce qui facilita leur accession à ce sport.
Les épreuves descrime souvrent aux femmes lors desJeux olympiques dété de 1924àParis, soit plus tôt que dautres disciplines du sport féminin4, mais 28 ans après lescrime masculine, inscrite dentrée au programme des premiersJeux, lesJeux de 1896àAthènes. Les épreuves descrime aux Jeux dété de 1924comprennent en effet dufleuretindividuel pour les femmes. LaDanoiseEllen Osiierest la première championne olympique. LaBritanniqueGladys Davieset une autre Danoise,Grete Heckscher, sont les deux autres concurrentes du premier podium olympique féminin de lhistoire.
Une seconde épreuve de fleuret, cette fois par équipes, est ajoutée auxJeux olympiques dété de 1960àRomeet voit lUnion soviétiquesimposer devant laHongrieet lItalie, trois pays qui ont par ailleurs les meilleurs bilans masculins de lescrime lors de ces Jeux.
Larrivée des autres armes au programme olympique est plus tardive. Lépéeest inscrite auxJeux olympiques dété de 1996àAtlanta4, où laFrançaiseLaura Flesselsimpose à la fois en individuel et par équipes. Lesabreest, quant à lui, intégré auxJeux olympiques dété de 2004àAthènes, mais seulement pour une compétition individuelle que gagne lAméricaineMariel Zagunis. Il faut attendre lesJeux olympiques dété de 2008àPékinpour que les trois armes fassent lobjet dune épreuve féminine par équipes, situation qui prévaut dès lesJeux de 1920chez les hommes.
Valeurs
- Philosophiquement, lerespectde l’autre, le respect des règles et lecouragesont des valeurs primordiales de lescrime: les tireurs se saluent avant l’assaut, et puis une fois lassaut terminé ils se remercient lun lautre et se serrent la main avant de se quitter. Dailleurs si lun des tireurs ne respecte pas cette règle (jette son masque, ne salue pas son adversaire,etc.) il risque une exclusion pour toute la saison.
- Intellectuellement, lamaîtrise de soiet la créativité sont également à la base de ce sport. Lors dun assaut, des qualités d’anticipation, délaboration dun projettactiquede précision sont sollicitées en permanence.
- Physiquement, l’escrime exige, et contribue à, une grandesouplesse, l’acquisition deréflexes, une flexibilité et une rapidité dans tous les mouvements. La coordination inter-segmentaire, une grande force statique et explosive au niveau des membres inférieurs associés à de l’endurance, font de l’escrime de compétition l’une des activités sportives les plus éprouvantes.
L’escrime contribue à développer et renforcer ces valeurs, dans une harmonie du corps et de lesprit.
- Philosophiquement, lerespectde l’autre, le respect des règles et lecouragesont des valeurs primordiales de lescrime: les tireurs se saluent avant l’assaut, et puis une fois lassaut terminé ils se remercient lun lautre et se serrent la main avant de se quitter. Dailleurs si lun des tireurs ne respecte pas cette règle (jette son masque, ne salue pas son adversaire,etc.) il risque une exclusion pour toute la saison.
- Intellectuellement, lamaîtrise de soiet la créativité sont également à la base de ce sport. Lors dun assaut, des qualités d’anticipation, délaboration dun projettactiquede précision sont sollicitées en permanence.
- Physiquement, l’escrime exige, et contribue à, une grandesouplesse, l’acquisition deréflexes, une flexibilité et une rapidité dans tous les mouvements. La coordination inter-segmentaire, une grande force statique et explosive au niveau des membres inférieurs associés à de l’endurance, font de l’escrime de compétition l’une des activités sportives les plus éprouvantes.
L’escrime contribue à développer et renforcer ces valeurs, dans une harmonie du corps et de lesprit.
Armes[
De haut en bas: fleuret, épée, sabre.L’escrime sportive contemporaine utilise trois armes différentes: le fleuret, l’épée et le sabre. Cette escrime aux trois armes sest constituée à la fin duxixesiècle. Toutes ces armes sont présentes aux compétitions de niveau olympique (le sabre féminin a débuté aux Jeux olympiques dAthènes en 2004).
La lame de l’arme adulte est par convention dite lameno5. Pour les enfants, le poids et la taille de larme sont adaptés. Les poussins et pupilles utilisent une lameno0 de 77cm, les benjamins une lame de tailleno2 de 82cm.
Dans les académies classiques, on enseigne le maniement d’armes d’escrime historique et d’escrime médiévaletelles que la grande canne, larapière, l’épée bâtarde(appelée également épée une main et demie), ladagueet les différents types de boucliers (targe, écu, rondache…). Il est possible de pratiquer l’escrime ancienne en utilisant des accessoires: vestimentaires, comme la cape, ou divers, comme une lampe.
longueur max longueur de la lame poids max Fleuret 110cm 90cm 500g Épée 110cm 90cm 770g5 Sabre 105cm 88cm 500g

L’escrime sportive contemporaine utilise trois armes différentes: le fleuret, l’épée et le sabre. Cette escrime aux trois armes sest constituée à la fin duxixesiècle. Toutes ces armes sont présentes aux compétitions de niveau olympique (le sabre féminin a débuté aux Jeux olympiques dAthènes en 2004).
La lame de l’arme adulte est par convention dite lameno5. Pour les enfants, le poids et la taille de larme sont adaptés. Les poussins et pupilles utilisent une lameno0 de 77cm, les benjamins une lame de tailleno2 de 82cm.
Dans les académies classiques, on enseigne le maniement d’armes d’escrime historique et d’escrime médiévaletelles que la grande canne, larapière, l’épée bâtarde(appelée également épée une main et demie), ladagueet les différents types de boucliers (targe, écu, rondache…). Il est possible de pratiquer l’escrime ancienne en utilisant des accessoires: vestimentaires, comme la cape, ou divers, comme une lampe.
longueur max | longueur de la lame | poids max | |
---|---|---|---|
Fleuret | 110cm | 90cm | 500g |
Épée | 110cm | 90cm | 770g5 |
Sabre | 105cm | 88cm | 500g |
Fleuret
En rouge, aire de touche au fleuret, règlement FIE 2009.Le fleuret a été créé auxviiesièclepour servir darme dentraînement et détude. Cest la seule arme qui ne soit jamais sortie des salles descrime (contrairement au sabre qui a servi sur les champs de bataille et lépée qui a été utilisée pour le duel).
Cest une arme légère — 500grammes pour une longueur de 110cm— et flexible dont la section de lame est rectangulaire. La touche se fait avec la pointe uniquement.
Le fleuret est une arme détude, il est en général la première arme enseignée aux débutants, bien quelle soit aussi pratiquée en compétition. En fait, le choix de la première arme enseignée dépend du club et du maître darmes. Son nom vient de la fleur de laine, autrefois enroulée au bout de la lame pour éviter les blessures. Dans le passé, les femmes nétaient autorisées à tirer quau fleuret et la légèreté de larme en rendait son maniement aisé pour les enfants. De nos jours, bien quil soit conseillé dapprendre au moins les principes fondamentaux du fleuret, les escrimeurs peuvent commencer avec nimporte laquelle des trois armes.
Laire de touche au fleuret est restreinte, cest un héritage du temps où les équipements de sécurité étaient limités. Les coups au visage étant auparavant dangereux faute de masque, la tête nest pas une cible valide. Laire fut réduite au tronc seul, zone où les coups portés seraient potentiellement les plus dangereux si les armes nétaient pas, fort heureusement, neutralisées. Au fleuret, comme au sabre, il est strictement interdit de "substituer"6une surface valable (tronc) par une surface non valable (ex. bras ou tête).
Le règlement international de 2009 dispose que la bavette (partie sous le masque) doit être conductrice5.
Assaut au fleuret lors des jeux panaméricains.Le fleuret est une arme destoc seulement. Laction offensive de cette arme sexerce donc par la pointe et par la pointe seule. Comme au sabre, on doit respecter des conventions lors dun assaut. Il ny a donc pas de «coup double». En cas de touches simultanées, la touche est accordée au tireur qui avait la priorité. Cette priorité dépend de laphrase darmesdéterminée par la convention du fleuret. Si aucun des tireurs navait la priorité, aucune touche nest accordée.
Dans les petites catégories, la pointe protégée par un composant, en forme de bille en caoutchouc appelée «mouche», permet les assauts courtois sans risque de blessure durant lentraînement descrime.
Dans les grandes catégories, larme à «pointe sèche» a été remplacée par une arme électrique dont le bout se termine par une «tête de pointe» (sorte de bouton métallique sur ressort) qui, reliée à lappareil, permet dindiquer les touches pendant lassaut.
Au fleuret, il faut 500grammes de pression sur le bouton pour quune lampe sallume indiquant que ladversaire a été touché (soit verte ou rouge dans une partie valable ou blanche dans une partie non valable).
Philippe Omnès, célèbre fleurettiste français des années 1980-1990, définit ainsi son arme favorite:
la poignets du fleuret est en forme de pistolet«À mon sens, le fleuret est larme de référence de lescrime. La maîtrise technique que nécessite sa pratique est tout dabord un handicap, mais à terme se retrouve être un atout pour profiter pleinement de lescrime. Car cest à travers la technique du fleuret quapparaît le mieux la phrase darmes, véritable conversation entre les tireurs par lintermédiaire des lames. Le rythme des assauts de fleuret peut être retenu, comme à lépée, ou au contraire très vif, comme au sabre7.»

Le fleuret a été créé auxviiesièclepour servir darme dentraînement et détude. Cest la seule arme qui ne soit jamais sortie des salles descrime (contrairement au sabre qui a servi sur les champs de bataille et lépée qui a été utilisée pour le duel).
Cest une arme légère — 500grammes pour une longueur de 110cm— et flexible dont la section de lame est rectangulaire. La touche se fait avec la pointe uniquement.
Le fleuret est une arme détude, il est en général la première arme enseignée aux débutants, bien quelle soit aussi pratiquée en compétition. En fait, le choix de la première arme enseignée dépend du club et du maître darmes. Son nom vient de la fleur de laine, autrefois enroulée au bout de la lame pour éviter les blessures. Dans le passé, les femmes nétaient autorisées à tirer quau fleuret et la légèreté de larme en rendait son maniement aisé pour les enfants. De nos jours, bien quil soit conseillé dapprendre au moins les principes fondamentaux du fleuret, les escrimeurs peuvent commencer avec nimporte laquelle des trois armes.
Laire de touche au fleuret est restreinte, cest un héritage du temps où les équipements de sécurité étaient limités. Les coups au visage étant auparavant dangereux faute de masque, la tête nest pas une cible valide. Laire fut réduite au tronc seul, zone où les coups portés seraient potentiellement les plus dangereux si les armes nétaient pas, fort heureusement, neutralisées. Au fleuret, comme au sabre, il est strictement interdit de "substituer"6une surface valable (tronc) par une surface non valable (ex. bras ou tête).
Le règlement international de 2009 dispose que la bavette (partie sous le masque) doit être conductrice5.

Le fleuret est une arme destoc seulement. Laction offensive de cette arme sexerce donc par la pointe et par la pointe seule. Comme au sabre, on doit respecter des conventions lors dun assaut. Il ny a donc pas de «coup double». En cas de touches simultanées, la touche est accordée au tireur qui avait la priorité. Cette priorité dépend de laphrase darmesdéterminée par la convention du fleuret. Si aucun des tireurs navait la priorité, aucune touche nest accordée.
Dans les petites catégories, la pointe protégée par un composant, en forme de bille en caoutchouc appelée «mouche», permet les assauts courtois sans risque de blessure durant lentraînement descrime.
Dans les grandes catégories, larme à «pointe sèche» a été remplacée par une arme électrique dont le bout se termine par une «tête de pointe» (sorte de bouton métallique sur ressort) qui, reliée à lappareil, permet dindiquer les touches pendant lassaut.
Au fleuret, il faut 500grammes de pression sur le bouton pour quune lampe sallume indiquant que ladversaire a été touché (soit verte ou rouge dans une partie valable ou blanche dans une partie non valable).
Philippe Omnès, célèbre fleurettiste français des années 1980-1990, définit ainsi son arme favorite:

«À mon sens, le fleuret est larme de référence de lescrime. La maîtrise technique que nécessite sa pratique est tout dabord un handicap, mais à terme se retrouve être un atout pour profiter pleinement de lescrime. Car cest à travers la technique du fleuret quapparaît le mieux la phrase darmes, véritable conversation entre les tireurs par lintermédiaire des lames. Le rythme des assauts de fleuret peut être retenu, comme à lépée, ou au contraire très vif, comme au sabre7.»
Épée
En rouge, aire de touche à l’épée.L’épée moderne a été inventée auxixesiècle afin de se battre en duel. C’est une arme d’estoc uniquement. On utilisa auparavant, à partir duxviesiècle, larapière, qui a ensuite évolué enépée de coursousLouis XIV.
Assaut dépée auxChampionnats dEurope descrime 2007.Laction offensive de cette arme s’exerce donc par la pointe et par la pointe seule. Cest une arme plus lourde—750gpour une longueur de 110cmmaximum (poignée dune longueur de 20cmmaximum)—et moins flexible que le fleuret, et sa lame est de section triangulaire. La surface valable comprend tout le corps du tireur, y compris ses vêtements et son équipement.
Lorsque les deux tireurs sont touchés simultanément, et que lappareil enregistre valablement ces deux touches (pas plus de 0,25seconde d’écart entre les deux touches), il y a «coup double», c’est-à-dire un point pour chacun.
L’épée possède deux fils électriques, tous les deux collés à la lame, qui connectent le bouton à l’extrémité de l’épée aux deux des trois prises qui se trouvent à l’intérieur de la coque.
Cette arme est dite «non conventionnelle» car elle n’obéit pas à des règles de priorité comme le fleuret et le sabre: les conditions et les règles du combat sont donc très similaires à celles des anciensduels.
Éric Srecki, épéiste émérite, définit l’épée ainsi:
«L’épée, cest l’arme où les phases d’attente, de préparation sont les plus longues; l’observation de l’adversaire peut sembler «s’éterniser» lorsqu’on est néophyte, mais il s’agit en fait de contourner la défense de ladversaire et de sengager dans la faille […] Cest donc l’arme de la patience, où les nerfs sont mis à rude épreuve»
—Cours descrime8
Une épée à poignée droite.

L’épée moderne a été inventée auxixesiècle afin de se battre en duel. C’est une arme d’estoc uniquement. On utilisa auparavant, à partir duxviesiècle, larapière, qui a ensuite évolué enépée de coursousLouis XIV.

Laction offensive de cette arme s’exerce donc par la pointe et par la pointe seule. Cest une arme plus lourde—750gpour une longueur de 110cmmaximum (poignée dune longueur de 20cmmaximum)—et moins flexible que le fleuret, et sa lame est de section triangulaire. La surface valable comprend tout le corps du tireur, y compris ses vêtements et son équipement.
Lorsque les deux tireurs sont touchés simultanément, et que lappareil enregistre valablement ces deux touches (pas plus de 0,25seconde d’écart entre les deux touches), il y a «coup double», c’est-à-dire un point pour chacun.
L’épée possède deux fils électriques, tous les deux collés à la lame, qui connectent le bouton à l’extrémité de l’épée aux deux des trois prises qui se trouvent à l’intérieur de la coque.
Cette arme est dite «non conventionnelle» car elle n’obéit pas à des règles de priorité comme le fleuret et le sabre: les conditions et les règles du combat sont donc très similaires à celles des anciensduels.
Éric Srecki, épéiste émérite, définit l’épée ainsi:
«L’épée, cest l’arme où les phases d’attente, de préparation sont les plus longues; l’observation de l’adversaire peut sembler «s’éterniser» lorsqu’on est néophyte, mais il s’agit en fait de contourner la défense de ladversaire et de sengager dans la faille […] Cest donc l’arme de la patience, où les nerfs sont mis à rude épreuve»
—Cours descrime8

Sabre
En rouge, aire de touche au sabre.Le sabre est une arme destoc, detaille9(coup porté avec le tranchant de la lame) et decontre-taille(coup porté avec le dos de la lame); les coups du plat de la lame sont aussi valables. Cest une arme conventionnelle comme le fleuret9: le sabre répond aux mêmes règles dengagement (conventions) que le fleuret, donnant la priorité à lattaquant, et de même légèreté — 500gpour une longueur totale de 105cmmaximum10. En cas de touches simultanées, larbitre décide daccorder la priorité à un des tireurs, ou à aucun des deux. Cette priorité dépend de la «phrase darmes» et des conventions du sabre. La surface valable pour le sabre est tout ce qui se trouve au-dessus de la taille (à lexception des 2 mains), car cette arme nous vient de la cavalerie, et quil était dans ce cas très difficile de toucher en dessous de la taille. Au sabre, comme au fleuret, il est strictement interdit de «substituer»6une surface valable par une surface non valable. Contrairement au fleuret et à lépée, les passes avant (croisement des jambes en un rapide mouvement vers lavant) sont interdites (elles étaient autorisées mais ont été supprimées du fait que les déplacements des sabreurs se rapprochaient trop de la course).
Le sabre est une arme dont les assauts sont très difficiles à effectuer par des néophytes, la priorité donnée à lattaque associée à la relative facilité pour toucher son adversaire rendant les combats très rapides.
Jean-François Lamour, sabreur émérite (il a été deux fois champion olympique, à lépreuve individuelle, àLos AngelesetSéoul, en même temps quechampion du monde individuel) et ancien Ministre des Sports, définit dailleurs le sabre de cette manière:
«“Assaut” est certainement le mot qui convient le mieux à la discipline du sabre. Plus quau fleuret ou à lépée, cest dans cette arme que lescrimeur se trouve dans la nécessité de fondre sur son adversaire en ayant, par feinte et préparation interposées, préparé le geste final.
Il ny a donc pas ou peu de repos pour le sabreur (...) Adaptation et explosion, voilà ce quun sabreur doit toujours avoir en tête quand il monte en piste11.».

Le sabre est une arme destoc, detaille9(coup porté avec le tranchant de la lame) et decontre-taille(coup porté avec le dos de la lame); les coups du plat de la lame sont aussi valables. Cest une arme conventionnelle comme le fleuret9: le sabre répond aux mêmes règles dengagement (conventions) que le fleuret, donnant la priorité à lattaquant, et de même légèreté — 500gpour une longueur totale de 105cmmaximum10. En cas de touches simultanées, larbitre décide daccorder la priorité à un des tireurs, ou à aucun des deux. Cette priorité dépend de la «phrase darmes» et des conventions du sabre. La surface valable pour le sabre est tout ce qui se trouve au-dessus de la taille (à lexception des 2 mains), car cette arme nous vient de la cavalerie, et quil était dans ce cas très difficile de toucher en dessous de la taille. Au sabre, comme au fleuret, il est strictement interdit de «substituer»6une surface valable par une surface non valable. Contrairement au fleuret et à lépée, les passes avant (croisement des jambes en un rapide mouvement vers lavant) sont interdites (elles étaient autorisées mais ont été supprimées du fait que les déplacements des sabreurs se rapprochaient trop de la course).
Le sabre est une arme dont les assauts sont très difficiles à effectuer par des néophytes, la priorité donnée à lattaque associée à la relative facilité pour toucher son adversaire rendant les combats très rapides.
Jean-François Lamour, sabreur émérite (il a été deux fois champion olympique, à lépreuve individuelle, àLos AngelesetSéoul, en même temps quechampion du monde individuel) et ancien Ministre des Sports, définit dailleurs le sabre de cette manière:
«“Assaut” est certainement le mot qui convient le mieux à la discipline du sabre. Plus quau fleuret ou à lépée, cest dans cette arme que lescrimeur se trouve dans la nécessité de fondre sur son adversaire en ayant, par feinte et préparation interposées, préparé le geste final.
Il ny a donc pas ou peu de repos pour le sabreur (...) Adaptation et explosion, voilà ce quun sabreur doit toujours avoir en tête quand il monte en piste11.».
Assauts
Les trois armes se pratiquent suivant des conventions qui leur sont propres. Les grandes différences sont: la surface valable, la manière de toucher ladversaire, et la forme et le poids de larme. Les règles de priorité dattaque divergent également. Aux trois armes il est strictement interdit de porter des coups avec la coquille ou dutiliser le bras non armé à quelque fin que ce soit.
Les trois armes se pratiquent suivant des conventions qui leur sont propres. Les grandes différences sont: la surface valable, la manière de toucher ladversaire, et la forme et le poids de larme. Les règles de priorité dattaque divergent également. Aux trois armes il est strictement interdit de porter des coups avec la coquille ou dutiliser le bras non armé à quelque fin que ce soit.
Piste
Une piste descrime mesure 14mètres de long sur 1,5 à 2mètres de large12. Elle est marquée par des lignes perpendiculaires en divers endroits (centre de la piste, ligne de mise en garde, et limite arrière, outre les 2 derniers mètres doivent être clairement identifiés). Si untireursort par lun des bords latéraux de la piste, laction est interrompue et les tireurs se remettent en garde en ayant néanmoins fait avancer dun mètre ladversaire du tireur qui est sorti; ce dernier devant donc reculer et se remettre à distance. Si untireursort des deux pieds par le bout arrière de la piste, il est considéré comme touché.
Au bord de la piste, un dispositif électrique complexe assure le décompte des touches au cours de lassaut. Ce dispositif se compose dun appareil central, de deux enrouleurs (un par tireur) et de fils conducteurs. Lappareil central est relié aux enrouleurs, situés de part et dautre de la piste, eux-mêmes reliés aux tireurs. Le système denroulement du fil conducteur permet de ne pas encombrer la piste car le fil reste tendu en permanence, sans pour autant réduire la mobilité du tireur vers lavant. Le circuit électrique est complété par un fil de corps qui passe sous la veste du tireur, contre son flanc et par la manche du bras armé, branché dans une prise située derrière la coquille de larme. Au fleuret et à lépée, le bouton situé à lextrémité de la lame (latête de pointe) a un rôle dinterrupteur qui permet de compléter le circuit électrique. Au sabre, dans les épreuves de haut niveau, le fil est remplacé par un boîtier électronique qui transmet à travers les airs le signal à lappareil denregistrement des touches.
Lappareil électrique dispose de quatre lumières; la lumière sallume du côté du tireur qui touche. La lumière verte ou la lumière rouge (chaque tireur a sa couleur) indique quune touche valable a été portée. Les lumières blanches (une pour chaque tireur) indique quune touche a été porté mais sur une zone non valable (exclusivement pour le fleuret). Pour lépée, aucune lumière blanche ne sallume. Les escrimeurs sont eux-mêmes reliés au système par le fil tendu grâce aux enrouleurs. Pour juger la matérialité de la touche, seule lindication de lappareil de contrôle fait foi. En aucun cas larbitre ne peut déclarer un tireur touché sans que lappareil ait régulièrement enregistré la touche, sauf dans les cas de sanctions (sortie arrière de la piste des deux pieds ou carton rouge pour une faute, (cf. Règlement technique FIE)).
La piste sur laquelle les tireurs évoluent est conductrice et reliée à lappareil comptant les points, il est donc impossible de porter une touche au sol à moins de toucher en dehors de la piste. Les tireurs ont interdiction formelle de laisser traîner la pointe de leur arme sur la piste durant lassaut.
Une piste descrime mesure 14mètres de long sur 1,5 à 2mètres de large12. Elle est marquée par des lignes perpendiculaires en divers endroits (centre de la piste, ligne de mise en garde, et limite arrière, outre les 2 derniers mètres doivent être clairement identifiés). Si untireursort par lun des bords latéraux de la piste, laction est interrompue et les tireurs se remettent en garde en ayant néanmoins fait avancer dun mètre ladversaire du tireur qui est sorti; ce dernier devant donc reculer et se remettre à distance. Si untireursort des deux pieds par le bout arrière de la piste, il est considéré comme touché.
Au bord de la piste, un dispositif électrique complexe assure le décompte des touches au cours de lassaut. Ce dispositif se compose dun appareil central, de deux enrouleurs (un par tireur) et de fils conducteurs. Lappareil central est relié aux enrouleurs, situés de part et dautre de la piste, eux-mêmes reliés aux tireurs. Le système denroulement du fil conducteur permet de ne pas encombrer la piste car le fil reste tendu en permanence, sans pour autant réduire la mobilité du tireur vers lavant. Le circuit électrique est complété par un fil de corps qui passe sous la veste du tireur, contre son flanc et par la manche du bras armé, branché dans une prise située derrière la coquille de larme. Au fleuret et à lépée, le bouton situé à lextrémité de la lame (latête de pointe) a un rôle dinterrupteur qui permet de compléter le circuit électrique. Au sabre, dans les épreuves de haut niveau, le fil est remplacé par un boîtier électronique qui transmet à travers les airs le signal à lappareil denregistrement des touches.
Lappareil électrique dispose de quatre lumières; la lumière sallume du côté du tireur qui touche. La lumière verte ou la lumière rouge (chaque tireur a sa couleur) indique quune touche valable a été portée. Les lumières blanches (une pour chaque tireur) indique quune touche a été porté mais sur une zone non valable (exclusivement pour le fleuret). Pour lépée, aucune lumière blanche ne sallume. Les escrimeurs sont eux-mêmes reliés au système par le fil tendu grâce aux enrouleurs. Pour juger la matérialité de la touche, seule lindication de lappareil de contrôle fait foi. En aucun cas larbitre ne peut déclarer un tireur touché sans que lappareil ait régulièrement enregistré la touche, sauf dans les cas de sanctions (sortie arrière de la piste des deux pieds ou carton rouge pour une faute, (cf. Règlement technique FIE)).
La piste sur laquelle les tireurs évoluent est conductrice et reliée à lappareil comptant les points, il est donc impossible de porter une touche au sol à moins de toucher en dehors de la piste. Les tireurs ont interdiction formelle de laisser traîner la pointe de leur arme sur la piste durant lassaut.
Équipement du tireur
Léquipement des tireurs est composé, dans toutes les armes:
- dun pantalon de même résistance que la veste;
- dune veste de tissu dont la résistance doit dépasser 350 newtons/cm2, et 800 pour les compétitions internationales;
- dune sous-cuirasse, qui couvre en "double" le côté du buste mis en avant et le début du bras armé, afin de parer à un déchirement de la couture située sous laisselle de la veste. Sa résistance est également de 800 newtons/cm2;
- dun masque en grille métallique, doté dune collerette qui recouvre largement le col de la veste et évite une frappe au cou. 800 newtons et 1600 pour les compétitions internationales;
- dun gant muni de coussinets qui protège la main armée et recouvre partiellement la manche sur lavant-bras, pour éviter que la lame rentre dans la veste et frappe au coude;
- dune paire de chaussettes hautes et épaisses pour protéger les chevilles, les tibias et les mollets;
- dun bustier pour les femmes, protégeant la poitrine, qui peut se constituer de deux coques métalliques à disposer soi-même, ou plus communément dune sorte de plastron en plastique rigide. Cet équipement nest pas autorisé chez les hommes.
Léquipement des tireurs est composé, dans toutes les armes:
- dun pantalon de même résistance que la veste;
- dune veste de tissu dont la résistance doit dépasser 350 newtons/cm2, et 800 pour les compétitions internationales;
- dune sous-cuirasse, qui couvre en "double" le côté du buste mis en avant et le début du bras armé, afin de parer à un déchirement de la couture située sous laisselle de la veste. Sa résistance est également de 800 newtons/cm2;
- dun masque en grille métallique, doté dune collerette qui recouvre largement le col de la veste et évite une frappe au cou. 800 newtons et 1600 pour les compétitions internationales;
- dun gant muni de coussinets qui protège la main armée et recouvre partiellement la manche sur lavant-bras, pour éviter que la lame rentre dans la veste et frappe au coude;
- dune paire de chaussettes hautes et épaisses pour protéger les chevilles, les tibias et les mollets;
- dun bustier pour les femmes, protégeant la poitrine, qui peut se constituer de deux coques métalliques à disposer soi-même, ou plus communément dune sorte de plastron en plastique rigide. Cet équipement nest pas autorisé chez les hommes.
Arbitrage
Larbitre descrime veille au bon déroulement de lassaut. Il appelle les tireurs sur la piste, vérifie la conformité de leur matériel13,14(sous cuirasse, tête de pointe, etc.) et manipule le chronomètre et, le cas échéant, le tableau de décompte des points ou la feuille de match. Il est seul habilité à accorder ou refuser une touche, à constater une faute et à sanctionner en conséquence. Un tireur peut cependant faire appel à une instance supérieure, le directoire technique de la compétition, pour vérifier un point litigieux du règlement. La décision du directoire surpasse celle de larbitre qui doit la faire appliquer. Dans les épreuves de haut niveau, larbitre est assisté dassesseurs qui ont un rôle consultatif, mais non décisionnel; au fleuret et au sabre, larbitrage vidéo peut-être demandé pour résoudre un litige concernant les questions de priorité. Il est également utilisé à lépée pour contester la validité dune touche.
Larticle t.170 du règlement technique de laFIEdéfinit les fautes et les sanctions appropriées. Les fautes sont échelonnées en quatre groupes de gravité croissante, le premier groupe contenant les fautes mineures et le quatrième les fautes les plus graves. Les fautes sont sanctionnées par trois types de cartons.
- Le carton jaune, qui a valeur davertissement. Deux cartons jaunes valent un carton rouge.
- Le carton rouge, qui pénalise dune touche le tireur fautif, donnée en compensation à son adversaire.
- Le carton noir, plus rare, exclut le tireur fautif de la compétition et lui inflige une suspension de deux mois de toute compétition descrime15.
Larbitre inflige ces sanctions selon le barème suivant:
Groupes 1refaute 2efaute 3efaute Premier groupe Jaune Rouge Rouge Deuxième groupe Rouge Rouge Rouge Troisième groupe Rouge Noir Quatrième groupe Noir
Les fautes du premier groupe constituent des atteintes aux règles mineures ou accidentelles (bousculade, corps à corps intentionnel, etc.), les fautes du deuxième groupe des fautes intentionnelles (coup brutal, touche portée volontairement hors de ladversaire), les fautes du troisième groupe des fautes de nature à perturber lordre. Les fautes du quatrième groupe rassemblent des fautes graves de nature diverse: comportement antisportif, tricherie, refus de saluer ladversaire, etc. Les cartons sont cumulables, un tireur qui a reçu un carton rouge ne peut donc plus recevoir de carton jaune, même sil na pas commis de faute du premier groupe.
Larbitre descrime veille au bon déroulement de lassaut. Il appelle les tireurs sur la piste, vérifie la conformité de leur matériel13,14(sous cuirasse, tête de pointe, etc.) et manipule le chronomètre et, le cas échéant, le tableau de décompte des points ou la feuille de match. Il est seul habilité à accorder ou refuser une touche, à constater une faute et à sanctionner en conséquence. Un tireur peut cependant faire appel à une instance supérieure, le directoire technique de la compétition, pour vérifier un point litigieux du règlement. La décision du directoire surpasse celle de larbitre qui doit la faire appliquer. Dans les épreuves de haut niveau, larbitre est assisté dassesseurs qui ont un rôle consultatif, mais non décisionnel; au fleuret et au sabre, larbitrage vidéo peut-être demandé pour résoudre un litige concernant les questions de priorité. Il est également utilisé à lépée pour contester la validité dune touche.
Larticle t.170 du règlement technique de laFIEdéfinit les fautes et les sanctions appropriées. Les fautes sont échelonnées en quatre groupes de gravité croissante, le premier groupe contenant les fautes mineures et le quatrième les fautes les plus graves. Les fautes sont sanctionnées par trois types de cartons.
- Le carton jaune, qui a valeur davertissement. Deux cartons jaunes valent un carton rouge.
- Le carton rouge, qui pénalise dune touche le tireur fautif, donnée en compensation à son adversaire.
- Le carton noir, plus rare, exclut le tireur fautif de la compétition et lui inflige une suspension de deux mois de toute compétition descrime15.
Larbitre inflige ces sanctions selon le barème suivant:
Groupes | 1refaute | 2efaute | 3efaute |
---|---|---|---|
Premier groupe | Jaune | Rouge | Rouge |
Deuxième groupe | Rouge | Rouge | Rouge |
Troisième groupe | Rouge | Noir | |
Quatrième groupe | Noir |
Les fautes du premier groupe constituent des atteintes aux règles mineures ou accidentelles (bousculade, corps à corps intentionnel, etc.), les fautes du deuxième groupe des fautes intentionnelles (coup brutal, touche portée volontairement hors de ladversaire), les fautes du troisième groupe des fautes de nature à perturber lordre. Les fautes du quatrième groupe rassemblent des fautes graves de nature diverse: comportement antisportif, tricherie, refus de saluer ladversaire, etc. Les cartons sont cumulables, un tireur qui a reçu un carton rouge ne peut donc plus recevoir de carton jaune, même sil na pas commis de faute du premier groupe.
Structure dune compétition
Si à lentrainement le brassage des catégories est monnaie courante, voire encouragé, il nen est pas de même en compétition, où les catégories dâges sont très strictes. Le surclassement, cest-à-dire la possibilité pour un tireur deffectuer une compétition dune catégorie dâge directement supérieure à la sienne, voire, plus rarement, le double surclassement (2 catégories au-dessus) est autorisé. Linverse est en revanche interdit, à lexception des Vétérans qui peuvent continuer à participer aux compétitions Sénior, la raison principale étant bien souvent le faible nombre de compétiteurs dans cette catégorie.
La structure habituelle d’une compétition individuelle se compose de deux parties. La première partie est une phase de poules de 6 à 7 tireurs, selon le nombre dinscrits, permettant dobtenir un classement révélateur du niveau des escrimeurs en présence. Certaines compétitions non-officielles utilisent un système à deux tours de poules, le premier servant à composer des poules plus équilibrées pour le second tour, qui serviront quant à elles à composer le tableau éliminatoire. Sil ny a quun seul tour de poule, celui-ci est directement utilisé pour composer le tableau. Dans ces poules, chaque tireur rencontre tour à tour chacun des autres tireurs de ce groupe, lors dassaut en 5 touches, lensemble du match ne dépassant pas les 3 minutes sauf pour le sabre, qui nest jamais chronomètré16. Lors des principales compétitions internationales, les tournois de lacoupe du monde descrimeet leschampionnats du monde descrime, les seize premiers tireurs du classement international inscrits dans la compétition sont exemptés de ce tour de poule. À la discrétion des organisateurs, un pourcentage allant de 20% à 30% des engagés est directement éliminé après ce tour de poules. Pour les compétitions vétérans, il ny a souvent aucun éliminé après le tour de poule. Tous les tireurs se retrouvent en tableau.
La seconde partie est une compétition avec un tableau par élimination directe établi à partir du classement à l’issue des poules. Les assauts se déroulent en 15 touches (10 pour les vétérans, et les minimes [13-14 ans] et 8 pour les benjamins), rythmés en trois tiers temps de trois minutes (2 mi-temps pour les assauts en 10 touches). Entre ces tiers-temps, une minute de repos est alloué au tireur, qui a la possibilité sil le souhaite de sentretenir avec son maître darmes. Au sabre, le match est divisé en deux temps, séparés par le moment où lun des tireurs marque la huitième touche. Le vainqueur est celui qui atteint le premier les 15 touches ou, le cas échéant, se trouve en tête à la fin du temps réglementaire.
Au fleuret et à lépée, durant les deux phases, si le temps réglementaire est écoulé alors que les deux adversaires sont à égalité de score, une" class="zoomMainImage swiper-slide">
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" BREVET de Prévôt DESCRIMETOULOUSE14 NOVEMBRE 1884François LUSSANélève de Mr BAILLY maître darmessigné desMaitres descrime des :18e régiment dartillerieBORDES 20e régiment dinfanterie11e régiment de DragonsFABRE lieutenant 23e Régiment dartillerieCapitaine 126e régiment dinfanterie
dessin de LAMBERT soldat au 123e de Ligne
vive la Francelunion fait la forcehonneur et patrierespect aux maitresforcecourageagilitéprudence"
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Escrime
Escrime
Données clés Fédération internationale FIE(1913) Sport olympique depuis 1896
Finale du trophée Monal 2012 àParis.modifier
Escrime - publicité française de 1877.L’escrimeest unsport de combat. Il s’agit de l’artde toucher un adversaire avec la pointe ou le tranchant (estoc et taille) d’unearme blanchesur les parties valables sans être touché.
On utilise trois types darmes: l’épée(discipline olympique depuis 1900 pour les hommes et 1996 pour les femmes), lesabre(discipline olympique depuis 1896 pour les hommes et 2004 pour les femmes) et lefleuret(discipline olympique depuis 1896 pour les hommes et 1924 pour les femmes). Ces trois armes sont sexuées: épée féminine et masculine, fleuret féminin et masculin et sabre féminin et masculin. Les épreuves sont individuelles ou par équipes. Elles sont donc au nombre de douze.
Lescrime est lun des sports où lefrançaisest la langue officielle: chaque pays utilise sa langue pour les compétitions nationales, mais le français est obligatoire pour l’arbitrage dans les compétitions internationales («En garde! Prêts? Allez! Halte!») L’arbitre dispose, en plus, d’un code de signe pour expliquer chaque phrase d’armes.
Cet article se limite au caractèresportifde l’escrime. Pour en apprendre davantage sur le côté artistique de cette discipline, voir l’articleescrime artistique.
Histoire
Si l’on considère l’escrime comme l’art de manier les armes de poing, son histoire commence à l’aube de l’humanité. Dès l’Antiquité, les témoignages de combats à larme blanche sont nombreux, à linstar desbas-reliefségyptiens du temple deRamsès IIIàMédinet Habou.
La conception moderne de l’escrime apparaît en même temps que larme à feu. Jusque-là, les techniques devaient sadapter aux protections que portait ladversaire et notamment lacotte de maillesou larmure. Avec lapparition de la poudre, la course en avant entre loutil offensif, lépée, et la protection, l’armure, perd sa raison d’être: larme à feu rend caduque larmure, et même dangereuse, car ralentissant le mouvement de la cible. Lépée devient alors plus fine et plus légère.
L’histoire de l’escrime peut être partagée en deux étapes: la première est la marque d’un glissement progressif de l’activité guerrière vers une forme dart martialoù le beau geste et l’élégance morale lemportent; la deuxième est un nouveau glissement, plus rapide celui-là, entre lart martial et la pratique sportive contemporaine.
Étymologie
En bas latin, escrime se disaitschermareet en italienscherma; ces mots donnèrent en ancien français, les verbes «escremir» et «escremier», qui signifiaient combattre, tirer des armes. Plus récemment le mot «escrime» proviendrait du scandinaveskrimen, ou de l’allemand médiévalskremen, signifiant «art de se défendre». On peut définir lescrime comme lart de se servir des armes de tranchant et de pointe pour se défendre et pour toucher ladversaire.
Origine
Des épées médiévales.Cest durantle siècle deSaint Louisqu’apparaissent dans les écrits les premiersmaîtres darmes professionnels[réf.nécessaire]. On reconnaît alors que manier l’épée nécessite un enseignement à la fois théorique et pratique, et cet enseignement est recherché par la noblesse, qui risque fréquemment sa vie sur le champ de bataille, et qui est la seule à pouvoir prétendre à la possession dune belle épée de qualité.
L’escrime médiévaleétonne surtout par la richesse de son répertoire, contrairement aux idées reçues qui ne laissent place dans l’imaginaire contemporain quà des épées énormes et des boucliers lourds et encombrants en acier. On y pratique quasiment toutes les armes blanches, donc tranchantes, perforantes ou contondantes, possibles: l’épée, la masse, le marteau de guerre, la lance, la hache, la dague et le poignard, entre autres. La maîtrise de toutes ces armes découle directement dune pratique de lescrime quasi exclusivement sur les champs de bataille. Toujours à lopposé des idées reçues, le guerrier médiéval est assez rapide (cette qualité a toujours été à la base de lescrime) et beaucoup plus libre de ses mouvements quon ne le pense.
DesFechtbücher(Traités descrime, en allemand) ont été écrits duXIVeauXVIesiècle par plusieurs maîtres germaniques; les plus célèbres sontJohannes Liechtenauer, le maître incontesté duxivesiècle, etHans Talhoffer, maître suisse auxvesiècle. Ils montrent que la pratique de lescrime est alors mixte, bien que minoritaire de la part des femmes, et elle fait l’objet de présentations spécifique dans ces traités. Cette théorisation de la pratique féminine disparaît deux siècles plus tard, avec les maîtres d’armes français, à l’époque où lescrime en tant que sport se différencie de lescrime de combat1.
Des écoles privées de maniement des armes, en relation plus ou moins constante les unes avec les autres, apparaissent dans leSaint-Empire romain germanique: àZurich, àBâle, àRatisbonne, et dans un grand nombre de villes libres d’Allemagne. On y enseigne l’escrime médiévale classique.
C’est enItalieque de nouveaux maîtres, inventifs et avant-gardistes, font leur apparition au tournant desXIVeetXVesiècles: notammentFiore dei Liberi(1350–1420), courtisan du duc dEste. Fiore dei Liberi publie en 1410 un traité d’escrime qui va progressivement uniformiser à l’échelle européenne le maniement des armes: il s’agit de son unique œuvre, leFlos Duellatorum. Il est considéré comme le fondateur de l’école italienne.
Rapière, première moitié duxviiesiècle.Auxvesièclelescrime connaît sa première révolution avec l’invention de larapière. Cette arme, exceptionnelle pour son époque à tous les points de vue, va complètement transformer l’approche de la discipline. C’est le premier pas vers une escrime de loisir: il sagit des premiers concours et compétitions descrime, qui prennent la suite des anciens tournois pour une noblesse qui voit les derniers feux de la chevalerie. La rapière apparaît en Espagne vers 1470. Son nom est dérivé de l’espagnolespada ropera, c’est-à-dire «épée que l’on porte avec ses vêtements»; plus simplement, il s’agit de la première épée de ville.
Durant lexvesiècle, la rapière, dont l’usage se répand en Méditerranée, est notamment importée en Italie. Les maîtres italiens connaissent l’arme mais pas son maniement; ils réinventent complètement, de leur côté, la façon d’utiliser la rapière selon l’essai deCamillo Agrippa. Elle sallonge (1,10m), sa pointe s’affine et sa lame s’étrécit. Arme polyvalente, elle permet avec autant daisance de porter des coups destoc et de taille.
La rapière, en fait, répond à l’apparition des armes à feu. Ces dernières ayant provoqué la disparition progressive des armures, qui ne peuvent les contrer, les armes blanches peuvent aussi s’affiner et préférer la finesse et la rapidité à la force brutale. Son usage se répand progressivement dans toute l’Europe de l’Ouest: dans les années 1490–1500, elle arrive en France à la suite des guerres dItalie qui ont également amené la Renaissance dans ce même pays; elle apparaît en Angleterre et en Allemagne vers 1515.
En France, la codification de l’escrime, la définition de ses termes et lorganisation dune pédagogie de lescrime eu lieu au cours duxviiesièclepar des maîtres d’armes tels que Le Perche du Coudray, Besnard ou Philibert de la Touche. L’absence de masque de protection à treillis métallique conduit à lélaboration de laphrase darmes.
Sport
Présentation devant le PrésidentFélix FaureauPalais de lÉlyséeen 1895.Les règles actuelles nont été définitivement fixées que très tardivement. Il a fallu que soit créée la Fédération Internationale d’Escrime (FIE) pour que les règles soient enfin acceptées par tous les pays. En juin 1914, la FIE réunie en commission àParisrédige les règlements des trois armes mettant fin à quinze ans de polémiques couronnées par le boycott de la France des épreuves descrime aux Jeux Olympiques de Stockholm en 19122.
Anja Fichtel(à droite) aux championnats du monde en 1993.Le fleuret et le sabre masculin sont armes olympiques dès les premiers Jeux Olympiques en1896. Lépée masculine le devient en1900. La première arme féminine est le fleuret; elle intègre le programme olympique en1924. Ce nest quen1996que lépée féminine devient arme olympique et en2004que lon voit lapparition du sabre féminin.
Outre la distinction par sexe, lescrime connaît des catégories dâge qui sont:
Catégorie dâge Poussin Pupille Benjamin Minime Cadet Junior Senior Vétéran 1 Vétéran 2 Vétéran 3 Taille de la lame 0 (77cm) 0 (77cm) 2 (82cm) 5 (90cm) 5 (90cm) 5 (90cm) 5 (90cm) 5 (90cm) 5 (90cm) 5 (90cm) Âge minimum 6 8 10 12 14 17 20 40 50 60 Âge maximum 7 9 11 13 16 19 39 49 59 +
Cest lannée de naissance qui détermine la catégorie dans laquelle entre un jeune, et reste la même tout au long dune saison, calquée (en France et en Suisse, tout du moins) sur le calendrier scolaire.
Toutefois, à partir de lannée 2016, un changement est apparu dans les catégories dâge. En effet, afin de respecter les normes européennes, lescrime française a dû transformer son fonctionnement concernant ces catégories.
Les équivalences sont les suivantes3:
Ancienne catégorie dâge Moustique Poussin Pupille Benjamin Minime Cadet Junior Senior Vétéran 1 Vétéran 2 Vétéran 3 Vétéran 4 Nouvelle catégorie dâge (2016 - 2017) M5 M7 M9 M11 M14 M17 M20 Senior Vétéran 1 Vétéran 2 Vétéran 3 Vétéran 4 Nouvelle catégorie dâge (2017+) M5 M7 M9 M11 M13 M15 M17 M20 Senior Vétéran 1 Vétéran 2 Vétéran 3 Vétéran 4
Les catégories dâge à partir de la saison 2017 - 2018 sont les suivantes:
Catégories dâge M5 M7 M9 M11 M13 M15 M17 M20 Sénior Vétéran 1 Vétéran 2 Vétéran 3 Vétéran 4 Taille de la lame 0 (77cm) 0 (77cm) 0 (77cm) 2 (82cm) 2 (82cm) 5 (90cm) 5 (90cm) 5 (90cm) 5 (90cm) 5 (90cm) 5 (90cm) 5 (90cm) 5 (90cm) Âge minimum 5 7 9 11 13 15 17 20 39 49 59 69 Âge maximum 4 6 8 10 12 14 16 19 38 48 58 68
Universalisation
Jadis, lescrime était un sport pour l’élite qui a commencé au début duxixesiècleconcentrée sur quelques pays européens. Depuis son apparition aux Jeux olympiques de 1896, trois pays se partagent la majorité des médailles: laFrance, lItalieet l’Allemagne. Maintenant lescrime est constituée de sportifs de tout niveau social.
Au sortir de la deuxième guerre mondiale, les pays de l’Europe de lEst, guidés par une gestion idéologique du sport ont commencé à sintéresser à lescrime. Rejoignant laHongriequi a une longue tradition au sabre, l’URSS, laPologne, et dans une moindre mesure laRoumanie, sont venues concurrencer sérieusement les pays occidentaux sur les podiums.
Louverture sur le monde est tardive. Elle a commencé dans lesannées 1950par lapparition de tireurscoréensetchinoismais les résultats de ces derniers sont pour beaucoup dus à quelques individualités.
L’Amérique a fait une entrée encore plus tardive sur les pistes descrime. Si l’on excepte Cuba grâce au championRamón Fonstet à ses fleurettistes desannées 1990, lesÉtats-Unisnont commencé par émerger que dans la deuxième moitié des années 1990, après la chute du monde communiste et en partie grâce au recrutement de nombreuxmaîtres darmes.
L’Afrique reste peu représentée au niveau mondial. Seul l’ÉgyptienAlaaeldin Abouelkassemparvient à remporter la médaille dargent de l’épreuve individuelle defleuretauxJeux olympiques dété de 2012organisés àLondres, offrant à l’Égypteet au continent africain sa première médaille de la discipline dans une compétition mondiale. Il existe également des tireurs de bon niveau notamment enTunisieou enAlgérie.
Pratique féminine
LescrimeuseitalienneElisa Di Franciscapendant une compétition.Lescrime de compétition elle-même, née de limitation desduelsentre hommes, se développe auxxesiècledans une certaine forme de respect des traditions relatives aux questions dhonneur, dont les femmes étaient en règle générale exclues. Aussi a-t-il existé des réticences face à la pratique féminine de lescrime4. Toutefois, par ses combinaisons couvrant lensemble du corps, lescrime rencontrait les critères de décence imposées aux femmes au début duxxesiècle, ce qui facilita leur accession à ce sport.
Les épreuves descrime souvrent aux femmes lors desJeux olympiques dété de 1924àParis, soit plus tôt que dautres disciplines du sport féminin4, mais 28 ans après lescrime masculine, inscrite dentrée au programme des premiersJeux, lesJeux de 1896àAthènes. Les épreuves descrime aux Jeux dété de 1924comprennent en effet dufleuretindividuel pour les femmes. LaDanoiseEllen Osiierest la première championne olympique. LaBritanniqueGladys Davieset une autre Danoise,Grete Heckscher, sont les deux autres concurrentes du premier podium olympique féminin de lhistoire.
Une seconde épreuve de fleuret, cette fois par équipes, est ajoutée auxJeux olympiques dété de 1960àRomeet voit lUnion soviétiquesimposer devant laHongrieet lItalie, trois pays qui ont par ailleurs les meilleurs bilans masculins de lescrime lors de ces Jeux.
Larrivée des autres armes au programme olympique est plus tardive. Lépéeest inscrite auxJeux olympiques dété de 1996àAtlanta4, où laFrançaiseLaura Flesselsimpose à la fois en individuel et par équipes. Lesabreest, quant à lui, intégré auxJeux olympiques dété de 2004àAthènes, mais seulement pour une compétition individuelle que gagne lAméricaineMariel Zagunis. Il faut attendre lesJeux olympiques dété de 2008àPékinpour que les trois armes fassent lobjet dune épreuve féminine par équipes, situation qui prévaut dès lesJeux de 1920chez les hommes.
Valeurs
- Philosophiquement, lerespectde l’autre, le respect des règles et lecouragesont des valeurs primordiales de lescrime: les tireurs se saluent avant l’assaut, et puis une fois lassaut terminé ils se remercient lun lautre et se serrent la main avant de se quitter. Dailleurs si lun des tireurs ne respecte pas cette règle (jette son masque, ne salue pas son adversaire,etc.) il risque une exclusion pour toute la saison.
- Intellectuellement, lamaîtrise de soiet la créativité sont également à la base de ce sport. Lors dun assaut, des qualités d’anticipation, délaboration dun projettactiquede précision sont sollicitées en permanence.
- Physiquement, l’escrime exige, et contribue à, une grandesouplesse, l’acquisition deréflexes, une flexibilité et une rapidité dans tous les mouvements. La coordination inter-segmentaire, une grande force statique et explosive au niveau des membres inférieurs associés à de l’endurance, font de l’escrime de compétition l’une des activités sportives les plus éprouvantes.
L’escrime contribue à développer et renforcer ces valeurs, dans une harmonie du corps et de lesprit.
Armes[
De haut en bas: fleuret, épée, sabre.L’escrime sportive contemporaine utilise trois armes différentes: le fleuret, l’épée et le sabre. Cette escrime aux trois armes sest constituée à la fin duxixesiècle. Toutes ces armes sont présentes aux compétitions de niveau olympique (le sabre féminin a débuté aux Jeux olympiques dAthènes en 2004).
La lame de l’arme adulte est par convention dite lameno5. Pour les enfants, le poids et la taille de larme sont adaptés. Les poussins et pupilles utilisent une lameno0 de 77cm, les benjamins une lame de tailleno2 de 82cm.
Dans les académies classiques, on enseigne le maniement d’armes d’escrime historique et d’escrime médiévaletelles que la grande canne, larapière, l’épée bâtarde(appelée également épée une main et demie), ladagueet les différents types de boucliers (targe, écu, rondache…). Il est possible de pratiquer l’escrime ancienne en utilisant des accessoires: vestimentaires, comme la cape, ou divers, comme une lampe.
longueur max longueur de la lame poids max Fleuret 110cm 90cm 500g Épée 110cm 90cm 770g5 Sabre 105cm 88cm 500g
Fleuret
En rouge, aire de touche au fleuret, règlement FIE 2009.Le fleuret a été créé auxviiesièclepour servir darme dentraînement et détude. Cest la seule arme qui ne soit jamais sortie des salles descrime (contrairement au sabre qui a servi sur les champs de bataille et lépée qui a été utilisée pour le duel).
Cest une arme légère — 500grammes pour une longueur de 110cm— et flexible dont la section de lame est rectangulaire. La touche se fait avec la pointe uniquement.
Le fleuret est une arme détude, il est en général la première arme enseignée aux débutants, bien quelle soit aussi pratiquée en compétition. En fait, le choix de la première arme enseignée dépend du club et du maître darmes. Son nom vient de la fleur de laine, autrefois enroulée au bout de la lame pour éviter les blessures. Dans le passé, les femmes nétaient autorisées à tirer quau fleuret et la légèreté de larme en rendait son maniement aisé pour les enfants. De nos jours, bien quil soit conseillé dapprendre au moins les principes fondamentaux du fleuret, les escrimeurs peuvent commencer avec nimporte laquelle des trois armes.
Laire de touche au fleuret est restreinte, cest un héritage du temps où les équipements de sécurité étaient limités. Les coups au visage étant auparavant dangereux faute de masque, la tête nest pas une cible valide. Laire fut réduite au tronc seul, zone où les coups portés seraient potentiellement les plus dangereux si les armes nétaient pas, fort heureusement, neutralisées. Au fleuret, comme au sabre, il est strictement interdit de "substituer"6une surface valable (tronc) par une surface non valable (ex. bras ou tête).
Le règlement international de 2009 dispose que la bavette (partie sous le masque) doit être conductrice5.
Assaut au fleuret lors des jeux panaméricains.Le fleuret est une arme destoc seulement. Laction offensive de cette arme sexerce donc par la pointe et par la pointe seule. Comme au sabre, on doit respecter des conventions lors dun assaut. Il ny a donc pas de «coup double». En cas de touches simultanées, la touche est accordée au tireur qui avait la priorité. Cette priorité dépend de laphrase darmesdéterminée par la convention du fleuret. Si aucun des tireurs navait la priorité, aucune touche nest accordée.
Dans les petites catégories, la pointe protégée par un composant, en forme de bille en caoutchouc appelée «mouche», permet les assauts courtois sans risque de blessure durant lentraînement descrime.
Dans les grandes catégories, larme à «pointe sèche» a été remplacée par une arme électrique dont le bout se termine par une «tête de pointe» (sorte de bouton métallique sur ressort) qui, reliée à lappareil, permet dindiquer les touches pendant lassaut.
Au fleuret, il faut 500grammes de pression sur le bouton pour quune lampe sallume indiquant que ladversaire a été touché (soit verte ou rouge dans une partie valable ou blanche dans une partie non valable).
Philippe Omnès, célèbre fleurettiste français des années 1980-1990, définit ainsi son arme favorite:
la poignets du fleuret est en forme de pistolet«À mon sens, le fleuret est larme de référence de lescrime. La maîtrise technique que nécessite sa pratique est tout dabord un handicap, mais à terme se retrouve être un atout pour profiter pleinement de lescrime. Car cest à travers la technique du fleuret quapparaît le mieux la phrase darmes, véritable conversation entre les tireurs par lintermédiaire des lames. Le rythme des assauts de fleuret peut être retenu, comme à lépée, ou au contraire très vif, comme au sabre7.»
Épée
En rouge, aire de touche à l’épée.L’épée moderne a été inventée auxixesiècle afin de se battre en duel. C’est une arme d’estoc uniquement. On utilisa auparavant, à partir duxviesiècle, larapière, qui a ensuite évolué enépée de coursousLouis XIV.
Assaut dépée auxChampionnats dEurope descrime 2007.Laction offensive de cette arme s’exerce donc par la pointe et par la pointe seule. Cest une arme plus lourde—750gpour une longueur de 110cmmaximum (poignée dune longueur de 20cmmaximum)—et moins flexible que le fleuret, et sa lame est de section triangulaire. La surface valable comprend tout le corps du tireur, y compris ses vêtements et son équipement.
Lorsque les deux tireurs sont touchés simultanément, et que lappareil enregistre valablement ces deux touches (pas plus de 0,25seconde d’écart entre les deux touches), il y a «coup double», c’est-à-dire un point pour chacun.
L’épée possède deux fils électriques, tous les deux collés à la lame, qui connectent le bouton à l’extrémité de l’épée aux deux des trois prises qui se trouvent à l’intérieur de la coque.
Cette arme est dite «non conventionnelle» car elle n’obéit pas à des règles de priorité comme le fleuret et le sabre: les conditions et les règles du combat sont donc très similaires à celles des anciensduels.
Éric Srecki, épéiste émérite, définit l’épée ainsi:
«L’épée, cest l’arme où les phases d’attente, de préparation sont les plus longues; l’observation de l’adversaire peut sembler «s’éterniser» lorsqu’on est néophyte, mais il s’agit en fait de contourner la défense de ladversaire et de sengager dans la faille […] Cest donc l’arme de la patience, où les nerfs sont mis à rude épreuve»
—Cours descrime8
Une épée à poignée droite.
Sabre
En rouge, aire de touche au sabre.Le sabre est une arme destoc, detaille9(coup porté avec le tranchant de la lame) et decontre-taille(coup porté avec le dos de la lame); les coups du plat de la lame sont aussi valables. Cest une arme conventionnelle comme le fleuret9: le sabre répond aux mêmes règles dengagement (conventions) que le fleuret, donnant la priorité à lattaquant, et de même légèreté — 500gpour une longueur totale de 105cmmaximum10. En cas de touches simultanées, larbitre décide daccorder la priorité à un des tireurs, ou à aucun des deux. Cette priorité dépend de la «phrase darmes» et des conventions du sabre. La surface valable pour le sabre est tout ce qui se trouve au-dessus de la taille (à lexception des 2 mains), car cette arme nous vient de la cavalerie, et quil était dans ce cas très difficile de toucher en dessous de la taille. Au sabre, comme au fleuret, il est strictement interdit de «substituer»6une surface valable par une surface non valable. Contrairement au fleuret et à lépée, les passes avant (croisement des jambes en un rapide mouvement vers lavant) sont interdites (elles étaient autorisées mais ont été supprimées du fait que les déplacements des sabreurs se rapprochaient trop de la course).
Le sabre est une arme dont les assauts sont très difficiles à effectuer par des néophytes, la priorité donnée à lattaque associée à la relative facilité pour toucher son adversaire rendant les combats très rapides.
Jean-François Lamour, sabreur émérite (il a été deux fois champion olympique, à lépreuve individuelle, àLos AngelesetSéoul, en même temps quechampion du monde individuel) et ancien Ministre des Sports, définit dailleurs le sabre de cette manière:
«“Assaut” est certainement le mot qui convient le mieux à la discipline du sabre. Plus quau fleuret ou à lépée, cest dans cette arme que lescrimeur se trouve dans la nécessité de fondre sur son adversaire en ayant, par feinte et préparation interposées, préparé le geste final.
Il ny a donc pas ou peu de repos pour le sabreur (...) Adaptation et explosion, voilà ce quun sabreur doit toujours avoir en tête quand il monte en piste11.».
Assauts
Les trois armes se pratiquent suivant des conventions qui leur sont propres. Les grandes différences sont: la surface valable, la manière de toucher ladversaire, et la forme et le poids de larme. Les règles de priorité dattaque divergent également. Aux trois armes il est strictement interdit de porter des coups avec la coquille ou dutiliser le bras non armé à quelque fin que ce soit.
Piste
Une piste descrime mesure 14mètres de long sur 1,5 à 2mètres de large12. Elle est marquée par des lignes perpendiculaires en divers endroits (centre de la piste, ligne de mise en garde, et limite arrière, outre les 2 derniers mètres doivent être clairement identifiés). Si untireursort par lun des bords latéraux de la piste, laction est interrompue et les tireurs se remettent en garde en ayant néanmoins fait avancer dun mètre ladversaire du tireur qui est sorti; ce dernier devant donc reculer et se remettre à distance. Si untireursort des deux pieds par le bout arrière de la piste, il est considéré comme touché.
Au bord de la piste, un dispositif électrique complexe assure le décompte des touches au cours de lassaut. Ce dispositif se compose dun appareil central, de deux enrouleurs (un par tireur) et de fils conducteurs. Lappareil central est relié aux enrouleurs, situés de part et dautre de la piste, eux-mêmes reliés aux tireurs. Le système denroulement du fil conducteur permet de ne pas encombrer la piste car le fil reste tendu en permanence, sans pour autant réduire la mobilité du tireur vers lavant. Le circuit électrique est complété par un fil de corps qui passe sous la veste du tireur, contre son flanc et par la manche du bras armé, branché dans une prise située derrière la coquille de larme. Au fleuret et à lépée, le bouton situé à lextrémité de la lame (latête de pointe) a un rôle dinterrupteur qui permet de compléter le circuit électrique. Au sabre, dans les épreuves de haut niveau, le fil est remplacé par un boîtier électronique qui transmet à travers les airs le signal à lappareil denregistrement des touches.
Lappareil électrique dispose de quatre lumières; la lumière sallume du côté du tireur qui touche. La lumière verte ou la lumière rouge (chaque tireur a sa couleur) indique quune touche valable a été portée. Les lumières blanches (une pour chaque tireur) indique quune touche a été porté mais sur une zone non valable (exclusivement pour le fleuret). Pour lépée, aucune lumière blanche ne sallume. Les escrimeurs sont eux-mêmes reliés au système par le fil tendu grâce aux enrouleurs. Pour juger la matérialité de la touche, seule lindication de lappareil de contrôle fait foi. En aucun cas larbitre ne peut déclarer un tireur touché sans que lappareil ait régulièrement enregistré la touche, sauf dans les cas de sanctions (sortie arrière de la piste des deux pieds ou carton rouge pour une faute, (cf. Règlement technique FIE)).
La piste sur laquelle les tireurs évoluent est conductrice et reliée à lappareil comptant les points, il est donc impossible de porter une touche au sol à moins de toucher en dehors de la piste. Les tireurs ont interdiction formelle de laisser traîner la pointe de leur arme sur la piste durant lassaut.
Équipement du tireur
Léquipement des tireurs est composé, dans toutes les armes:
- dun pantalon de même résistance que la veste;
- dune veste de tissu dont la résistance doit dépasser 350 newtons/cm2, et 800 pour les compétitions internationales;
- dune sous-cuirasse, qui couvre en "double" le côté du buste mis en avant et le début du bras armé, afin de parer à un déchirement de la couture située sous laisselle de la veste. Sa résistance est également de 800 newtons/cm2;
- dun masque en grille métallique, doté dune collerette qui recouvre largement le col de la veste et évite une frappe au cou. 800 newtons et 1600 pour les compétitions internationales;
- dun gant muni de coussinets qui protège la main armée et recouvre partiellement la manche sur lavant-bras, pour éviter que la lame rentre dans la veste et frappe au coude;
- dune paire de chaussettes hautes et épaisses pour protéger les chevilles, les tibias et les mollets;
- dun bustier pour les femmes, protégeant la poitrine, qui peut se constituer de deux coques métalliques à disposer soi-même, ou plus communément dune sorte de plastron en plastique rigide. Cet équipement nest pas autorisé chez les hommes.
Arbitrage
Larbitre descrime veille au bon déroulement de lassaut. Il appelle les tireurs sur la piste, vérifie la conformité de leur matériel13,14(sous cuirasse, tête de pointe, etc.) et manipule le chronomètre et, le cas échéant, le tableau de décompte des points ou la feuille de match. Il est seul habilité à accorder ou refuser une touche, à constater une faute et à sanctionner en conséquence. Un tireur peut cependant faire appel à une instance supérieure, le directoire technique de la compétition, pour vérifier un point litigieux du règlement. La décision du directoire surpasse celle de larbitre qui doit la faire appliquer. Dans les épreuves de haut niveau, larbitre est assisté dassesseurs qui ont un rôle consultatif, mais non décisionnel; au fleuret et au sabre, larbitrage vidéo peut-être demandé pour résoudre un litige concernant les questions de priorité. Il est également utilisé à lépée pour contester la validité dune touche.
Larticle t.170 du règlement technique de laFIEdéfinit les fautes et les sanctions appropriées. Les fautes sont échelonnées en quatre groupes de gravité croissante, le premier groupe contenant les fautes mineures et le quatrième les fautes les plus graves. Les fautes sont sanctionnées par trois types de cartons.
- Le carton jaune, qui a valeur davertissement. Deux cartons jaunes valent un carton rouge.
- Le carton rouge, qui pénalise dune touche le tireur fautif, donnée en compensation à son adversaire.
- Le carton noir, plus rare, exclut le tireur fautif de la compétition et lui inflige une suspension de deux mois de toute compétition descrime15.
Larbitre inflige ces sanctions selon le barème suivant:
Groupes 1refaute 2efaute 3efaute Premier groupe Jaune Rouge Rouge Deuxième groupe Rouge Rouge Rouge Troisième groupe Rouge Noir Quatrième groupe Noir
Les fautes du premier groupe constituent des atteintes aux règles mineures ou accidentelles (bousculade, corps à corps intentionnel, etc.), les fautes du deuxième groupe des fautes intentionnelles (coup brutal, touche portée volontairement hors de ladversaire), les fautes du troisième groupe des fautes de nature à perturber lordre. Les fautes du quatrième groupe rassemblent des fautes graves de nature diverse: comportement antisportif, tricherie, refus de saluer ladversaire, etc. Les cartons sont cumulables, un tireur qui a reçu un carton rouge ne peut donc plus recevoir de carton jaune, même sil na pas commis de faute du premier groupe.
Structure dune compétition
Si à lentrainement le brassage des catégories est monnaie courante, voire encouragé, il nen est pas de même en compétition, où les catégories dâges sont très strictes. Le surclassement, cest-à-dire la possibilité pour un tireur deffectuer une compétition dune catégorie dâge directement supérieure à la sienne, voire, plus rarement, le double surclassement (2 catégories au-dessus) est autorisé. Linverse est en revanche interdit, à lexception des Vétérans qui peuvent continuer à participer aux compétitions Sénior, la raison principale étant bien souvent le faible nombre de compétiteurs dans cette catégorie.
La structure habituelle d’une compétition individuelle se compose de deux parties. La première partie est une phase de poules de 6 à 7 tireurs, selon le nombre dinscrits, permettant dobtenir un classement révélateur du niveau des escrimeurs en présence. Certaines compétitions non-officielles utilisent un système à deux tours de poules, le premier servant à composer des poules plus équilibrées pour le second tour, qui serviront quant à elles à composer le tableau éliminatoire. Sil ny a quun seul tour de poule, celui-ci est directement utilisé pour composer le tableau. Dans ces poules, chaque tireur rencontre tour à tour chacun des autres tireurs de ce groupe, lors dassaut en 5 touches, lensemble du match ne dépassant pas les 3 minutes sauf pour le sabre, qui nest jamais chronomètré16. Lors des principales compétitions internationales, les tournois de lacoupe du monde descrimeet leschampionnats du monde descrime, les seize premiers tireurs du classement international inscrits dans la compétition sont exemptés de ce tour de poule. À la discrétion des organisateurs, un pourcentage allant de 20% à 30% des engagés est directement éliminé après ce tour de poules. Pour les compétitions vétérans, il ny a souvent aucun éliminé après le tour de poule. Tous les tireurs se retrouvent en tableau.
La seconde partie est une compétition avec un tableau par élimination directe établi à partir du classement à l’issue des poules. Les assauts se déroulent en 15 touches (10 pour les vétérans, et les minimes [13-14 ans] et 8 pour les benjamins), rythmés en trois tiers temps de trois minutes (2 mi-temps pour les assauts en 10 touches). Entre ces tiers-temps, une minute de repos est alloué au tireur, qui a la possibilité sil le souhaite de sentretenir avec son maître darmes. Au sabre, le match est divisé en deux temps, séparés par le moment où lun des tireurs marque la huitième touche. Le vainqueur est celui qui atteint le premier les 15 touches ou, le cas échéant, se trouve en tête à la fin du temps réglementaire.
Au fleuret et à lépée, durant les deux phases, si le temps réglementaire est écoulé alors que les deux adversaires sont à égalité de score, une" alt="BREVET PREVOT DESCRIME TOULOUSE 14 NOVEMBRE 1884 F. LUSSAN épée offres fleuret sabre" width="527" height="527" />
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" BREVET de Prévôt DESCRIMETOULOUSE14 NOVEMBRE 1884François LUSSANélève de Mr BAILLY maître darmessigné desMaitres descrime des :18e régiment dartillerieBORDES 20e régiment dinfanterie11e régiment de DragonsFABRE lieutenant 23e Régiment dartillerieCapitaine 126e régiment dinfanterie
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Escrime
Escrime
Données clés Fédération internationale FIE(1913) Sport olympique depuis 1896
Finale du trophée Monal 2012 àParis.modifier
Escrime - publicité française de 1877.L’escrimeest unsport de combat. Il s’agit de l’artde toucher un adversaire avec la pointe ou le tranchant (estoc et taille) d’unearme blanchesur les parties valables sans être touché.
On utilise trois types darmes: l’épée(discipline olympique depuis 1900 pour les hommes et 1996 pour les femmes), lesabre(discipline olympique depuis 1896 pour les hommes et 2004 pour les femmes) et lefleuret(discipline olympique depuis 1896 pour les hommes et 1924 pour les femmes). Ces trois armes sont sexuées: épée féminine et masculine, fleuret féminin et masculin et sabre féminin et masculin. Les épreuves sont individuelles ou par équipes. Elles sont donc au nombre de douze.
Lescrime est lun des sports où lefrançaisest la langue officielle: chaque pays utilise sa langue pour les compétitions nationales, mais le français est obligatoire pour l’arbitrage dans les compétitions internationales («En garde! Prêts? Allez! Halte!») L’arbitre dispose, en plus, d’un code de signe pour expliquer chaque phrase d’armes.
Cet article se limite au caractèresportifde l’escrime. Pour en apprendre davantage sur le côté artistique de cette discipline, voir l’articleescrime artistique.
Histoire
Si l’on considère l’escrime comme l’art de manier les armes de poing, son histoire commence à l’aube de l’humanité. Dès l’Antiquité, les témoignages de combats à larme blanche sont nombreux, à linstar desbas-reliefségyptiens du temple deRamsès IIIàMédinet Habou.
La conception moderne de l’escrime apparaît en même temps que larme à feu. Jusque-là, les techniques devaient sadapter aux protections que portait ladversaire et notamment lacotte de maillesou larmure. Avec lapparition de la poudre, la course en avant entre loutil offensif, lépée, et la protection, l’armure, perd sa raison d’être: larme à feu rend caduque larmure, et même dangereuse, car ralentissant le mouvement de la cible. Lépée devient alors plus fine et plus légère.
L’histoire de l’escrime peut être partagée en deux étapes: la première est la marque d’un glissement progressif de l’activité guerrière vers une forme dart martialoù le beau geste et l’élégance morale lemportent; la deuxième est un nouveau glissement, plus rapide celui-là, entre lart martial et la pratique sportive contemporaine.
Étymologie
En bas latin, escrime se disaitschermareet en italienscherma; ces mots donnèrent en ancien français, les verbes «escremir» et «escremier», qui signifiaient combattre, tirer des armes. Plus récemment le mot «escrime» proviendrait du scandinaveskrimen, ou de l’allemand médiévalskremen, signifiant «art de se défendre». On peut définir lescrime comme lart de se servir des armes de tranchant et de pointe pour se défendre et pour toucher ladversaire.
Origine
Des épées médiévales.Cest durantle siècle deSaint Louisqu’apparaissent dans les écrits les premiersmaîtres darmes professionnels[réf.nécessaire]. On reconnaît alors que manier l’épée nécessite un enseignement à la fois théorique et pratique, et cet enseignement est recherché par la noblesse, qui risque fréquemment sa vie sur le champ de bataille, et qui est la seule à pouvoir prétendre à la possession dune belle épée de qualité.
L’escrime médiévaleétonne surtout par la richesse de son répertoire, contrairement aux idées reçues qui ne laissent place dans l’imaginaire contemporain quà des épées énormes et des boucliers lourds et encombrants en acier. On y pratique quasiment toutes les armes blanches, donc tranchantes, perforantes ou contondantes, possibles: l’épée, la masse, le marteau de guerre, la lance, la hache, la dague et le poignard, entre autres. La maîtrise de toutes ces armes découle directement dune pratique de lescrime quasi exclusivement sur les champs de bataille. Toujours à lopposé des idées reçues, le guerrier médiéval est assez rapide (cette qualité a toujours été à la base de lescrime) et beaucoup plus libre de ses mouvements quon ne le pense.
DesFechtbücher(Traités descrime, en allemand) ont été écrits duXIVeauXVIesiècle par plusieurs maîtres germaniques; les plus célèbres sontJohannes Liechtenauer, le maître incontesté duxivesiècle, etHans Talhoffer, maître suisse auxvesiècle. Ils montrent que la pratique de lescrime est alors mixte, bien que minoritaire de la part des femmes, et elle fait l’objet de présentations spécifique dans ces traités. Cette théorisation de la pratique féminine disparaît deux siècles plus tard, avec les maîtres d’armes français, à l’époque où lescrime en tant que sport se différencie de lescrime de combat1.
Des écoles privées de maniement des armes, en relation plus ou moins constante les unes avec les autres, apparaissent dans leSaint-Empire romain germanique: àZurich, àBâle, àRatisbonne, et dans un grand nombre de villes libres d’Allemagne. On y enseigne l’escrime médiévale classique.
C’est enItalieque de nouveaux maîtres, inventifs et avant-gardistes, font leur apparition au tournant desXIVeetXVesiècles: notammentFiore dei Liberi(1350–1420), courtisan du duc dEste. Fiore dei Liberi publie en 1410 un traité d’escrime qui va progressivement uniformiser à l’échelle européenne le maniement des armes: il s’agit de son unique œuvre, leFlos Duellatorum. Il est considéré comme le fondateur de l’école italienne.
Rapière, première moitié duxviiesiècle.Auxvesièclelescrime connaît sa première révolution avec l’invention de larapière. Cette arme, exceptionnelle pour son époque à tous les points de vue, va complètement transformer l’approche de la discipline. C’est le premier pas vers une escrime de loisir: il sagit des premiers concours et compétitions descrime, qui prennent la suite des anciens tournois pour une noblesse qui voit les derniers feux de la chevalerie. La rapière apparaît en Espagne vers 1470. Son nom est dérivé de l’espagnolespada ropera, c’est-à-dire «épée que l’on porte avec ses vêtements»; plus simplement, il s’agit de la première épée de ville.
Durant lexvesiècle, la rapière, dont l’usage se répand en Méditerranée, est notamment importée en Italie. Les maîtres italiens connaissent l’arme mais pas son maniement; ils réinventent complètement, de leur côté, la façon d’utiliser la rapière selon l’essai deCamillo Agrippa. Elle sallonge (1,10m), sa pointe s’affine et sa lame s’étrécit. Arme polyvalente, elle permet avec autant daisance de porter des coups destoc et de taille.
La rapière, en fait, répond à l’apparition des armes à feu. Ces dernières ayant provoqué la disparition progressive des armures, qui ne peuvent les contrer, les armes blanches peuvent aussi s’affiner et préférer la finesse et la rapidité à la force brutale. Son usage se répand progressivement dans toute l’Europe de l’Ouest: dans les années 1490–1500, elle arrive en France à la suite des guerres dItalie qui ont également amené la Renaissance dans ce même pays; elle apparaît en Angleterre et en Allemagne vers 1515.
En France, la codification de l’escrime, la définition de ses termes et lorganisation dune pédagogie de lescrime eu lieu au cours duxviiesièclepar des maîtres d’armes tels que Le Perche du Coudray, Besnard ou Philibert de la Touche. L’absence de masque de protection à treillis métallique conduit à lélaboration de laphrase darmes.
Sport
Présentation devant le PrésidentFélix FaureauPalais de lÉlyséeen 1895.Les règles actuelles nont été définitivement fixées que très tardivement. Il a fallu que soit créée la Fédération Internationale d’Escrime (FIE) pour que les règles soient enfin acceptées par tous les pays. En juin 1914, la FIE réunie en commission àParisrédige les règlements des trois armes mettant fin à quinze ans de polémiques couronnées par le boycott de la France des épreuves descrime aux Jeux Olympiques de Stockholm en 19122.
Anja Fichtel(à droite) aux championnats du monde en 1993.Le fleuret et le sabre masculin sont armes olympiques dès les premiers Jeux Olympiques en1896. Lépée masculine le devient en1900. La première arme féminine est le fleuret; elle intègre le programme olympique en1924. Ce nest quen1996que lépée féminine devient arme olympique et en2004que lon voit lapparition du sabre féminin.
Outre la distinction par sexe, lescrime connaît des catégories dâge qui sont:
Catégorie dâge Poussin Pupille Benjamin Minime Cadet Junior Senior Vétéran 1 Vétéran 2 Vétéran 3 Taille de la lame 0 (77cm) 0 (77cm) 2 (82cm) 5 (90cm) 5 (90cm) 5 (90cm) 5 (90cm) 5 (90cm) 5 (90cm) 5 (90cm) Âge minimum 6 8 10 12 14 17 20 40 50 60 Âge maximum 7 9 11 13 16 19 39 49 59 +
Cest lannée de naissance qui détermine la catégorie dans laquelle entre un jeune, et reste la même tout au long dune saison, calquée (en France et en Suisse, tout du moins) sur le calendrier scolaire.
Toutefois, à partir de lannée 2016, un changement est apparu dans les catégories dâge. En effet, afin de respecter les normes européennes, lescrime française a dû transformer son fonctionnement concernant ces catégories.
Les équivalences sont les suivantes3:
Ancienne catégorie dâge Moustique Poussin Pupille Benjamin Minime Cadet Junior Senior Vétéran 1 Vétéran 2 Vétéran 3 Vétéran 4 Nouvelle catégorie dâge (2016 - 2017) M5 M7 M9 M11 M14 M17 M20 Senior Vétéran 1 Vétéran 2 Vétéran 3 Vétéran 4 Nouvelle catégorie dâge (2017+) M5 M7 M9 M11 M13 M15 M17 M20 Senior Vétéran 1 Vétéran 2 Vétéran 3 Vétéran 4
Les catégories dâge à partir de la saison 2017 - 2018 sont les suivantes:
Catégories dâge M5 M7 M9 M11 M13 M15 M17 M20 Sénior Vétéran 1 Vétéran 2 Vétéran 3 Vétéran 4 Taille de la lame 0 (77cm) 0 (77cm) 0 (77cm) 2 (82cm) 2 (82cm) 5 (90cm) 5 (90cm) 5 (90cm) 5 (90cm) 5 (90cm) 5 (90cm) 5 (90cm) 5 (90cm) Âge minimum 5 7 9 11 13 15 17 20 39 49 59 69 Âge maximum 4 6 8 10 12 14 16 19 38 48 58 68
Universalisation
Jadis, lescrime était un sport pour l’élite qui a commencé au début duxixesiècleconcentrée sur quelques pays européens. Depuis son apparition aux Jeux olympiques de 1896, trois pays se partagent la majorité des médailles: laFrance, lItalieet l’Allemagne. Maintenant lescrime est constituée de sportifs de tout niveau social.
Au sortir de la deuxième guerre mondiale, les pays de l’Europe de lEst, guidés par une gestion idéologique du sport ont commencé à sintéresser à lescrime. Rejoignant laHongriequi a une longue tradition au sabre, l’URSS, laPologne, et dans une moindre mesure laRoumanie, sont venues concurrencer sérieusement les pays occidentaux sur les podiums.
Louverture sur le monde est tardive. Elle a commencé dans lesannées 1950par lapparition de tireurscoréensetchinoismais les résultats de ces derniers sont pour beaucoup dus à quelques individualités.
L’Amérique a fait une entrée encore plus tardive sur les pistes descrime. Si l’on excepte Cuba grâce au championRamón Fonstet à ses fleurettistes desannées 1990, lesÉtats-Unisnont commencé par émerger que dans la deuxième moitié des années 1990, après la chute du monde communiste et en partie grâce au recrutement de nombreuxmaîtres darmes.
L’Afrique reste peu représentée au niveau mondial. Seul l’ÉgyptienAlaaeldin Abouelkassemparvient à remporter la médaille dargent de l’épreuve individuelle defleuretauxJeux olympiques dété de 2012organisés àLondres, offrant à l’Égypteet au continent africain sa première médaille de la discipline dans une compétition mondiale. Il existe également des tireurs de bon niveau notamment enTunisieou enAlgérie.
Pratique féminine
LescrimeuseitalienneElisa Di Franciscapendant une compétition.Lescrime de compétition elle-même, née de limitation desduelsentre hommes, se développe auxxesiècledans une certaine forme de respect des traditions relatives aux questions dhonneur, dont les femmes étaient en règle générale exclues. Aussi a-t-il existé des réticences face à la pratique féminine de lescrime4. Toutefois, par ses combinaisons couvrant lensemble du corps, lescrime rencontrait les critères de décence imposées aux femmes au début duxxesiècle, ce qui facilita leur accession à ce sport.
Les épreuves descrime souvrent aux femmes lors desJeux olympiques dété de 1924àParis, soit plus tôt que dautres disciplines du sport féminin4, mais 28 ans après lescrime masculine, inscrite dentrée au programme des premiersJeux, lesJeux de 1896àAthènes. Les épreuves descrime aux Jeux dété de 1924comprennent en effet dufleuretindividuel pour les femmes. LaDanoiseEllen Osiierest la première championne olympique. LaBritanniqueGladys Davieset une autre Danoise,Grete Heckscher, sont les deux autres concurrentes du premier podium olympique féminin de lhistoire.
Une seconde épreuve de fleuret, cette fois par équipes, est ajoutée auxJeux olympiques dété de 1960àRomeet voit lUnion soviétiquesimposer devant laHongrieet lItalie, trois pays qui ont par ailleurs les meilleurs bilans masculins de lescrime lors de ces Jeux.
Larrivée des autres armes au programme olympique est plus tardive. Lépéeest inscrite auxJeux olympiques dété de 1996àAtlanta4, où laFrançaiseLaura Flesselsimpose à la fois en individuel et par équipes. Lesabreest, quant à lui, intégré auxJeux olympiques dété de 2004àAthènes, mais seulement pour une compétition individuelle que gagne lAméricaineMariel Zagunis. Il faut attendre lesJeux olympiques dété de 2008àPékinpour que les trois armes fassent lobjet dune épreuve féminine par équipes, situation qui prévaut dès lesJeux de 1920chez les hommes.
Valeurs
- Philosophiquement, lerespectde l’autre, le respect des règles et lecouragesont des valeurs primordiales de lescrime: les tireurs se saluent avant l’assaut, et puis une fois lassaut terminé ils se remercient lun lautre et se serrent la main avant de se quitter. Dailleurs si lun des tireurs ne respecte pas cette règle (jette son masque, ne salue pas son adversaire,etc.) il risque une exclusion pour toute la saison.
- Intellectuellement, lamaîtrise de soiet la créativité sont également à la base de ce sport. Lors dun assaut, des qualités d’anticipation, délaboration dun projettactiquede précision sont sollicitées en permanence.
- Physiquement, l’escrime exige, et contribue à, une grandesouplesse, l’acquisition deréflexes, une flexibilité et une rapidité dans tous les mouvements. La coordination inter-segmentaire, une grande force statique et explosive au niveau des membres inférieurs associés à de l’endurance, font de l’escrime de compétition l’une des activités sportives les plus éprouvantes.
L’escrime contribue à développer et renforcer ces valeurs, dans une harmonie du corps et de lesprit.
Armes[
De haut en bas: fleuret, épée, sabre.L’escrime sportive contemporaine utilise trois armes différentes: le fleuret, l’épée et le sabre. Cette escrime aux trois armes sest constituée à la fin duxixesiècle. Toutes ces armes sont présentes aux compétitions de niveau olympique (le sabre féminin a débuté aux Jeux olympiques dAthènes en 2004).
La lame de l’arme adulte est par convention dite lameno5. Pour les enfants, le poids et la taille de larme sont adaptés. Les poussins et pupilles utilisent une lameno0 de 77cm, les benjamins une lame de tailleno2 de 82cm.
Dans les académies classiques, on enseigne le maniement d’armes d’escrime historique et d’escrime médiévaletelles que la grande canne, larapière, l’épée bâtarde(appelée également épée une main et demie), ladagueet les différents types de boucliers (targe, écu, rondache…). Il est possible de pratiquer l’escrime ancienne en utilisant des accessoires: vestimentaires, comme la cape, ou divers, comme une lampe.
longueur max longueur de la lame poids max Fleuret 110cm 90cm 500g Épée 110cm 90cm 770g5 Sabre 105cm 88cm 500g
Fleuret
En rouge, aire de touche au fleuret, règlement FIE 2009.Le fleuret a été créé auxviiesièclepour servir darme dentraînement et détude. Cest la seule arme qui ne soit jamais sortie des salles descrime (contrairement au sabre qui a servi sur les champs de bataille et lépée qui a été utilisée pour le duel).
Cest une arme légère — 500grammes pour une longueur de 110cm— et flexible dont la section de lame est rectangulaire. La touche se fait avec la pointe uniquement.
Le fleuret est une arme détude, il est en général la première arme enseignée aux débutants, bien quelle soit aussi pratiquée en compétition. En fait, le choix de la première arme enseignée dépend du club et du maître darmes. Son nom vient de la fleur de laine, autrefois enroulée au bout de la lame pour éviter les blessures. Dans le passé, les femmes nétaient autorisées à tirer quau fleuret et la légèreté de larme en rendait son maniement aisé pour les enfants. De nos jours, bien quil soit conseillé dapprendre au moins les principes fondamentaux du fleuret, les escrimeurs peuvent commencer avec nimporte laquelle des trois armes.
Laire de touche au fleuret est restreinte, cest un héritage du temps où les équipements de sécurité étaient limités. Les coups au visage étant auparavant dangereux faute de masque, la tête nest pas une cible valide. Laire fut réduite au tronc seul, zone où les coups portés seraient potentiellement les plus dangereux si les armes nétaient pas, fort heureusement, neutralisées. Au fleuret, comme au sabre, il est strictement interdit de "substituer"6une surface valable (tronc) par une surface non valable (ex. bras ou tête).
Le règlement international de 2009 dispose que la bavette (partie sous le masque) doit être conductrice5.
Assaut au fleuret lors des jeux panaméricains.Le fleuret est une arme destoc seulement. Laction offensive de cette arme sexerce donc par la pointe et par la pointe seule. Comme au sabre, on doit respecter des conventions lors dun assaut. Il ny a donc pas de «coup double». En cas de touches simultanées, la touche est accordée au tireur qui avait la priorité. Cette priorité dépend de laphrase darmesdéterminée par la convention du fleuret. Si aucun des tireurs navait la priorité, aucune touche nest accordée.
Dans les petites catégories, la pointe protégée par un composant, en forme de bille en caoutchouc appelée «mouche», permet les assauts courtois sans risque de blessure durant lentraînement descrime.
Dans les grandes catégories, larme à «pointe sèche» a été remplacée par une arme électrique dont le bout se termine par une «tête de pointe» (sorte de bouton métallique sur ressort) qui, reliée à lappareil, permet dindiquer les touches pendant lassaut.
Au fleuret, il faut 500grammes de pression sur le bouton pour quune lampe sallume indiquant que ladversaire a été touché (soit verte ou rouge dans une partie valable ou blanche dans une partie non valable).
Philippe Omnès, célèbre fleurettiste français des années 1980-1990, définit ainsi son arme favorite:
la poignets du fleuret est en forme de pistolet«À mon sens, le fleuret est larme de référence de lescrime. La maîtrise technique que nécessite sa pratique est tout dabord un handicap, mais à terme se retrouve être un atout pour profiter pleinement de lescrime. Car cest à travers la technique du fleuret quapparaît le mieux la phrase darmes, véritable conversation entre les tireurs par lintermédiaire des lames. Le rythme des assauts de fleuret peut être retenu, comme à lépée, ou au contraire très vif, comme au sabre7.»
Épée
En rouge, aire de touche à l’épée.L’épée moderne a été inventée auxixesiècle afin de se battre en duel. C’est une arme d’estoc uniquement. On utilisa auparavant, à partir duxviesiècle, larapière, qui a ensuite évolué enépée de coursousLouis XIV.
Assaut dépée auxChampionnats dEurope descrime 2007.Laction offensive de cette arme s’exerce donc par la pointe et par la pointe seule. Cest une arme plus lourde—750gpour une longueur de 110cmmaximum (poignée dune longueur de 20cmmaximum)—et moins flexible que le fleuret, et sa lame est de section triangulaire. La surface valable comprend tout le corps du tireur, y compris ses vêtements et son équipement.
Lorsque les deux tireurs sont touchés simultanément, et que lappareil enregistre valablement ces deux touches (pas plus de 0,25seconde d’écart entre les deux touches), il y a «coup double», c’est-à-dire un point pour chacun.
L’épée possède deux fils électriques, tous les deux collés à la lame, qui connectent le bouton à l’extrémité de l’épée aux deux des trois prises qui se trouvent à l’intérieur de la coque.
Cette arme est dite «non conventionnelle» car elle n’obéit pas à des règles de priorité comme le fleuret et le sabre: les conditions et les règles du combat sont donc très similaires à celles des anciensduels.
Éric Srecki, épéiste émérite, définit l’épée ainsi:
«L’épée, cest l’arme où les phases d’attente, de préparation sont les plus longues; l’observation de l’adversaire peut sembler «s’éterniser» lorsqu’on est néophyte, mais il s’agit en fait de contourner la défense de ladversaire et de sengager dans la faille […] Cest donc l’arme de la patience, où les nerfs sont mis à rude épreuve»
—Cours descrime8
Une épée à poignée droite.
Sabre
En rouge, aire de touche au sabre.Le sabre est une arme destoc, detaille9(coup porté avec le tranchant de la lame) et decontre-taille(coup porté avec le dos de la lame); les coups du plat de la lame sont aussi valables. Cest une arme conventionnelle comme le fleuret9: le sabre répond aux mêmes règles dengagement (conventions) que le fleuret, donnant la priorité à lattaquant, et de même légèreté — 500gpour une longueur totale de 105cmmaximum10. En cas de touches simultanées, larbitre décide daccorder la priorité à un des tireurs, ou à aucun des deux. Cette priorité dépend de la «phrase darmes» et des conventions du sabre. La surface valable pour le sabre est tout ce qui se trouve au-dessus de la taille (à lexception des 2 mains), car cette arme nous vient de la cavalerie, et quil était dans ce cas très difficile de toucher en dessous de la taille. Au sabre, comme au fleuret, il est strictement interdit de «substituer»6une surface valable par une surface non valable. Contrairement au fleuret et à lépée, les passes avant (croisement des jambes en un rapide mouvement vers lavant) sont interdites (elles étaient autorisées mais ont été supprimées du fait que les déplacements des sabreurs se rapprochaient trop de la course).
Le sabre est une arme dont les assauts sont très difficiles à effectuer par des néophytes, la priorité donnée à lattaque associée à la relative facilité pour toucher son adversaire rendant les combats très rapides.
Jean-François Lamour, sabreur émérite (il a été deux fois champion olympique, à lépreuve individuelle, àLos AngelesetSéoul, en même temps quechampion du monde individuel) et ancien Ministre des Sports, définit dailleurs le sabre de cette manière:
«“Assaut” est certainement le mot qui convient le mieux à la discipline du sabre. Plus quau fleuret ou à lépée, cest dans cette arme que lescrimeur se trouve dans la nécessité de fondre sur son adversaire en ayant, par feinte et préparation interposées, préparé le geste final.
Il ny a donc pas ou peu de repos pour le sabreur (...) Adaptation et explosion, voilà ce quun sabreur doit toujours avoir en tête quand il monte en piste11.».
Assauts
Les trois armes se pratiquent suivant des conventions qui leur sont propres. Les grandes différences sont: la surface valable, la manière de toucher ladversaire, et la forme et le poids de larme. Les règles de priorité dattaque divergent également. Aux trois armes il est strictement interdit de porter des coups avec la coquille ou dutiliser le bras non armé à quelque fin que ce soit.
Piste
Une piste descrime mesure 14mètres de long sur 1,5 à 2mètres de large12. Elle est marquée par des lignes perpendiculaires en divers endroits (centre de la piste, ligne de mise en garde, et limite arrière, outre les 2 derniers mètres doivent être clairement identifiés). Si untireursort par lun des bords latéraux de la piste, laction est interrompue et les tireurs se remettent en garde en ayant néanmoins fait avancer dun mètre ladversaire du tireur qui est sorti; ce dernier devant donc reculer et se remettre à distance. Si untireursort des deux pieds par le bout arrière de la piste, il est considéré comme touché.
Au bord de la piste, un dispositif électrique complexe assure le décompte des touches au cours de lassaut. Ce dispositif se compose dun appareil central, de deux enrouleurs (un par tireur) et de fils conducteurs. Lappareil central est relié aux enrouleurs, situés de part et dautre de la piste, eux-mêmes reliés aux tireurs. Le système denroulement du fil conducteur permet de ne pas encombrer la piste car le fil reste tendu en permanence, sans pour autant réduire la mobilité du tireur vers lavant. Le circuit électrique est complété par un fil de corps qui passe sous la veste du tireur, contre son flanc et par la manche du bras armé, branché dans une prise située derrière la coquille de larme. Au fleuret et à lépée, le bouton situé à lextrémité de la lame (latête de pointe) a un rôle dinterrupteur qui permet de compléter le circuit électrique. Au sabre, dans les épreuves de haut niveau, le fil est remplacé par un boîtier électronique qui transmet à travers les airs le signal à lappareil denregistrement des touches.
Lappareil électrique dispose de quatre lumières; la lumière sallume du côté du tireur qui touche. La lumière verte ou la lumière rouge (chaque tireur a sa couleur) indique quune touche valable a été portée. Les lumières blanches (une pour chaque tireur) indique quune touche a été porté mais sur une zone non valable (exclusivement pour le fleuret). Pour lépée, aucune lumière blanche ne sallume. Les escrimeurs sont eux-mêmes reliés au système par le fil tendu grâce aux enrouleurs. Pour juger la matérialité de la touche, seule lindication de lappareil de contrôle fait foi. En aucun cas larbitre ne peut déclarer un tireur touché sans que lappareil ait régulièrement enregistré la touche, sauf dans les cas de sanctions (sortie arrière de la piste des deux pieds ou carton rouge pour une faute, (cf. Règlement technique FIE)).
La piste sur laquelle les tireurs évoluent est conductrice et reliée à lappareil comptant les points, il est donc impossible de porter une touche au sol à moins de toucher en dehors de la piste. Les tireurs ont interdiction formelle de laisser traîner la pointe de leur arme sur la piste durant lassaut.
Équipement du tireur
Léquipement des tireurs est composé, dans toutes les armes:
- dun pantalon de même résistance que la veste;
- dune veste de tissu dont la résistance doit dépasser 350 newtons/cm2, et 800 pour les compétitions internationales;
- dune sous-cuirasse, qui couvre en "double" le côté du buste mis en avant et le début du bras armé, afin de parer à un déchirement de la couture située sous laisselle de la veste. Sa résistance est également de 800 newtons/cm2;
- dun masque en grille métallique, doté dune collerette qui recouvre largement le col de la veste et évite une frappe au cou. 800 newtons et 1600 pour les compétitions internationales;
- dun gant muni de coussinets qui protège la main armée et recouvre partiellement la manche sur lavant-bras, pour éviter que la lame rentre dans la veste et frappe au coude;
- dune paire de chaussettes hautes et épaisses pour protéger les chevilles, les tibias et les mollets;
- dun bustier pour les femmes, protégeant la poitrine, qui peut se constituer de deux coques métalliques à disposer soi-même, ou plus communément dune sorte de plastron en plastique rigide. Cet équipement nest pas autorisé chez les hommes.
Arbitrage
Larbitre descrime veille au bon déroulement de lassaut. Il appelle les tireurs sur la piste, vérifie la conformité de leur matériel13,14(sous cuirasse, tête de pointe, etc.) et manipule le chronomètre et, le cas échéant, le tableau de décompte des points ou la feuille de match. Il est seul habilité à accorder ou refuser une touche, à constater une faute et à sanctionner en conséquence. Un tireur peut cependant faire appel à une instance supérieure, le directoire technique de la compétition, pour vérifier un point litigieux du règlement. La décision du directoire surpasse celle de larbitre qui doit la faire appliquer. Dans les épreuves de haut niveau, larbitre est assisté dassesseurs qui ont un rôle consultatif, mais non décisionnel; au fleuret et au sabre, larbitrage vidéo peut-être demandé pour résoudre un litige concernant les questions de priorité. Il est également utilisé à lépée pour contester la validité dune touche.
Larticle t.170 du règlement technique de laFIEdéfinit les fautes et les sanctions appropriées. Les fautes sont échelonnées en quatre groupes de gravité croissante, le premier groupe contenant les fautes mineures et le quatrième les fautes les plus graves. Les fautes sont sanctionnées par trois types de cartons.
- Le carton jaune, qui a valeur davertissement. Deux cartons jaunes valent un carton rouge.
- Le carton rouge, qui pénalise dune touche le tireur fautif, donnée en compensation à son adversaire.
- Le carton noir, plus rare, exclut le tireur fautif de la compétition et lui inflige une suspension de deux mois de toute compétition descrime15.
Larbitre inflige ces sanctions selon le barème suivant:
Groupes 1refaute 2efaute 3efaute Premier groupe Jaune Rouge Rouge Deuxième groupe Rouge Rouge Rouge Troisième groupe Rouge Noir Quatrième groupe Noir
Les fautes du premier groupe constituent des atteintes aux règles mineures ou accidentelles (bousculade, corps à corps intentionnel, etc.), les fautes du deuxième groupe des fautes intentionnelles (coup brutal, touche portée volontairement hors de ladversaire), les fautes du troisième groupe des fautes de nature à perturber lordre. Les fautes du quatrième groupe rassemblent des fautes graves de nature diverse: comportement antisportif, tricherie, refus de saluer ladversaire, etc. Les cartons sont cumulables, un tireur qui a reçu un carton rouge ne peut donc plus recevoir de carton jaune, même sil na pas commis de faute du premier groupe.
Structure dune compétition
Si à lentrainement le brassage des catégories est monnaie courante, voire encouragé, il nen est pas de même en compétition, où les catégories dâges sont très strictes. Le surclassement, cest-à-dire la possibilité pour un tireur deffectuer une compétition dune catégorie dâge directement supérieure à la sienne, voire, plus rarement, le double surclassement (2 catégories au-dessus) est autorisé. Linverse est en revanche interdit, à lexception des Vétérans qui peuvent continuer à participer aux compétitions Sénior, la raison principale étant bien souvent le faible nombre de compétiteurs dans cette catégorie.
La structure habituelle d’une compétition individuelle se compose de deux parties. La première partie est une phase de poules de 6 à 7 tireurs, selon le nombre dinscrits, permettant dobtenir un classement révélateur du niveau des escrimeurs en présence. Certaines compétitions non-officielles utilisent un système à deux tours de poules, le premier servant à composer des poules plus équilibrées pour le second tour, qui serviront quant à elles à composer le tableau éliminatoire. Sil ny a quun seul tour de poule, celui-ci est directement utilisé pour composer le tableau. Dans ces poules, chaque tireur rencontre tour à tour chacun des autres tireurs de ce groupe, lors dassaut en 5 touches, lensemble du match ne dépassant pas les 3 minutes sauf pour le sabre, qui nest jamais chronomètré16. Lors des principales compétitions internationales, les tournois de lacoupe du monde descrimeet leschampionnats du monde descrime, les seize premiers tireurs du classement international inscrits dans la compétition sont exemptés de ce tour de poule. À la discrétion des organisateurs, un pourcentage allant de 20% à 30% des engagés est directement éliminé après ce tour de poules. Pour les compétitions vétérans, il ny a souvent aucun éliminé après le tour de poule. Tous les tireurs se retrouvent en tableau.
La seconde partie est une compétition avec un tableau par élimination directe établi à partir du classement à l’issue des poules. Les assauts se déroulent en 15 touches (10 pour les vétérans, et les minimes [13-14 ans] et 8 pour les benjamins), rythmés en trois tiers temps de trois minutes (2 mi-temps pour les assauts en 10 touches). Entre ces tiers-temps, une minute de repos est alloué au tireur, qui a la possibilité sil le souhaite de sentretenir avec son maître darmes. Au sabre, le match est divisé en deux temps, séparés par le moment où lun des tireurs marque la huitième touche. Le vainqueur est celui qui atteint le premier les 15 touches ou, le cas échéant, se trouve en tête à la fin du temps réglementaire.
Au fleuret et à lépée, durant les deux phases, si le temps réglementaire est écoulé alors que les deux adversaires sont à égalité de score, une" alt="BREVET PREVOT DESCRIME TOULOUSE 14 NOVEMBRE 1884 F. LUSSAN épée offres fleuret sabre" width="52" height="52" >

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Product Name: BREVET PREVOT DESCRIME TOULOUSE 14 NOVEMBRE 1884 F. LUSSAN épée offres fleuret sabre
État:Occasion offres Pays, Organisation:France Type:Affiche Période:1816-1913 Pays de fabrication:France.
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Si à lentrainement le brassage des catégories est monnaie courante, voire encouragé, il nen est pas de même en compétition, où les catégories dâges sont très strictes. Le surclassement, cest-à-dire la possibilité pour un tireur deffectuer une compétition dune catégorie dâge directement supérieure à la sienne, voire, plus rarement, le double surclassement (2 catégories au-dessus) est autorisé. Linverse est en revanche interdit, à lexception des Vétérans qui peuvent continuer à participer aux compétitions Sénior, la raison principale étant bien souvent le faible nombre de compétiteurs dans cette catégorie.
La structure habituelle d’une compétition individuelle se compose de deux parties. La première partie est une phase de poules de 6 à 7 tireurs, selon le nombre dinscrits, permettant dobtenir un classement révélateur du niveau des escrimeurs en présence. Certaines compétitions non-officielles utilisent un système à deux tours de poules, le premier servant à composer des poules plus équilibrées pour le second tour, qui serviront quant à elles à composer le tableau éliminatoire. Sil ny a quun seul tour de poule, celui-ci est directement utilisé pour composer le tableau. Dans ces poules, chaque tireur rencontre tour à tour chacun des autres tireurs de ce groupe, lors dassaut en 5 touches, lensemble du match ne dépassant pas les 3 minutes sauf pour le sabre, qui nest jamais chronomètré16. Lors des principales compétitions internationales, les tournois de lacoupe du monde descrimeet leschampionnats du monde descrime, les seize premiers tireurs du classement international inscrits dans la compétition sont exemptés de ce tour de poule. À la discrétion des organisateurs, un pourcentage allant de 20% à 30% des engagés est directement éliminé après ce tour de poules. Pour les compétitions vétérans, il ny a souvent aucun éliminé après le tour de poule. Tous les tireurs se retrouvent en tableau.
La seconde partie est une compétition avec un tableau par élimination directe établi à partir du classement à l’issue des poules. Les assauts se déroulent en 15 touches (10 pour les vétérans, et les minimes [13-14 ans] et 8 pour les benjamins), rythmés en trois tiers temps de trois minutes (2 mi-temps pour les assauts en 10 touches). Entre ces tiers-temps, une minute de repos est alloué au tireur, qui a la possibilité sil le souhaite de sentretenir avec son maître darmes. Au sabre, le match est divisé en deux temps, séparés par le moment où lun des tireurs marque la huitième touche. Le vainqueur est celui qui atteint le premier les 15 touches ou, le cas échéant, se trouve en tête à la fin du temps réglementaire.
Au fleuret et à lépée, durant les deux phases, si le temps réglementaire est écoulé alors que les deux adversaires sont à égalité de score, une" class="zoomMainImage swiper-slide">
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Escrime
Escrime
Données clés Fédération internationale FIE(1913) Sport olympique depuis 1896
Finale du trophée Monal 2012 àParis.modifier
Escrime - publicité française de 1877.L’escrimeest unsport de combat. Il s’agit de l’artde toucher un adversaire avec la pointe ou le tranchant (estoc et taille) d’unearme blanchesur les parties valables sans être touché.
On utilise trois types darmes: l’épée(discipline olympique depuis 1900 pour les hommes et 1996 pour les femmes), lesabre(discipline olympique depuis 1896 pour les hommes et 2004 pour les femmes) et lefleuret(discipline olympique depuis 1896 pour les hommes et 1924 pour les femmes). Ces trois armes sont sexuées: épée féminine et masculine, fleuret féminin et masculin et sabre féminin et masculin. Les épreuves sont individuelles ou par équipes. Elles sont donc au nombre de douze.
Lescrime est lun des sports où lefrançaisest la langue officielle: chaque pays utilise sa langue pour les compétitions nationales, mais le français est obligatoire pour l’arbitrage dans les compétitions internationales («En garde! Prêts? Allez! Halte!») L’arbitre dispose, en plus, d’un code de signe pour expliquer chaque phrase d’armes.
Cet article se limite au caractèresportifde l’escrime. Pour en apprendre davantage sur le côté artistique de cette discipline, voir l’articleescrime artistique.

Fédération internationale | FIE(1913) |
---|---|
Sport olympique depuis | 1896 |

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L’escrimeest unsport de combat. Il s’agit de l’artde toucher un adversaire avec la pointe ou le tranchant (estoc et taille) d’unearme blanchesur les parties valables sans être touché.
On utilise trois types darmes: l’épée(discipline olympique depuis 1900 pour les hommes et 1996 pour les femmes), lesabre(discipline olympique depuis 1896 pour les hommes et 2004 pour les femmes) et lefleuret(discipline olympique depuis 1896 pour les hommes et 1924 pour les femmes). Ces trois armes sont sexuées: épée féminine et masculine, fleuret féminin et masculin et sabre féminin et masculin. Les épreuves sont individuelles ou par équipes. Elles sont donc au nombre de douze.
Lescrime est lun des sports où lefrançaisest la langue officielle: chaque pays utilise sa langue pour les compétitions nationales, mais le français est obligatoire pour l’arbitrage dans les compétitions internationales («En garde! Prêts? Allez! Halte!») L’arbitre dispose, en plus, d’un code de signe pour expliquer chaque phrase d’armes.
Cet article se limite au caractèresportifde l’escrime. Pour en apprendre davantage sur le côté artistique de cette discipline, voir l’articleescrime artistique.
Histoire
Si l’on considère l’escrime comme l’art de manier les armes de poing, son histoire commence à l’aube de l’humanité. Dès l’Antiquité, les témoignages de combats à larme blanche sont nombreux, à linstar desbas-reliefségyptiens du temple deRamsès IIIàMédinet Habou.
La conception moderne de l’escrime apparaît en même temps que larme à feu. Jusque-là, les techniques devaient sadapter aux protections que portait ladversaire et notamment lacotte de maillesou larmure. Avec lapparition de la poudre, la course en avant entre loutil offensif, lépée, et la protection, l’armure, perd sa raison d’être: larme à feu rend caduque larmure, et même dangereuse, car ralentissant le mouvement de la cible. Lépée devient alors plus fine et plus légère.
L’histoire de l’escrime peut être partagée en deux étapes: la première est la marque d’un glissement progressif de l’activité guerrière vers une forme dart martialoù le beau geste et l’élégance morale lemportent; la deuxième est un nouveau glissement, plus rapide celui-là, entre lart martial et la pratique sportive contemporaine.
Si l’on considère l’escrime comme l’art de manier les armes de poing, son histoire commence à l’aube de l’humanité. Dès l’Antiquité, les témoignages de combats à larme blanche sont nombreux, à linstar desbas-reliefségyptiens du temple deRamsès IIIàMédinet Habou.
La conception moderne de l’escrime apparaît en même temps que larme à feu. Jusque-là, les techniques devaient sadapter aux protections que portait ladversaire et notamment lacotte de maillesou larmure. Avec lapparition de la poudre, la course en avant entre loutil offensif, lépée, et la protection, l’armure, perd sa raison d’être: larme à feu rend caduque larmure, et même dangereuse, car ralentissant le mouvement de la cible. Lépée devient alors plus fine et plus légère.
L’histoire de l’escrime peut être partagée en deux étapes: la première est la marque d’un glissement progressif de l’activité guerrière vers une forme dart martialoù le beau geste et l’élégance morale lemportent; la deuxième est un nouveau glissement, plus rapide celui-là, entre lart martial et la pratique sportive contemporaine.
Étymologie
En bas latin, escrime se disaitschermareet en italienscherma; ces mots donnèrent en ancien français, les verbes «escremir» et «escremier», qui signifiaient combattre, tirer des armes. Plus récemment le mot «escrime» proviendrait du scandinaveskrimen, ou de l’allemand médiévalskremen, signifiant «art de se défendre». On peut définir lescrime comme lart de se servir des armes de tranchant et de pointe pour se défendre et pour toucher ladversaire.
En bas latin, escrime se disaitschermareet en italienscherma; ces mots donnèrent en ancien français, les verbes «escremir» et «escremier», qui signifiaient combattre, tirer des armes. Plus récemment le mot «escrime» proviendrait du scandinaveskrimen, ou de l’allemand médiévalskremen, signifiant «art de se défendre». On peut définir lescrime comme lart de se servir des armes de tranchant et de pointe pour se défendre et pour toucher ladversaire.
Origine
Des épées médiévales.Cest durantle siècle deSaint Louisqu’apparaissent dans les écrits les premiersmaîtres darmes professionnels[réf.nécessaire]. On reconnaît alors que manier l’épée nécessite un enseignement à la fois théorique et pratique, et cet enseignement est recherché par la noblesse, qui risque fréquemment sa vie sur le champ de bataille, et qui est la seule à pouvoir prétendre à la possession dune belle épée de qualité.
L’escrime médiévaleétonne surtout par la richesse de son répertoire, contrairement aux idées reçues qui ne laissent place dans l’imaginaire contemporain quà des épées énormes et des boucliers lourds et encombrants en acier. On y pratique quasiment toutes les armes blanches, donc tranchantes, perforantes ou contondantes, possibles: l’épée, la masse, le marteau de guerre, la lance, la hache, la dague et le poignard, entre autres. La maîtrise de toutes ces armes découle directement dune pratique de lescrime quasi exclusivement sur les champs de bataille. Toujours à lopposé des idées reçues, le guerrier médiéval est assez rapide (cette qualité a toujours été à la base de lescrime) et beaucoup plus libre de ses mouvements quon ne le pense.
DesFechtbücher(Traités descrime, en allemand) ont été écrits duXIVeauXVIesiècle par plusieurs maîtres germaniques; les plus célèbres sontJohannes Liechtenauer, le maître incontesté duxivesiècle, etHans Talhoffer, maître suisse auxvesiècle. Ils montrent que la pratique de lescrime est alors mixte, bien que minoritaire de la part des femmes, et elle fait l’objet de présentations spécifique dans ces traités. Cette théorisation de la pratique féminine disparaît deux siècles plus tard, avec les maîtres d’armes français, à l’époque où lescrime en tant que sport se différencie de lescrime de combat1.
Des écoles privées de maniement des armes, en relation plus ou moins constante les unes avec les autres, apparaissent dans leSaint-Empire romain germanique: àZurich, àBâle, àRatisbonne, et dans un grand nombre de villes libres d’Allemagne. On y enseigne l’escrime médiévale classique.
C’est enItalieque de nouveaux maîtres, inventifs et avant-gardistes, font leur apparition au tournant desXIVeetXVesiècles: notammentFiore dei Liberi(1350–1420), courtisan du duc dEste. Fiore dei Liberi publie en 1410 un traité d’escrime qui va progressivement uniformiser à l’échelle européenne le maniement des armes: il s’agit de son unique œuvre, leFlos Duellatorum. Il est considéré comme le fondateur de l’école italienne.
Rapière, première moitié duxviiesiècle.Auxvesièclelescrime connaît sa première révolution avec l’invention de larapière. Cette arme, exceptionnelle pour son époque à tous les points de vue, va complètement transformer l’approche de la discipline. C’est le premier pas vers une escrime de loisir: il sagit des premiers concours et compétitions descrime, qui prennent la suite des anciens tournois pour une noblesse qui voit les derniers feux de la chevalerie. La rapière apparaît en Espagne vers 1470. Son nom est dérivé de l’espagnolespada ropera, c’est-à-dire «épée que l’on porte avec ses vêtements»; plus simplement, il s’agit de la première épée de ville.
Durant lexvesiècle, la rapière, dont l’usage se répand en Méditerranée, est notamment importée en Italie. Les maîtres italiens connaissent l’arme mais pas son maniement; ils réinventent complètement, de leur côté, la façon d’utiliser la rapière selon l’essai deCamillo Agrippa. Elle sallonge (1,10m), sa pointe s’affine et sa lame s’étrécit. Arme polyvalente, elle permet avec autant daisance de porter des coups destoc et de taille.
La rapière, en fait, répond à l’apparition des armes à feu. Ces dernières ayant provoqué la disparition progressive des armures, qui ne peuvent les contrer, les armes blanches peuvent aussi s’affiner et préférer la finesse et la rapidité à la force brutale. Son usage se répand progressivement dans toute l’Europe de l’Ouest: dans les années 1490–1500, elle arrive en France à la suite des guerres dItalie qui ont également amené la Renaissance dans ce même pays; elle apparaît en Angleterre et en Allemagne vers 1515.
En France, la codification de l’escrime, la définition de ses termes et lorganisation dune pédagogie de lescrime eu lieu au cours duxviiesièclepar des maîtres d’armes tels que Le Perche du Coudray, Besnard ou Philibert de la Touche. L’absence de masque de protection à treillis métallique conduit à lélaboration de laphrase darmes.

Cest durantle siècle deSaint Louisqu’apparaissent dans les écrits les premiersmaîtres darmes professionnels[réf.nécessaire]. On reconnaît alors que manier l’épée nécessite un enseignement à la fois théorique et pratique, et cet enseignement est recherché par la noblesse, qui risque fréquemment sa vie sur le champ de bataille, et qui est la seule à pouvoir prétendre à la possession dune belle épée de qualité.
L’escrime médiévaleétonne surtout par la richesse de son répertoire, contrairement aux idées reçues qui ne laissent place dans l’imaginaire contemporain quà des épées énormes et des boucliers lourds et encombrants en acier. On y pratique quasiment toutes les armes blanches, donc tranchantes, perforantes ou contondantes, possibles: l’épée, la masse, le marteau de guerre, la lance, la hache, la dague et le poignard, entre autres. La maîtrise de toutes ces armes découle directement dune pratique de lescrime quasi exclusivement sur les champs de bataille. Toujours à lopposé des idées reçues, le guerrier médiéval est assez rapide (cette qualité a toujours été à la base de lescrime) et beaucoup plus libre de ses mouvements quon ne le pense.
DesFechtbücher(Traités descrime, en allemand) ont été écrits duXIVeauXVIesiècle par plusieurs maîtres germaniques; les plus célèbres sontJohannes Liechtenauer, le maître incontesté duxivesiècle, etHans Talhoffer, maître suisse auxvesiècle. Ils montrent que la pratique de lescrime est alors mixte, bien que minoritaire de la part des femmes, et elle fait l’objet de présentations spécifique dans ces traités. Cette théorisation de la pratique féminine disparaît deux siècles plus tard, avec les maîtres d’armes français, à l’époque où lescrime en tant que sport se différencie de lescrime de combat1.
Des écoles privées de maniement des armes, en relation plus ou moins constante les unes avec les autres, apparaissent dans leSaint-Empire romain germanique: àZurich, àBâle, àRatisbonne, et dans un grand nombre de villes libres d’Allemagne. On y enseigne l’escrime médiévale classique.
C’est enItalieque de nouveaux maîtres, inventifs et avant-gardistes, font leur apparition au tournant desXIVeetXVesiècles: notammentFiore dei Liberi(1350–1420), courtisan du duc dEste. Fiore dei Liberi publie en 1410 un traité d’escrime qui va progressivement uniformiser à l’échelle européenne le maniement des armes: il s’agit de son unique œuvre, leFlos Duellatorum. Il est considéré comme le fondateur de l’école italienne.

Auxvesièclelescrime connaît sa première révolution avec l’invention de larapière. Cette arme, exceptionnelle pour son époque à tous les points de vue, va complètement transformer l’approche de la discipline. C’est le premier pas vers une escrime de loisir: il sagit des premiers concours et compétitions descrime, qui prennent la suite des anciens tournois pour une noblesse qui voit les derniers feux de la chevalerie. La rapière apparaît en Espagne vers 1470. Son nom est dérivé de l’espagnolespada ropera, c’est-à-dire «épée que l’on porte avec ses vêtements»; plus simplement, il s’agit de la première épée de ville.
Durant lexvesiècle, la rapière, dont l’usage se répand en Méditerranée, est notamment importée en Italie. Les maîtres italiens connaissent l’arme mais pas son maniement; ils réinventent complètement, de leur côté, la façon d’utiliser la rapière selon l’essai deCamillo Agrippa. Elle sallonge (1,10m), sa pointe s’affine et sa lame s’étrécit. Arme polyvalente, elle permet avec autant daisance de porter des coups destoc et de taille.
La rapière, en fait, répond à l’apparition des armes à feu. Ces dernières ayant provoqué la disparition progressive des armures, qui ne peuvent les contrer, les armes blanches peuvent aussi s’affiner et préférer la finesse et la rapidité à la force brutale. Son usage se répand progressivement dans toute l’Europe de l’Ouest: dans les années 1490–1500, elle arrive en France à la suite des guerres dItalie qui ont également amené la Renaissance dans ce même pays; elle apparaît en Angleterre et en Allemagne vers 1515.
En France, la codification de l’escrime, la définition de ses termes et lorganisation dune pédagogie de lescrime eu lieu au cours duxviiesièclepar des maîtres d’armes tels que Le Perche du Coudray, Besnard ou Philibert de la Touche. L’absence de masque de protection à treillis métallique conduit à lélaboration de laphrase darmes.
Sport
Présentation devant le PrésidentFélix FaureauPalais de lÉlyséeen 1895.Les règles actuelles nont été définitivement fixées que très tardivement. Il a fallu que soit créée la Fédération Internationale d’Escrime (FIE) pour que les règles soient enfin acceptées par tous les pays. En juin 1914, la FIE réunie en commission àParisrédige les règlements des trois armes mettant fin à quinze ans de polémiques couronnées par le boycott de la France des épreuves descrime aux Jeux Olympiques de Stockholm en 19122.
Anja Fichtel(à droite) aux championnats du monde en 1993.Le fleuret et le sabre masculin sont armes olympiques dès les premiers Jeux Olympiques en1896. Lépée masculine le devient en1900. La première arme féminine est le fleuret; elle intègre le programme olympique en1924. Ce nest quen1996que lépée féminine devient arme olympique et en2004que lon voit lapparition du sabre féminin.
Outre la distinction par sexe, lescrime connaît des catégories dâge qui sont:
Catégorie dâge Poussin Pupille Benjamin Minime Cadet Junior Senior Vétéran 1 Vétéran 2 Vétéran 3 Taille de la lame 0 (77cm) 0 (77cm) 2 (82cm) 5 (90cm) 5 (90cm) 5 (90cm) 5 (90cm) 5 (90cm) 5 (90cm) 5 (90cm) Âge minimum 6 8 10 12 14 17 20 40 50 60 Âge maximum 7 9 11 13 16 19 39 49 59 +
Cest lannée de naissance qui détermine la catégorie dans laquelle entre un jeune, et reste la même tout au long dune saison, calquée (en France et en Suisse, tout du moins) sur le calendrier scolaire.
Toutefois, à partir de lannée 2016, un changement est apparu dans les catégories dâge. En effet, afin de respecter les normes européennes, lescrime française a dû transformer son fonctionnement concernant ces catégories.
Les équivalences sont les suivantes3:
Ancienne catégorie dâge Moustique Poussin Pupille Benjamin Minime Cadet Junior Senior Vétéran 1 Vétéran 2 Vétéran 3 Vétéran 4 Nouvelle catégorie dâge (2016 - 2017) M5 M7 M9 M11 M14 M17 M20 Senior Vétéran 1 Vétéran 2 Vétéran 3 Vétéran 4 Nouvelle catégorie dâge (2017+) M5 M7 M9 M11 M13 M15 M17 M20 Senior Vétéran 1 Vétéran 2 Vétéran 3 Vétéran 4
Les catégories dâge à partir de la saison 2017 - 2018 sont les suivantes:
Catégories dâge M5 M7 M9 M11 M13 M15 M17 M20 Sénior Vétéran 1 Vétéran 2 Vétéran 3 Vétéran 4 Taille de la lame 0 (77cm) 0 (77cm) 0 (77cm) 2 (82cm) 2 (82cm) 5 (90cm) 5 (90cm) 5 (90cm) 5 (90cm) 5 (90cm) 5 (90cm) 5 (90cm) 5 (90cm) Âge minimum 5 7 9 11 13 15 17 20 39 49 59 69 Âge maximum 4 6 8 10 12 14 16 19 38 48 58 68

Les règles actuelles nont été définitivement fixées que très tardivement. Il a fallu que soit créée la Fédération Internationale d’Escrime (FIE) pour que les règles soient enfin acceptées par tous les pays. En juin 1914, la FIE réunie en commission àParisrédige les règlements des trois armes mettant fin à quinze ans de polémiques couronnées par le boycott de la France des épreuves descrime aux Jeux Olympiques de Stockholm en 19122.

Le fleuret et le sabre masculin sont armes olympiques dès les premiers Jeux Olympiques en1896. Lépée masculine le devient en1900. La première arme féminine est le fleuret; elle intègre le programme olympique en1924. Ce nest quen1996que lépée féminine devient arme olympique et en2004que lon voit lapparition du sabre féminin.
Outre la distinction par sexe, lescrime connaît des catégories dâge qui sont:
Catégorie dâge | Poussin | Pupille | Benjamin | Minime | Cadet | Junior | Senior | Vétéran 1 | Vétéran 2 | Vétéran 3 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Taille de la lame | 0 (77cm) | 0 (77cm) | 2 (82cm) | 5 (90cm) | 5 (90cm) | 5 (90cm) | 5 (90cm) | 5 (90cm) | 5 (90cm) | 5 (90cm) |
Âge minimum | 6 | 8 | 10 | 12 | 14 | 17 | 20 | 40 | 50 | 60 |
Âge maximum | 7 | 9 | 11 | 13 | 16 | 19 | 39 | 49 | 59 | + |
Cest lannée de naissance qui détermine la catégorie dans laquelle entre un jeune, et reste la même tout au long dune saison, calquée (en France et en Suisse, tout du moins) sur le calendrier scolaire.
Toutefois, à partir de lannée 2016, un changement est apparu dans les catégories dâge. En effet, afin de respecter les normes européennes, lescrime française a dû transformer son fonctionnement concernant ces catégories.
Les équivalences sont les suivantes3:
Ancienne catégorie dâge | Moustique | Poussin | Pupille | Benjamin | Minime | Cadet | Junior | Senior | Vétéran 1 | Vétéran 2 | Vétéran 3 | Vétéran 4 | |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Nouvelle catégorie dâge (2016 - 2017) | M5 | M7 | M9 | M11 | M14 | M17 | M20 | Senior | Vétéran 1 | Vétéran 2 | Vétéran 3 | Vétéran 4 | |
Nouvelle catégorie dâge (2017+) | M5 | M7 | M9 | M11 | M13 | M15 | M17 | M20 | Senior | Vétéran 1 | Vétéran 2 | Vétéran 3 | Vétéran 4 |
Les catégories dâge à partir de la saison 2017 - 2018 sont les suivantes:
Catégories dâge | M5 | M7 | M9 | M11 | M13 | M15 | M17 | M20 | Sénior | Vétéran 1 | Vétéran 2 | Vétéran 3 | Vétéran 4 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Taille de la lame | 0 (77cm) | 0 (77cm) | 0 (77cm) | 2 (82cm) | 2 (82cm) | 5 (90cm) | 5 (90cm) | 5 (90cm) | 5 (90cm) | 5 (90cm) | 5 (90cm) | 5 (90cm) | 5 (90cm) |
Âge minimum | 5 | 7 | 9 | 11 | 13 | 15 | 17 | 20 | 39 | 49 | 59 | 69 | |
Âge maximum | 4 | 6 | 8 | 10 | 12 | 14 | 16 | 19 | 38 | 48 | 58 | 68 |
Universalisation
Jadis, lescrime était un sport pour l’élite qui a commencé au début duxixesiècleconcentrée sur quelques pays européens. Depuis son apparition aux Jeux olympiques de 1896, trois pays se partagent la majorité des médailles: laFrance, lItalieet l’Allemagne. Maintenant lescrime est constituée de sportifs de tout niveau social.
Au sortir de la deuxième guerre mondiale, les pays de l’Europe de lEst, guidés par une gestion idéologique du sport ont commencé à sintéresser à lescrime. Rejoignant laHongriequi a une longue tradition au sabre, l’URSS, laPologne, et dans une moindre mesure laRoumanie, sont venues concurrencer sérieusement les pays occidentaux sur les podiums.
Louverture sur le monde est tardive. Elle a commencé dans lesannées 1950par lapparition de tireurscoréensetchinoismais les résultats de ces derniers sont pour beaucoup dus à quelques individualités.
L’Amérique a fait une entrée encore plus tardive sur les pistes descrime. Si l’on excepte Cuba grâce au championRamón Fonstet à ses fleurettistes desannées 1990, lesÉtats-Unisnont commencé par émerger que dans la deuxième moitié des années 1990, après la chute du monde communiste et en partie grâce au recrutement de nombreuxmaîtres darmes.
L’Afrique reste peu représentée au niveau mondial. Seul l’ÉgyptienAlaaeldin Abouelkassemparvient à remporter la médaille dargent de l’épreuve individuelle defleuretauxJeux olympiques dété de 2012organisés àLondres, offrant à l’Égypteet au continent africain sa première médaille de la discipline dans une compétition mondiale. Il existe également des tireurs de bon niveau notamment enTunisieou enAlgérie.
Jadis, lescrime était un sport pour l’élite qui a commencé au début duxixesiècleconcentrée sur quelques pays européens. Depuis son apparition aux Jeux olympiques de 1896, trois pays se partagent la majorité des médailles: laFrance, lItalieet l’Allemagne. Maintenant lescrime est constituée de sportifs de tout niveau social.
Au sortir de la deuxième guerre mondiale, les pays de l’Europe de lEst, guidés par une gestion idéologique du sport ont commencé à sintéresser à lescrime. Rejoignant laHongriequi a une longue tradition au sabre, l’URSS, laPologne, et dans une moindre mesure laRoumanie, sont venues concurrencer sérieusement les pays occidentaux sur les podiums.
Louverture sur le monde est tardive. Elle a commencé dans lesannées 1950par lapparition de tireurscoréensetchinoismais les résultats de ces derniers sont pour beaucoup dus à quelques individualités.
L’Amérique a fait une entrée encore plus tardive sur les pistes descrime. Si l’on excepte Cuba grâce au championRamón Fonstet à ses fleurettistes desannées 1990, lesÉtats-Unisnont commencé par émerger que dans la deuxième moitié des années 1990, après la chute du monde communiste et en partie grâce au recrutement de nombreuxmaîtres darmes.
L’Afrique reste peu représentée au niveau mondial. Seul l’ÉgyptienAlaaeldin Abouelkassemparvient à remporter la médaille dargent de l’épreuve individuelle defleuretauxJeux olympiques dété de 2012organisés àLondres, offrant à l’Égypteet au continent africain sa première médaille de la discipline dans une compétition mondiale. Il existe également des tireurs de bon niveau notamment enTunisieou enAlgérie.
Pratique féminine
LescrimeuseitalienneElisa Di Franciscapendant une compétition.Lescrime de compétition elle-même, née de limitation desduelsentre hommes, se développe auxxesiècledans une certaine forme de respect des traditions relatives aux questions dhonneur, dont les femmes étaient en règle générale exclues. Aussi a-t-il existé des réticences face à la pratique féminine de lescrime4. Toutefois, par ses combinaisons couvrant lensemble du corps, lescrime rencontrait les critères de décence imposées aux femmes au début duxxesiècle, ce qui facilita leur accession à ce sport.
Les épreuves descrime souvrent aux femmes lors desJeux olympiques dété de 1924àParis, soit plus tôt que dautres disciplines du sport féminin4, mais 28 ans après lescrime masculine, inscrite dentrée au programme des premiersJeux, lesJeux de 1896àAthènes. Les épreuves descrime aux Jeux dété de 1924comprennent en effet dufleuretindividuel pour les femmes. LaDanoiseEllen Osiierest la première championne olympique. LaBritanniqueGladys Davieset une autre Danoise,Grete Heckscher, sont les deux autres concurrentes du premier podium olympique féminin de lhistoire.
Une seconde épreuve de fleuret, cette fois par équipes, est ajoutée auxJeux olympiques dété de 1960àRomeet voit lUnion soviétiquesimposer devant laHongrieet lItalie, trois pays qui ont par ailleurs les meilleurs bilans masculins de lescrime lors de ces Jeux.
Larrivée des autres armes au programme olympique est plus tardive. Lépéeest inscrite auxJeux olympiques dété de 1996àAtlanta4, où laFrançaiseLaura Flesselsimpose à la fois en individuel et par équipes. Lesabreest, quant à lui, intégré auxJeux olympiques dété de 2004àAthènes, mais seulement pour une compétition individuelle que gagne lAméricaineMariel Zagunis. Il faut attendre lesJeux olympiques dété de 2008àPékinpour que les trois armes fassent lobjet dune épreuve féminine par équipes, situation qui prévaut dès lesJeux de 1920chez les hommes.

Lescrime de compétition elle-même, née de limitation desduelsentre hommes, se développe auxxesiècledans une certaine forme de respect des traditions relatives aux questions dhonneur, dont les femmes étaient en règle générale exclues. Aussi a-t-il existé des réticences face à la pratique féminine de lescrime4. Toutefois, par ses combinaisons couvrant lensemble du corps, lescrime rencontrait les critères de décence imposées aux femmes au début duxxesiècle, ce qui facilita leur accession à ce sport.
Les épreuves descrime souvrent aux femmes lors desJeux olympiques dété de 1924àParis, soit plus tôt que dautres disciplines du sport féminin4, mais 28 ans après lescrime masculine, inscrite dentrée au programme des premiersJeux, lesJeux de 1896àAthènes. Les épreuves descrime aux Jeux dété de 1924comprennent en effet dufleuretindividuel pour les femmes. LaDanoiseEllen Osiierest la première championne olympique. LaBritanniqueGladys Davieset une autre Danoise,Grete Heckscher, sont les deux autres concurrentes du premier podium olympique féminin de lhistoire.
Une seconde épreuve de fleuret, cette fois par équipes, est ajoutée auxJeux olympiques dété de 1960àRomeet voit lUnion soviétiquesimposer devant laHongrieet lItalie, trois pays qui ont par ailleurs les meilleurs bilans masculins de lescrime lors de ces Jeux.
Larrivée des autres armes au programme olympique est plus tardive. Lépéeest inscrite auxJeux olympiques dété de 1996àAtlanta4, où laFrançaiseLaura Flesselsimpose à la fois en individuel et par équipes. Lesabreest, quant à lui, intégré auxJeux olympiques dété de 2004àAthènes, mais seulement pour une compétition individuelle que gagne lAméricaineMariel Zagunis. Il faut attendre lesJeux olympiques dété de 2008àPékinpour que les trois armes fassent lobjet dune épreuve féminine par équipes, situation qui prévaut dès lesJeux de 1920chez les hommes.
Valeurs
- Philosophiquement, lerespectde l’autre, le respect des règles et lecouragesont des valeurs primordiales de lescrime: les tireurs se saluent avant l’assaut, et puis une fois lassaut terminé ils se remercient lun lautre et se serrent la main avant de se quitter. Dailleurs si lun des tireurs ne respecte pas cette règle (jette son masque, ne salue pas son adversaire,etc.) il risque une exclusion pour toute la saison.
- Intellectuellement, lamaîtrise de soiet la créativité sont également à la base de ce sport. Lors dun assaut, des qualités d’anticipation, délaboration dun projettactiquede précision sont sollicitées en permanence.
- Physiquement, l’escrime exige, et contribue à, une grandesouplesse, l’acquisition deréflexes, une flexibilité et une rapidité dans tous les mouvements. La coordination inter-segmentaire, une grande force statique et explosive au niveau des membres inférieurs associés à de l’endurance, font de l’escrime de compétition l’une des activités sportives les plus éprouvantes.
L’escrime contribue à développer et renforcer ces valeurs, dans une harmonie du corps et de lesprit.
- Philosophiquement, lerespectde l’autre, le respect des règles et lecouragesont des valeurs primordiales de lescrime: les tireurs se saluent avant l’assaut, et puis une fois lassaut terminé ils se remercient lun lautre et se serrent la main avant de se quitter. Dailleurs si lun des tireurs ne respecte pas cette règle (jette son masque, ne salue pas son adversaire,etc.) il risque une exclusion pour toute la saison.
- Intellectuellement, lamaîtrise de soiet la créativité sont également à la base de ce sport. Lors dun assaut, des qualités d’anticipation, délaboration dun projettactiquede précision sont sollicitées en permanence.
- Physiquement, l’escrime exige, et contribue à, une grandesouplesse, l’acquisition deréflexes, une flexibilité et une rapidité dans tous les mouvements. La coordination inter-segmentaire, une grande force statique et explosive au niveau des membres inférieurs associés à de l’endurance, font de l’escrime de compétition l’une des activités sportives les plus éprouvantes.
L’escrime contribue à développer et renforcer ces valeurs, dans une harmonie du corps et de lesprit.
Armes[
De haut en bas: fleuret, épée, sabre.L’escrime sportive contemporaine utilise trois armes différentes: le fleuret, l’épée et le sabre. Cette escrime aux trois armes sest constituée à la fin duxixesiècle. Toutes ces armes sont présentes aux compétitions de niveau olympique (le sabre féminin a débuté aux Jeux olympiques dAthènes en 2004).
La lame de l’arme adulte est par convention dite lameno5. Pour les enfants, le poids et la taille de larme sont adaptés. Les poussins et pupilles utilisent une lameno0 de 77cm, les benjamins une lame de tailleno2 de 82cm.
Dans les académies classiques, on enseigne le maniement d’armes d’escrime historique et d’escrime médiévaletelles que la grande canne, larapière, l’épée bâtarde(appelée également épée une main et demie), ladagueet les différents types de boucliers (targe, écu, rondache…). Il est possible de pratiquer l’escrime ancienne en utilisant des accessoires: vestimentaires, comme la cape, ou divers, comme une lampe.
longueur max longueur de la lame poids max Fleuret 110cm 90cm 500g Épée 110cm 90cm 770g5 Sabre 105cm 88cm 500g

L’escrime sportive contemporaine utilise trois armes différentes: le fleuret, l’épée et le sabre. Cette escrime aux trois armes sest constituée à la fin duxixesiècle. Toutes ces armes sont présentes aux compétitions de niveau olympique (le sabre féminin a débuté aux Jeux olympiques dAthènes en 2004).
La lame de l’arme adulte est par convention dite lameno5. Pour les enfants, le poids et la taille de larme sont adaptés. Les poussins et pupilles utilisent une lameno0 de 77cm, les benjamins une lame de tailleno2 de 82cm.
Dans les académies classiques, on enseigne le maniement d’armes d’escrime historique et d’escrime médiévaletelles que la grande canne, larapière, l’épée bâtarde(appelée également épée une main et demie), ladagueet les différents types de boucliers (targe, écu, rondache…). Il est possible de pratiquer l’escrime ancienne en utilisant des accessoires: vestimentaires, comme la cape, ou divers, comme une lampe.
longueur max | longueur de la lame | poids max | |
---|---|---|---|
Fleuret | 110cm | 90cm | 500g |
Épée | 110cm | 90cm | 770g5 |
Sabre | 105cm | 88cm | 500g |
Fleuret
En rouge, aire de touche au fleuret, règlement FIE 2009.Le fleuret a été créé auxviiesièclepour servir darme dentraînement et détude. Cest la seule arme qui ne soit jamais sortie des salles descrime (contrairement au sabre qui a servi sur les champs de bataille et lépée qui a été utilisée pour le duel).
Cest une arme légère — 500grammes pour une longueur de 110cm— et flexible dont la section de lame est rectangulaire. La touche se fait avec la pointe uniquement.
Le fleuret est une arme détude, il est en général la première arme enseignée aux débutants, bien quelle soit aussi pratiquée en compétition. En fait, le choix de la première arme enseignée dépend du club et du maître darmes. Son nom vient de la fleur de laine, autrefois enroulée au bout de la lame pour éviter les blessures. Dans le passé, les femmes nétaient autorisées à tirer quau fleuret et la légèreté de larme en rendait son maniement aisé pour les enfants. De nos jours, bien quil soit conseillé dapprendre au moins les principes fondamentaux du fleuret, les escrimeurs peuvent commencer avec nimporte laquelle des trois armes.
Laire de touche au fleuret est restreinte, cest un héritage du temps où les équipements de sécurité étaient limités. Les coups au visage étant auparavant dangereux faute de masque, la tête nest pas une cible valide. Laire fut réduite au tronc seul, zone où les coups portés seraient potentiellement les plus dangereux si les armes nétaient pas, fort heureusement, neutralisées. Au fleuret, comme au sabre, il est strictement interdit de "substituer"6une surface valable (tronc) par une surface non valable (ex. bras ou tête).
Le règlement international de 2009 dispose que la bavette (partie sous le masque) doit être conductrice5.
Assaut au fleuret lors des jeux panaméricains.Le fleuret est une arme destoc seulement. Laction offensive de cette arme sexerce donc par la pointe et par la pointe seule. Comme au sabre, on doit respecter des conventions lors dun assaut. Il ny a donc pas de «coup double». En cas de touches simultanées, la touche est accordée au tireur qui avait la priorité. Cette priorité dépend de laphrase darmesdéterminée par la convention du fleuret. Si aucun des tireurs navait la priorité, aucune touche nest accordée.
Dans les petites catégories, la pointe protégée par un composant, en forme de bille en caoutchouc appelée «mouche», permet les assauts courtois sans risque de blessure durant lentraînement descrime.
Dans les grandes catégories, larme à «pointe sèche» a été remplacée par une arme électrique dont le bout se termine par une «tête de pointe» (sorte de bouton métallique sur ressort) qui, reliée à lappareil, permet dindiquer les touches pendant lassaut.
Au fleuret, il faut 500grammes de pression sur le bouton pour quune lampe sallume indiquant que ladversaire a été touché (soit verte ou rouge dans une partie valable ou blanche dans une partie non valable).
Philippe Omnès, célèbre fleurettiste français des années 1980-1990, définit ainsi son arme favorite:
la poignets du fleuret est en forme de pistolet«À mon sens, le fleuret est larme de référence de lescrime. La maîtrise technique que nécessite sa pratique est tout dabord un handicap, mais à terme se retrouve être un atout pour profiter pleinement de lescrime. Car cest à travers la technique du fleuret quapparaît le mieux la phrase darmes, véritable conversation entre les tireurs par lintermédiaire des lames. Le rythme des assauts de fleuret peut être retenu, comme à lépée, ou au contraire très vif, comme au sabre7.»

Le fleuret a été créé auxviiesièclepour servir darme dentraînement et détude. Cest la seule arme qui ne soit jamais sortie des salles descrime (contrairement au sabre qui a servi sur les champs de bataille et lépée qui a été utilisée pour le duel).
Cest une arme légère — 500grammes pour une longueur de 110cm— et flexible dont la section de lame est rectangulaire. La touche se fait avec la pointe uniquement.
Le fleuret est une arme détude, il est en général la première arme enseignée aux débutants, bien quelle soit aussi pratiquée en compétition. En fait, le choix de la première arme enseignée dépend du club et du maître darmes. Son nom vient de la fleur de laine, autrefois enroulée au bout de la lame pour éviter les blessures. Dans le passé, les femmes nétaient autorisées à tirer quau fleuret et la légèreté de larme en rendait son maniement aisé pour les enfants. De nos jours, bien quil soit conseillé dapprendre au moins les principes fondamentaux du fleuret, les escrimeurs peuvent commencer avec nimporte laquelle des trois armes.
Laire de touche au fleuret est restreinte, cest un héritage du temps où les équipements de sécurité étaient limités. Les coups au visage étant auparavant dangereux faute de masque, la tête nest pas une cible valide. Laire fut réduite au tronc seul, zone où les coups portés seraient potentiellement les plus dangereux si les armes nétaient pas, fort heureusement, neutralisées. Au fleuret, comme au sabre, il est strictement interdit de "substituer"6une surface valable (tronc) par une surface non valable (ex. bras ou tête).
Le règlement international de 2009 dispose que la bavette (partie sous le masque) doit être conductrice5.

Le fleuret est une arme destoc seulement. Laction offensive de cette arme sexerce donc par la pointe et par la pointe seule. Comme au sabre, on doit respecter des conventions lors dun assaut. Il ny a donc pas de «coup double». En cas de touches simultanées, la touche est accordée au tireur qui avait la priorité. Cette priorité dépend de laphrase darmesdéterminée par la convention du fleuret. Si aucun des tireurs navait la priorité, aucune touche nest accordée.
Dans les petites catégories, la pointe protégée par un composant, en forme de bille en caoutchouc appelée «mouche», permet les assauts courtois sans risque de blessure durant lentraînement descrime.
Dans les grandes catégories, larme à «pointe sèche» a été remplacée par une arme électrique dont le bout se termine par une «tête de pointe» (sorte de bouton métallique sur ressort) qui, reliée à lappareil, permet dindiquer les touches pendant lassaut.
Au fleuret, il faut 500grammes de pression sur le bouton pour quune lampe sallume indiquant que ladversaire a été touché (soit verte ou rouge dans une partie valable ou blanche dans une partie non valable).
Philippe Omnès, célèbre fleurettiste français des années 1980-1990, définit ainsi son arme favorite:

«À mon sens, le fleuret est larme de référence de lescrime. La maîtrise technique que nécessite sa pratique est tout dabord un handicap, mais à terme se retrouve être un atout pour profiter pleinement de lescrime. Car cest à travers la technique du fleuret quapparaît le mieux la phrase darmes, véritable conversation entre les tireurs par lintermédiaire des lames. Le rythme des assauts de fleuret peut être retenu, comme à lépée, ou au contraire très vif, comme au sabre7.»
Épée
En rouge, aire de touche à l’épée.L’épée moderne a été inventée auxixesiècle afin de se battre en duel. C’est une arme d’estoc uniquement. On utilisa auparavant, à partir duxviesiècle, larapière, qui a ensuite évolué enépée de coursousLouis XIV.
Assaut dépée auxChampionnats dEurope descrime 2007.Laction offensive de cette arme s’exerce donc par la pointe et par la pointe seule. Cest une arme plus lourde—750gpour une longueur de 110cmmaximum (poignée dune longueur de 20cmmaximum)—et moins flexible que le fleuret, et sa lame est de section triangulaire. La surface valable comprend tout le corps du tireur, y compris ses vêtements et son équipement.
Lorsque les deux tireurs sont touchés simultanément, et que lappareil enregistre valablement ces deux touches (pas plus de 0,25seconde d’écart entre les deux touches), il y a «coup double», c’est-à-dire un point pour chacun.
L’épée possède deux fils électriques, tous les deux collés à la lame, qui connectent le bouton à l’extrémité de l’épée aux deux des trois prises qui se trouvent à l’intérieur de la coque.
Cette arme est dite «non conventionnelle» car elle n’obéit pas à des règles de priorité comme le fleuret et le sabre: les conditions et les règles du combat sont donc très similaires à celles des anciensduels.
Éric Srecki, épéiste émérite, définit l’épée ainsi:
«L’épée, cest l’arme où les phases d’attente, de préparation sont les plus longues; l’observation de l’adversaire peut sembler «s’éterniser» lorsqu’on est néophyte, mais il s’agit en fait de contourner la défense de ladversaire et de sengager dans la faille […] Cest donc l’arme de la patience, où les nerfs sont mis à rude épreuve»
—Cours descrime8
Une épée à poignée droite.

L’épée moderne a été inventée auxixesiècle afin de se battre en duel. C’est une arme d’estoc uniquement. On utilisa auparavant, à partir duxviesiècle, larapière, qui a ensuite évolué enépée de coursousLouis XIV.

Laction offensive de cette arme s’exerce donc par la pointe et par la pointe seule. Cest une arme plus lourde—750gpour une longueur de 110cmmaximum (poignée dune longueur de 20cmmaximum)—et moins flexible que le fleuret, et sa lame est de section triangulaire. La surface valable comprend tout le corps du tireur, y compris ses vêtements et son équipement.
Lorsque les deux tireurs sont touchés simultanément, et que lappareil enregistre valablement ces deux touches (pas plus de 0,25seconde d’écart entre les deux touches), il y a «coup double», c’est-à-dire un point pour chacun.
L’épée possède deux fils électriques, tous les deux collés à la lame, qui connectent le bouton à l’extrémité de l’épée aux deux des trois prises qui se trouvent à l’intérieur de la coque.
Cette arme est dite «non conventionnelle» car elle n’obéit pas à des règles de priorité comme le fleuret et le sabre: les conditions et les règles du combat sont donc très similaires à celles des anciensduels.
Éric Srecki, épéiste émérite, définit l’épée ainsi:
«L’épée, cest l’arme où les phases d’attente, de préparation sont les plus longues; l’observation de l’adversaire peut sembler «s’éterniser» lorsqu’on est néophyte, mais il s’agit en fait de contourner la défense de ladversaire et de sengager dans la faille […] Cest donc l’arme de la patience, où les nerfs sont mis à rude épreuve»
—Cours descrime8

Sabre
En rouge, aire de touche au sabre.Le sabre est une arme destoc, detaille9(coup porté avec le tranchant de la lame) et decontre-taille(coup porté avec le dos de la lame); les coups du plat de la lame sont aussi valables. Cest une arme conventionnelle comme le fleuret9: le sabre répond aux mêmes règles dengagement (conventions) que le fleuret, donnant la priorité à lattaquant, et de même légèreté — 500gpour une longueur totale de 105cmmaximum10. En cas de touches simultanées, larbitre décide daccorder la priorité à un des tireurs, ou à aucun des deux. Cette priorité dépend de la «phrase darmes» et des conventions du sabre. La surface valable pour le sabre est tout ce qui se trouve au-dessus de la taille (à lexception des 2 mains), car cette arme nous vient de la cavalerie, et quil était dans ce cas très difficile de toucher en dessous de la taille. Au sabre, comme au fleuret, il est strictement interdit de «substituer»6une surface valable par une surface non valable. Contrairement au fleuret et à lépée, les passes avant (croisement des jambes en un rapide mouvement vers lavant) sont interdites (elles étaient autorisées mais ont été supprimées du fait que les déplacements des sabreurs se rapprochaient trop de la course).
Le sabre est une arme dont les assauts sont très difficiles à effectuer par des néophytes, la priorité donnée à lattaque associée à la relative facilité pour toucher son adversaire rendant les combats très rapides.
Jean-François Lamour, sabreur émérite (il a été deux fois champion olympique, à lépreuve individuelle, àLos AngelesetSéoul, en même temps quechampion du monde individuel) et ancien Ministre des Sports, définit dailleurs le sabre de cette manière:
«“Assaut” est certainement le mot qui convient le mieux à la discipline du sabre. Plus quau fleuret ou à lépée, cest dans cette arme que lescrimeur se trouve dans la nécessité de fondre sur son adversaire en ayant, par feinte et préparation interposées, préparé le geste final.
Il ny a donc pas ou peu de repos pour le sabreur (...) Adaptation et explosion, voilà ce quun sabreur doit toujours avoir en tête quand il monte en piste11.».

Le sabre est une arme destoc, detaille9(coup porté avec le tranchant de la lame) et decontre-taille(coup porté avec le dos de la lame); les coups du plat de la lame sont aussi valables. Cest une arme conventionnelle comme le fleuret9: le sabre répond aux mêmes règles dengagement (conventions) que le fleuret, donnant la priorité à lattaquant, et de même légèreté — 500gpour une longueur totale de 105cmmaximum10. En cas de touches simultanées, larbitre décide daccorder la priorité à un des tireurs, ou à aucun des deux. Cette priorité dépend de la «phrase darmes» et des conventions du sabre. La surface valable pour le sabre est tout ce qui se trouve au-dessus de la taille (à lexception des 2 mains), car cette arme nous vient de la cavalerie, et quil était dans ce cas très difficile de toucher en dessous de la taille. Au sabre, comme au fleuret, il est strictement interdit de «substituer»6une surface valable par une surface non valable. Contrairement au fleuret et à lépée, les passes avant (croisement des jambes en un rapide mouvement vers lavant) sont interdites (elles étaient autorisées mais ont été supprimées du fait que les déplacements des sabreurs se rapprochaient trop de la course).
Le sabre est une arme dont les assauts sont très difficiles à effectuer par des néophytes, la priorité donnée à lattaque associée à la relative facilité pour toucher son adversaire rendant les combats très rapides.
Jean-François Lamour, sabreur émérite (il a été deux fois champion olympique, à lépreuve individuelle, àLos AngelesetSéoul, en même temps quechampion du monde individuel) et ancien Ministre des Sports, définit dailleurs le sabre de cette manière:
«“Assaut” est certainement le mot qui convient le mieux à la discipline du sabre. Plus quau fleuret ou à lépée, cest dans cette arme que lescrimeur se trouve dans la nécessité de fondre sur son adversaire en ayant, par feinte et préparation interposées, préparé le geste final.
Il ny a donc pas ou peu de repos pour le sabreur (...) Adaptation et explosion, voilà ce quun sabreur doit toujours avoir en tête quand il monte en piste11.».
Assauts
Les trois armes se pratiquent suivant des conventions qui leur sont propres. Les grandes différences sont: la surface valable, la manière de toucher ladversaire, et la forme et le poids de larme. Les règles de priorité dattaque divergent également. Aux trois armes il est strictement interdit de porter des coups avec la coquille ou dutiliser le bras non armé à quelque fin que ce soit.
Les trois armes se pratiquent suivant des conventions qui leur sont propres. Les grandes différences sont: la surface valable, la manière de toucher ladversaire, et la forme et le poids de larme. Les règles de priorité dattaque divergent également. Aux trois armes il est strictement interdit de porter des coups avec la coquille ou dutiliser le bras non armé à quelque fin que ce soit.
Piste
Une piste descrime mesure 14mètres de long sur 1,5 à 2mètres de large12. Elle est marquée par des lignes perpendiculaires en divers endroits (centre de la piste, ligne de mise en garde, et limite arrière, outre les 2 derniers mètres doivent être clairement identifiés). Si untireursort par lun des bords latéraux de la piste, laction est interrompue et les tireurs se remettent en garde en ayant néanmoins fait avancer dun mètre ladversaire du tireur qui est sorti; ce dernier devant donc reculer et se remettre à distance. Si untireursort des deux pieds par le bout arrière de la piste, il est considéré comme touché.
Au bord de la piste, un dispositif électrique complexe assure le décompte des touches au cours de lassaut. Ce dispositif se compose dun appareil central, de deux enrouleurs (un par tireur) et de fils conducteurs. Lappareil central est relié aux enrouleurs, situés de part et dautre de la piste, eux-mêmes reliés aux tireurs. Le système denroulement du fil conducteur permet de ne pas encombrer la piste car le fil reste tendu en permanence, sans pour autant réduire la mobilité du tireur vers lavant. Le circuit électrique est complété par un fil de corps qui passe sous la veste du tireur, contre son flanc et par la manche du bras armé, branché dans une prise située derrière la coquille de larme. Au fleuret et à lépée, le bouton situé à lextrémité de la lame (latête de pointe) a un rôle dinterrupteur qui permet de compléter le circuit électrique. Au sabre, dans les épreuves de haut niveau, le fil est remplacé par un boîtier électronique qui transmet à travers les airs le signal à lappareil denregistrement des touches.
Lappareil électrique dispose de quatre lumières; la lumière sallume du côté du tireur qui touche. La lumière verte ou la lumière rouge (chaque tireur a sa couleur) indique quune touche valable a été portée. Les lumières blanches (une pour chaque tireur) indique quune touche a été porté mais sur une zone non valable (exclusivement pour le fleuret). Pour lépée, aucune lumière blanche ne sallume. Les escrimeurs sont eux-mêmes reliés au système par le fil tendu grâce aux enrouleurs. Pour juger la matérialité de la touche, seule lindication de lappareil de contrôle fait foi. En aucun cas larbitre ne peut déclarer un tireur touché sans que lappareil ait régulièrement enregistré la touche, sauf dans les cas de sanctions (sortie arrière de la piste des deux pieds ou carton rouge pour une faute, (cf. Règlement technique FIE)).
La piste sur laquelle les tireurs évoluent est conductrice et reliée à lappareil comptant les points, il est donc impossible de porter une touche au sol à moins de toucher en dehors de la piste. Les tireurs ont interdiction formelle de laisser traîner la pointe de leur arme sur la piste durant lassaut.
Une piste descrime mesure 14mètres de long sur 1,5 à 2mètres de large12. Elle est marquée par des lignes perpendiculaires en divers endroits (centre de la piste, ligne de mise en garde, et limite arrière, outre les 2 derniers mètres doivent être clairement identifiés). Si untireursort par lun des bords latéraux de la piste, laction est interrompue et les tireurs se remettent en garde en ayant néanmoins fait avancer dun mètre ladversaire du tireur qui est sorti; ce dernier devant donc reculer et se remettre à distance. Si untireursort des deux pieds par le bout arrière de la piste, il est considéré comme touché.
Au bord de la piste, un dispositif électrique complexe assure le décompte des touches au cours de lassaut. Ce dispositif se compose dun appareil central, de deux enrouleurs (un par tireur) et de fils conducteurs. Lappareil central est relié aux enrouleurs, situés de part et dautre de la piste, eux-mêmes reliés aux tireurs. Le système denroulement du fil conducteur permet de ne pas encombrer la piste car le fil reste tendu en permanence, sans pour autant réduire la mobilité du tireur vers lavant. Le circuit électrique est complété par un fil de corps qui passe sous la veste du tireur, contre son flanc et par la manche du bras armé, branché dans une prise située derrière la coquille de larme. Au fleuret et à lépée, le bouton situé à lextrémité de la lame (latête de pointe) a un rôle dinterrupteur qui permet de compléter le circuit électrique. Au sabre, dans les épreuves de haut niveau, le fil est remplacé par un boîtier électronique qui transmet à travers les airs le signal à lappareil denregistrement des touches.
Lappareil électrique dispose de quatre lumières; la lumière sallume du côté du tireur qui touche. La lumière verte ou la lumière rouge (chaque tireur a sa couleur) indique quune touche valable a été portée. Les lumières blanches (une pour chaque tireur) indique quune touche a été porté mais sur une zone non valable (exclusivement pour le fleuret). Pour lépée, aucune lumière blanche ne sallume. Les escrimeurs sont eux-mêmes reliés au système par le fil tendu grâce aux enrouleurs. Pour juger la matérialité de la touche, seule lindication de lappareil de contrôle fait foi. En aucun cas larbitre ne peut déclarer un tireur touché sans que lappareil ait régulièrement enregistré la touche, sauf dans les cas de sanctions (sortie arrière de la piste des deux pieds ou carton rouge pour une faute, (cf. Règlement technique FIE)).
La piste sur laquelle les tireurs évoluent est conductrice et reliée à lappareil comptant les points, il est donc impossible de porter une touche au sol à moins de toucher en dehors de la piste. Les tireurs ont interdiction formelle de laisser traîner la pointe de leur arme sur la piste durant lassaut.
Équipement du tireur
Léquipement des tireurs est composé, dans toutes les armes:
- dun pantalon de même résistance que la veste;
- dune veste de tissu dont la résistance doit dépasser 350 newtons/cm2, et 800 pour les compétitions internationales;
- dune sous-cuirasse, qui couvre en "double" le côté du buste mis en avant et le début du bras armé, afin de parer à un déchirement de la couture située sous laisselle de la veste. Sa résistance est également de 800 newtons/cm2;
- dun masque en grille métallique, doté dune collerette qui recouvre largement le col de la veste et évite une frappe au cou. 800 newtons et 1600 pour les compétitions internationales;
- dun gant muni de coussinets qui protège la main armée et recouvre partiellement la manche sur lavant-bras, pour éviter que la lame rentre dans la veste et frappe au coude;
- dune paire de chaussettes hautes et épaisses pour protéger les chevilles, les tibias et les mollets;
- dun bustier pour les femmes, protégeant la poitrine, qui peut se constituer de deux coques métalliques à disposer soi-même, ou plus communément dune sorte de plastron en plastique rigide. Cet équipement nest pas autorisé chez les hommes.
Léquipement des tireurs est composé, dans toutes les armes:
- dun pantalon de même résistance que la veste;
- dune veste de tissu dont la résistance doit dépasser 350 newtons/cm2, et 800 pour les compétitions internationales;
- dune sous-cuirasse, qui couvre en "double" le côté du buste mis en avant et le début du bras armé, afin de parer à un déchirement de la couture située sous laisselle de la veste. Sa résistance est également de 800 newtons/cm2;
- dun masque en grille métallique, doté dune collerette qui recouvre largement le col de la veste et évite une frappe au cou. 800 newtons et 1600 pour les compétitions internationales;
- dun gant muni de coussinets qui protège la main armée et recouvre partiellement la manche sur lavant-bras, pour éviter que la lame rentre dans la veste et frappe au coude;
- dune paire de chaussettes hautes et épaisses pour protéger les chevilles, les tibias et les mollets;
- dun bustier pour les femmes, protégeant la poitrine, qui peut se constituer de deux coques métalliques à disposer soi-même, ou plus communément dune sorte de plastron en plastique rigide. Cet équipement nest pas autorisé chez les hommes.
Arbitrage
Larbitre descrime veille au bon déroulement de lassaut. Il appelle les tireurs sur la piste, vérifie la conformité de leur matériel13,14(sous cuirasse, tête de pointe, etc.) et manipule le chronomètre et, le cas échéant, le tableau de décompte des points ou la feuille de match. Il est seul habilité à accorder ou refuser une touche, à constater une faute et à sanctionner en conséquence. Un tireur peut cependant faire appel à une instance supérieure, le directoire technique de la compétition, pour vérifier un point litigieux du règlement. La décision du directoire surpasse celle de larbitre qui doit la faire appliquer. Dans les épreuves de haut niveau, larbitre est assisté dassesseurs qui ont un rôle consultatif, mais non décisionnel; au fleuret et au sabre, larbitrage vidéo peut-être demandé pour résoudre un litige concernant les questions de priorité. Il est également utilisé à lépée pour contester la validité dune touche.
Larticle t.170 du règlement technique de laFIEdéfinit les fautes et les sanctions appropriées. Les fautes sont échelonnées en quatre groupes de gravité croissante, le premier groupe contenant les fautes mineures et le quatrième les fautes les plus graves. Les fautes sont sanctionnées par trois types de cartons.
- Le carton jaune, qui a valeur davertissement. Deux cartons jaunes valent un carton rouge.
- Le carton rouge, qui pénalise dune touche le tireur fautif, donnée en compensation à son adversaire.
- Le carton noir, plus rare, exclut le tireur fautif de la compétition et lui inflige une suspension de deux mois de toute compétition descrime15.
Larbitre inflige ces sanctions selon le barème suivant:
Groupes 1refaute 2efaute 3efaute Premier groupe Jaune Rouge Rouge Deuxième groupe Rouge Rouge Rouge Troisième groupe Rouge Noir Quatrième groupe Noir
Les fautes du premier groupe constituent des atteintes aux règles mineures ou accidentelles (bousculade, corps à corps intentionnel, etc.), les fautes du deuxième groupe des fautes intentionnelles (coup brutal, touche portée volontairement hors de ladversaire), les fautes du troisième groupe des fautes de nature à perturber lordre. Les fautes du quatrième groupe rassemblent des fautes graves de nature diverse: comportement antisportif, tricherie, refus de saluer ladversaire, etc. Les cartons sont cumulables, un tireur qui a reçu un carton rouge ne peut donc plus recevoir de carton jaune, même sil na pas commis de faute du premier groupe.
Larbitre descrime veille au bon déroulement de lassaut. Il appelle les tireurs sur la piste, vérifie la conformité de leur matériel13,14(sous cuirasse, tête de pointe, etc.) et manipule le chronomètre et, le cas échéant, le tableau de décompte des points ou la feuille de match. Il est seul habilité à accorder ou refuser une touche, à constater une faute et à sanctionner en conséquence. Un tireur peut cependant faire appel à une instance supérieure, le directoire technique de la compétition, pour vérifier un point litigieux du règlement. La décision du directoire surpasse celle de larbitre qui doit la faire appliquer. Dans les épreuves de haut niveau, larbitre est assisté dassesseurs qui ont un rôle consultatif, mais non décisionnel; au fleuret et au sabre, larbitrage vidéo peut-être demandé pour résoudre un litige concernant les questions de priorité. Il est également utilisé à lépée pour contester la validité dune touche.
Larticle t.170 du règlement technique de laFIEdéfinit les fautes et les sanctions appropriées. Les fautes sont échelonnées en quatre groupes de gravité croissante, le premier groupe contenant les fautes mineures et le quatrième les fautes les plus graves. Les fautes sont sanctionnées par trois types de cartons.
- Le carton jaune, qui a valeur davertissement. Deux cartons jaunes valent un carton rouge.
- Le carton rouge, qui pénalise dune touche le tireur fautif, donnée en compensation à son adversaire.
- Le carton noir, plus rare, exclut le tireur fautif de la compétition et lui inflige une suspension de deux mois de toute compétition descrime15.
Larbitre inflige ces sanctions selon le barème suivant:
Groupes | 1refaute | 2efaute | 3efaute |
---|---|---|---|
Premier groupe | Jaune | Rouge | Rouge |
Deuxième groupe | Rouge | Rouge | Rouge |
Troisième groupe | Rouge | Noir | |
Quatrième groupe | Noir |
Les fautes du premier groupe constituent des atteintes aux règles mineures ou accidentelles (bousculade, corps à corps intentionnel, etc.), les fautes du deuxième groupe des fautes intentionnelles (coup brutal, touche portée volontairement hors de ladversaire), les fautes du troisième groupe des fautes de nature à perturber lordre. Les fautes du quatrième groupe rassemblent des fautes graves de nature diverse: comportement antisportif, tricherie, refus de saluer ladversaire, etc. Les cartons sont cumulables, un tireur qui a reçu un carton rouge ne peut donc plus recevoir de carton jaune, même sil na pas commis de faute du premier groupe.
Structure dune compétition
Si à lentrainement le brassage des catégories est monnaie courante, voire encouragé, il nen est pas de même en compétition, où les catégories dâges sont très strictes. Le surclassement, cest-à-dire la possibilité pour un tireur deffectuer une compétition dune catégorie dâge directement supérieure à la sienne, voire, plus rarement, le double surclassement (2 catégories au-dessus) est autorisé. Linverse est en revanche interdit, à lexception des Vétérans qui peuvent continuer à participer aux compétitions Sénior, la raison principale étant bien souvent le faible nombre de compétiteurs dans cette catégorie.
La structure habituelle d’une compétition individuelle se compose de deux parties. La première partie est une phase de poules de 6 à 7 tireurs, selon le nombre dinscrits, permettant dobtenir un classement révélateur du niveau des escrimeurs en présence. Certaines compétitions non-officielles utilisent un système à deux tours de poules, le premier servant à composer des poules plus équilibrées pour le second tour, qui serviront quant à elles à composer le tableau éliminatoire. Sil ny a quun seul tour de poule, celui-ci est directement utilisé pour composer le tableau. Dans ces poules, chaque tireur rencontre tour à tour chacun des autres tireurs de ce groupe, lors dassaut en 5 touches, lensemble du match ne dépassant pas les 3 minutes sauf pour le sabre, qui nest jamais chronomètré16. Lors des principales compétitions internationales, les tournois de lacoupe du monde descrimeet leschampionnats du monde descrime, les seize premiers tireurs du classement international inscrits dans la compétition sont exemptés de ce tour de poule. À la discrétion des organisateurs, un pourcentage allant de 20% à 30% des engagés est directement éliminé après ce tour de poules. Pour les compétitions vétérans, il ny a souvent aucun éliminé après le tour de poule. Tous les tireurs se retrouvent en tableau.
La seconde partie est une compétition avec un tableau par élimination directe établi à partir du classement à l’issue des poules. Les assauts se déroulent en 15 touches (10 pour les vétérans, et les minimes [13-14 ans] et 8 pour les benjamins), rythmés en trois tiers temps de trois minutes (2 mi-temps pour les assauts en 10 touches). Entre ces tiers-temps, une minute de repos est alloué au tireur, qui a la possibilité sil le souhaite de sentretenir avec son maître darmes. Au sabre, le match est divisé en deux temps, séparés par le moment où lun des tireurs marque la huitième touche. Le vainqueur est celui qui atteint le premier les 15 touches ou, le cas échéant, se trouve en tête à la fin du temps réglementaire.
Au fleuret et à lépée, durant les deux phases, si le temps réglementaire est écoulé alors que les deux adversaires sont à égalité de score, une" alt="BREVET PREVOT DESCRIME TOULOUSE 14 NOVEMBRE 1884 F. LUSSAN épée offres fleuret sabre" width="527" height="527" />
Si à lentrainement le brassage des catégories est monnaie courante, voire encouragé, il nen est pas de même en compétition, où les catégories dâges sont très strictes. Le surclassement, cest-à-dire la possibilité pour un tireur deffectuer une compétition dune catégorie dâge directement supérieure à la sienne, voire, plus rarement, le double surclassement (2 catégories au-dessus) est autorisé. Linverse est en revanche interdit, à lexception des Vétérans qui peuvent continuer à participer aux compétitions Sénior, la raison principale étant bien souvent le faible nombre de compétiteurs dans cette catégorie.
La structure habituelle d’une compétition individuelle se compose de deux parties. La première partie est une phase de poules de 6 à 7 tireurs, selon le nombre dinscrits, permettant dobtenir un classement révélateur du niveau des escrimeurs en présence. Certaines compétitions non-officielles utilisent un système à deux tours de poules, le premier servant à composer des poules plus équilibrées pour le second tour, qui serviront quant à elles à composer le tableau éliminatoire. Sil ny a quun seul tour de poule, celui-ci est directement utilisé pour composer le tableau. Dans ces poules, chaque tireur rencontre tour à tour chacun des autres tireurs de ce groupe, lors dassaut en 5 touches, lensemble du match ne dépassant pas les 3 minutes sauf pour le sabre, qui nest jamais chronomètré16. Lors des principales compétitions internationales, les tournois de lacoupe du monde descrimeet leschampionnats du monde descrime, les seize premiers tireurs du classement international inscrits dans la compétition sont exemptés de ce tour de poule. À la discrétion des organisateurs, un pourcentage allant de 20% à 30% des engagés est directement éliminé après ce tour de poules. Pour les compétitions vétérans, il ny a souvent aucun éliminé après le tour de poule. Tous les tireurs se retrouvent en tableau.
La seconde partie est une compétition avec un tableau par élimination directe établi à partir du classement à l’issue des poules. Les assauts se déroulent en 15 touches (10 pour les vétérans, et les minimes [13-14 ans] et 8 pour les benjamins), rythmés en trois tiers temps de trois minutes (2 mi-temps pour les assauts en 10 touches). Entre ces tiers-temps, une minute de repos est alloué au tireur, qui a la possibilité sil le souhaite de sentretenir avec son maître darmes. Au sabre, le match est divisé en deux temps, séparés par le moment où lun des tireurs marque la huitième touche. Le vainqueur est celui qui atteint le premier les 15 touches ou, le cas échéant, se trouve en tête à la fin du temps réglementaire.
Au fleuret et à lépée, durant les deux phases, si le temps réglementaire est écoulé alors que les deux adversaires sont à égalité de score, une" alt="BREVET PREVOT DESCRIME TOULOUSE 14 NOVEMBRE 1884 F. LUSSAN épée offres fleuret sabre" width="527" height="527" />
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ON LINEN , LINEN BACKED IN OUR OWN STUDIOenvoi en rouleau sécurisé assuré pour la valeurwe send in secured roll insured for the value" BREVET de Prévôt DESCRIMETOULOUSE14 NOVEMBRE 1884François LUSSANélève de Mr BAILLY maître darmessigné desMaitres descrime des :18e régiment dartillerieBORDES 20e régiment dinfanterie11e régiment de DragonsFABRE lieutenant 23e Régiment dartillerieCapitaine 126e régiment dinfanteriedessin de LAMBERT soldat au 123e de Lignevive la Francelunion fait la forcehonneur et patrierespect aux maitresforcecourageagilitéprudence"84 X 70 CM+ 4 cm marge dentoilage pour encadrement+ 4 cm linen backing margin for framing-----------------------------vous pouvez nous contacter
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Escrime
EscrimeDonnées clés Fédération internationale FIE(1913) Sport olympique depuis 1896 Finale du trophée Monal 2012 àParis.modifier
Escrime - publicité française de 1877.L’escrimeest unsport de combat. Il s’agit de l’artde toucher un adversaire avec la pointe ou le tranchant (estoc et taille) d’unearme blanchesur les parties valables sans être touché.
On utilise trois types darmes: l’épée(discipline olympique depuis 1900 pour les hommes et 1996 pour les femmes), lesabre(discipline olympique depuis 1896 pour les hommes et 2004 pour les femmes) et lefleuret(discipline olympique depuis 1896 pour les hommes et 1924 pour les femmes). Ces trois armes sont sexuées: épée féminine et masculine, fleuret féminin et masculin et sabre féminin et masculin. Les épreuves sont individuelles ou par équipes. Elles sont donc au nombre de douze.
Lescrime est lun des sports où lefrançaisest la langue officielle: chaque pays utilise sa langue pour les compétitions nationales, mais le français est obligatoire pour l’arbitrage dans les compétitions internationales («En garde! Prêts? Allez! Halte!») L’arbitre dispose, en plus, d’un code de signe pour expliquer chaque phrase d’armes.
Cet article se limite au caractèresportifde l’escrime. Pour en apprendre davantage sur le côté artistique de cette discipline, voir l’articleescrime artistique.
Histoire
Si l’on considère l’escrime comme l’art de manier les armes de poing, son histoire commence à l’aube de l’humanité. Dès l’Antiquité, les témoignages de combats à larme blanche sont nombreux, à linstar desbas-reliefségyptiens du temple deRamsès IIIàMédinet Habou.
La conception moderne de l’escrime apparaît en même temps que larme à feu. Jusque-là, les techniques devaient sadapter aux protections que portait ladversaire et notamment lacotte de maillesou larmure. Avec lapparition de la poudre, la course en avant entre loutil offensif, lépée, et la protection, l’armure, perd sa raison d’être: larme à feu rend caduque larmure, et même dangereuse, car ralentissant le mouvement de la cible. Lépée devient alors plus fine et plus légère.
L’histoire de l’escrime peut être partagée en deux étapes: la première est la marque d’un glissement progressif de l’activité guerrière vers une forme dart martialoù le beau geste et l’élégance morale lemportent; la deuxième est un nouveau glissement, plus rapide celui-là, entre lart martial et la pratique sportive contemporaine.
Étymologie
En bas latin, escrime se disaitschermareet en italienscherma; ces mots donnèrent en ancien français, les verbes «escremir» et «escremier», qui signifiaient combattre, tirer des armes. Plus récemment le mot «escrime» proviendrait du scandinaveskrimen, ou de l’allemand médiévalskremen, signifiant «art de se défendre». On peut définir lescrime comme lart de se servir des armes de tranchant et de pointe pour se défendre et pour toucher ladversaire.
Origine
Des épées médiévales.Cest durantle siècle deSaint Louisqu’apparaissent dans les écrits les premiersmaîtres darmes professionnels[réf.nécessaire]. On reconnaît alors que manier l’épée nécessite un enseignement à la fois théorique et pratique, et cet enseignement est recherché par la noblesse, qui risque fréquemment sa vie sur le champ de bataille, et qui est la seule à pouvoir prétendre à la possession dune belle épée de qualité.
L’escrime médiévaleétonne surtout par la richesse de son répertoire, contrairement aux idées reçues qui ne laissent place dans l’imaginaire contemporain quà des épées énormes et des boucliers lourds et encombrants en acier. On y pratique quasiment toutes les armes blanches, donc tranchantes, perforantes ou contondantes, possibles: l’épée, la masse, le marteau de guerre, la lance, la hache, la dague et le poignard, entre autres. La maîtrise de toutes ces armes découle directement dune pratique de lescrime quasi exclusivement sur les champs de bataille. Toujours à lopposé des idées reçues, le guerrier médiéval est assez rapide (cette qualité a toujours été à la base de lescrime) et beaucoup plus libre de ses mouvements quon ne le pense.
DesFechtbücher(Traités descrime, en allemand) ont été écrits duXIVeauXVIesiècle par plusieurs maîtres germaniques; les plus célèbres sontJohannes Liechtenauer, le maître incontesté duxivesiècle, etHans Talhoffer, maître suisse auxvesiècle. Ils montrent que la pratique de lescrime est alors mixte, bien que minoritaire de la part des femmes, et elle fait l’objet de présentations spécifique dans ces traités. Cette théorisation de la pratique féminine disparaît deux siècles plus tard, avec les maîtres d’armes français, à l’époque où lescrime en tant que sport se différencie de lescrime de combat1.
Des écoles privées de maniement des armes, en relation plus ou moins constante les unes avec les autres, apparaissent dans leSaint-Empire romain germanique: àZurich, àBâle, àRatisbonne, et dans un grand nombre de villes libres d’Allemagne. On y enseigne l’escrime médiévale classique.
C’est enItalieque de nouveaux maîtres, inventifs et avant-gardistes, font leur apparition au tournant desXIVeetXVesiècles: notammentFiore dei Liberi(1350–1420), courtisan du duc dEste. Fiore dei Liberi publie en 1410 un traité d’escrime qui va progressivement uniformiser à l’échelle européenne le maniement des armes: il s’agit de son unique œuvre, leFlos Duellatorum. Il est considéré comme le fondateur de l’école italienne.
Rapière, première moitié duxviiesiècle.Auxvesièclelescrime connaît sa première révolution avec l’invention de larapière. Cette arme, exceptionnelle pour son époque à tous les points de vue, va complètement transformer l’approche de la discipline. C’est le premier pas vers une escrime de loisir: il sagit des premiers concours et compétitions descrime, qui prennent la suite des anciens tournois pour une noblesse qui voit les derniers feux de la chevalerie. La rapière apparaît en Espagne vers 1470. Son nom est dérivé de l’espagnolespada ropera, c’est-à-dire «épée que l’on porte avec ses vêtements»; plus simplement, il s’agit de la première épée de ville.
Durant lexvesiècle, la rapière, dont l’usage se répand en Méditerranée, est notamment importée en Italie. Les maîtres italiens connaissent l’arme mais pas son maniement; ils réinventent complètement, de leur côté, la façon d’utiliser la rapière selon l’essai deCamillo Agrippa. Elle sallonge (1,10m), sa pointe s’affine et sa lame s’étrécit. Arme polyvalente, elle permet avec autant daisance de porter des coups destoc et de taille.
La rapière, en fait, répond à l’apparition des armes à feu. Ces dernières ayant provoqué la disparition progressive des armures, qui ne peuvent les contrer, les armes blanches peuvent aussi s’affiner et préférer la finesse et la rapidité à la force brutale. Son usage se répand progressivement dans toute l’Europe de l’Ouest: dans les années 1490–1500, elle arrive en France à la suite des guerres dItalie qui ont également amené la Renaissance dans ce même pays; elle apparaît en Angleterre et en Allemagne vers 1515.
En France, la codification de l’escrime, la définition de ses termes et lorganisation dune pédagogie de lescrime eu lieu au cours duxviiesièclepar des maîtres d’armes tels que Le Perche du Coudray, Besnard ou Philibert de la Touche. L’absence de masque de protection à treillis métallique conduit à lélaboration de laphrase darmes.
Sport
Présentation devant le PrésidentFélix FaureauPalais de lÉlyséeen 1895.Les règles actuelles nont été définitivement fixées que très tardivement. Il a fallu que soit créée la Fédération Internationale d’Escrime (FIE) pour que les règles soient enfin acceptées par tous les pays. En juin 1914, la FIE réunie en commission àParisrédige les règlements des trois armes mettant fin à quinze ans de polémiques couronnées par le boycott de la France des épreuves descrime aux Jeux Olympiques de Stockholm en 19122.
Anja Fichtel(à droite) aux championnats du monde en 1993.Le fleuret et le sabre masculin sont armes olympiques dès les premiers Jeux Olympiques en1896. Lépée masculine le devient en1900. La première arme féminine est le fleuret; elle intègre le programme olympique en1924. Ce nest quen1996que lépée féminine devient arme olympique et en2004que lon voit lapparition du sabre féminin.
Outre la distinction par sexe, lescrime connaît des catégories dâge qui sont:
Catégorie dâge Poussin Pupille Benjamin Minime Cadet Junior Senior Vétéran 1 Vétéran 2 Vétéran 3 Taille de la lame 0 (77cm) 0 (77cm) 2 (82cm) 5 (90cm) 5 (90cm) 5 (90cm) 5 (90cm) 5 (90cm) 5 (90cm) 5 (90cm) Âge minimum 6 8 10 12 14 17 20 40 50 60 Âge maximum 7 9 11 13 16 19 39 49 59 + Cest lannée de naissance qui détermine la catégorie dans laquelle entre un jeune, et reste la même tout au long dune saison, calquée (en France et en Suisse, tout du moins) sur le calendrier scolaire.
Toutefois, à partir de lannée 2016, un changement est apparu dans les catégories dâge. En effet, afin de respecter les normes européennes, lescrime française a dû transformer son fonctionnement concernant ces catégories.
Les équivalences sont les suivantes3:
Ancienne catégorie dâge Moustique Poussin Pupille Benjamin Minime Cadet Junior Senior Vétéran 1 Vétéran 2 Vétéran 3 Vétéran 4 Nouvelle catégorie dâge (2016 - 2017) M5 M7 M9 M11 M14 M17 M20 Senior Vétéran 1 Vétéran 2 Vétéran 3 Vétéran 4 Nouvelle catégorie dâge (2017+) M5 M7 M9 M11 M13 M15 M17 M20 Senior Vétéran 1 Vétéran 2 Vétéran 3 Vétéran 4 Les catégories dâge à partir de la saison 2017 - 2018 sont les suivantes:
Catégories dâge M5 M7 M9 M11 M13 M15 M17 M20 Sénior Vétéran 1 Vétéran 2 Vétéran 3 Vétéran 4 Taille de la lame 0 (77cm) 0 (77cm) 0 (77cm) 2 (82cm) 2 (82cm) 5 (90cm) 5 (90cm) 5 (90cm) 5 (90cm) 5 (90cm) 5 (90cm) 5 (90cm) 5 (90cm) Âge minimum 5 7 9 11 13 15 17 20 39 49 59 69 Âge maximum 4 6 8 10 12 14 16 19 38 48 58 68 Universalisation
Jadis, lescrime était un sport pour l’élite qui a commencé au début duxixesiècleconcentrée sur quelques pays européens. Depuis son apparition aux Jeux olympiques de 1896, trois pays se partagent la majorité des médailles: laFrance, lItalieet l’Allemagne. Maintenant lescrime est constituée de sportifs de tout niveau social.
Au sortir de la deuxième guerre mondiale, les pays de l’Europe de lEst, guidés par une gestion idéologique du sport ont commencé à sintéresser à lescrime. Rejoignant laHongriequi a une longue tradition au sabre, l’URSS, laPologne, et dans une moindre mesure laRoumanie, sont venues concurrencer sérieusement les pays occidentaux sur les podiums.
Louverture sur le monde est tardive. Elle a commencé dans lesannées 1950par lapparition de tireurscoréensetchinoismais les résultats de ces derniers sont pour beaucoup dus à quelques individualités.
L’Amérique a fait une entrée encore plus tardive sur les pistes descrime. Si l’on excepte Cuba grâce au championRamón Fonstet à ses fleurettistes desannées 1990, lesÉtats-Unisnont commencé par émerger que dans la deuxième moitié des années 1990, après la chute du monde communiste et en partie grâce au recrutement de nombreuxmaîtres darmes.
L’Afrique reste peu représentée au niveau mondial. Seul l’ÉgyptienAlaaeldin Abouelkassemparvient à remporter la médaille dargent de l’épreuve individuelle defleuretauxJeux olympiques dété de 2012organisés àLondres, offrant à l’Égypteet au continent africain sa première médaille de la discipline dans une compétition mondiale. Il existe également des tireurs de bon niveau notamment enTunisieou enAlgérie.
Pratique féminine
LescrimeuseitalienneElisa Di Franciscapendant une compétition.Lescrime de compétition elle-même, née de limitation desduelsentre hommes, se développe auxxesiècledans une certaine forme de respect des traditions relatives aux questions dhonneur, dont les femmes étaient en règle générale exclues. Aussi a-t-il existé des réticences face à la pratique féminine de lescrime4. Toutefois, par ses combinaisons couvrant lensemble du corps, lescrime rencontrait les critères de décence imposées aux femmes au début duxxesiècle, ce qui facilita leur accession à ce sport.
Les épreuves descrime souvrent aux femmes lors desJeux olympiques dété de 1924àParis, soit plus tôt que dautres disciplines du sport féminin4, mais 28 ans après lescrime masculine, inscrite dentrée au programme des premiersJeux, lesJeux de 1896àAthènes. Les épreuves descrime aux Jeux dété de 1924comprennent en effet dufleuretindividuel pour les femmes. LaDanoiseEllen Osiierest la première championne olympique. LaBritanniqueGladys Davieset une autre Danoise,Grete Heckscher, sont les deux autres concurrentes du premier podium olympique féminin de lhistoire.
Une seconde épreuve de fleuret, cette fois par équipes, est ajoutée auxJeux olympiques dété de 1960àRomeet voit lUnion soviétiquesimposer devant laHongrieet lItalie, trois pays qui ont par ailleurs les meilleurs bilans masculins de lescrime lors de ces Jeux.
Larrivée des autres armes au programme olympique est plus tardive. Lépéeest inscrite auxJeux olympiques dété de 1996àAtlanta4, où laFrançaiseLaura Flesselsimpose à la fois en individuel et par équipes. Lesabreest, quant à lui, intégré auxJeux olympiques dété de 2004àAthènes, mais seulement pour une compétition individuelle que gagne lAméricaineMariel Zagunis. Il faut attendre lesJeux olympiques dété de 2008àPékinpour que les trois armes fassent lobjet dune épreuve féminine par équipes, situation qui prévaut dès lesJeux de 1920chez les hommes.
Valeurs
- Philosophiquement, lerespectde l’autre, le respect des règles et lecouragesont des valeurs primordiales de lescrime: les tireurs se saluent avant l’assaut, et puis une fois lassaut terminé ils se remercient lun lautre et se serrent la main avant de se quitter. Dailleurs si lun des tireurs ne respecte pas cette règle (jette son masque, ne salue pas son adversaire,etc.) il risque une exclusion pour toute la saison.
- Intellectuellement, lamaîtrise de soiet la créativité sont également à la base de ce sport. Lors dun assaut, des qualités d’anticipation, délaboration dun projettactiquede précision sont sollicitées en permanence.
- Physiquement, l’escrime exige, et contribue à, une grandesouplesse, l’acquisition deréflexes, une flexibilité et une rapidité dans tous les mouvements. La coordination inter-segmentaire, une grande force statique et explosive au niveau des membres inférieurs associés à de l’endurance, font de l’escrime de compétition l’une des activités sportives les plus éprouvantes.
L’escrime contribue à développer et renforcer ces valeurs, dans une harmonie du corps et de lesprit.
Armes[
De haut en bas: fleuret, épée, sabre.L’escrime sportive contemporaine utilise trois armes différentes: le fleuret, l’épée et le sabre. Cette escrime aux trois armes sest constituée à la fin duxixesiècle. Toutes ces armes sont présentes aux compétitions de niveau olympique (le sabre féminin a débuté aux Jeux olympiques dAthènes en 2004).
La lame de l’arme adulte est par convention dite lameno5. Pour les enfants, le poids et la taille de larme sont adaptés. Les poussins et pupilles utilisent une lameno0 de 77cm, les benjamins une lame de tailleno2 de 82cm.
Dans les académies classiques, on enseigne le maniement d’armes d’escrime historique et d’escrime médiévaletelles que la grande canne, larapière, l’épée bâtarde(appelée également épée une main et demie), ladagueet les différents types de boucliers (targe, écu, rondache…). Il est possible de pratiquer l’escrime ancienne en utilisant des accessoires: vestimentaires, comme la cape, ou divers, comme une lampe.
longueur max longueur de la lame poids max Fleuret 110cm 90cm 500g Épée 110cm 90cm 770g5 Sabre 105cm 88cm 500g Fleuret
En rouge, aire de touche au fleuret, règlement FIE 2009.Le fleuret a été créé auxviiesièclepour servir darme dentraînement et détude. Cest la seule arme qui ne soit jamais sortie des salles descrime (contrairement au sabre qui a servi sur les champs de bataille et lépée qui a été utilisée pour le duel).
Cest une arme légère — 500grammes pour une longueur de 110cm— et flexible dont la section de lame est rectangulaire. La touche se fait avec la pointe uniquement.
Le fleuret est une arme détude, il est en général la première arme enseignée aux débutants, bien quelle soit aussi pratiquée en compétition. En fait, le choix de la première arme enseignée dépend du club et du maître darmes. Son nom vient de la fleur de laine, autrefois enroulée au bout de la lame pour éviter les blessures. Dans le passé, les femmes nétaient autorisées à tirer quau fleuret et la légèreté de larme en rendait son maniement aisé pour les enfants. De nos jours, bien quil soit conseillé dapprendre au moins les principes fondamentaux du fleuret, les escrimeurs peuvent commencer avec nimporte laquelle des trois armes.
Laire de touche au fleuret est restreinte, cest un héritage du temps où les équipements de sécurité étaient limités. Les coups au visage étant auparavant dangereux faute de masque, la tête nest pas une cible valide. Laire fut réduite au tronc seul, zone où les coups portés seraient potentiellement les plus dangereux si les armes nétaient pas, fort heureusement, neutralisées. Au fleuret, comme au sabre, il est strictement interdit de "substituer"6une surface valable (tronc) par une surface non valable (ex. bras ou tête).
Le règlement international de 2009 dispose que la bavette (partie sous le masque) doit être conductrice5.
Assaut au fleuret lors des jeux panaméricains.Le fleuret est une arme destoc seulement. Laction offensive de cette arme sexerce donc par la pointe et par la pointe seule. Comme au sabre, on doit respecter des conventions lors dun assaut. Il ny a donc pas de «coup double». En cas de touches simultanées, la touche est accordée au tireur qui avait la priorité. Cette priorité dépend de laphrase darmesdéterminée par la convention du fleuret. Si aucun des tireurs navait la priorité, aucune touche nest accordée.
Dans les petites catégories, la pointe protégée par un composant, en forme de bille en caoutchouc appelée «mouche», permet les assauts courtois sans risque de blessure durant lentraînement descrime.
Dans les grandes catégories, larme à «pointe sèche» a été remplacée par une arme électrique dont le bout se termine par une «tête de pointe» (sorte de bouton métallique sur ressort) qui, reliée à lappareil, permet dindiquer les touches pendant lassaut.
Au fleuret, il faut 500grammes de pression sur le bouton pour quune lampe sallume indiquant que ladversaire a été touché (soit verte ou rouge dans une partie valable ou blanche dans une partie non valable).
Philippe Omnès, célèbre fleurettiste français des années 1980-1990, définit ainsi son arme favorite:
la poignets du fleuret est en forme de pistolet«À mon sens, le fleuret est larme de référence de lescrime. La maîtrise technique que nécessite sa pratique est tout dabord un handicap, mais à terme se retrouve être un atout pour profiter pleinement de lescrime. Car cest à travers la technique du fleuret quapparaît le mieux la phrase darmes, véritable conversation entre les tireurs par lintermédiaire des lames. Le rythme des assauts de fleuret peut être retenu, comme à lépée, ou au contraire très vif, comme au sabre7.»
Épée
En rouge, aire de touche à l’épée.L’épée moderne a été inventée auxixesiècle afin de se battre en duel. C’est une arme d’estoc uniquement. On utilisa auparavant, à partir duxviesiècle, larapière, qui a ensuite évolué enépée de coursousLouis XIV.
Assaut dépée auxChampionnats dEurope descrime 2007.Laction offensive de cette arme s’exerce donc par la pointe et par la pointe seule. Cest une arme plus lourde—750gpour une longueur de 110cmmaximum (poignée dune longueur de 20cmmaximum)—et moins flexible que le fleuret, et sa lame est de section triangulaire. La surface valable comprend tout le corps du tireur, y compris ses vêtements et son équipement.
Lorsque les deux tireurs sont touchés simultanément, et que lappareil enregistre valablement ces deux touches (pas plus de 0,25seconde d’écart entre les deux touches), il y a «coup double», c’est-à-dire un point pour chacun.
L’épée possède deux fils électriques, tous les deux collés à la lame, qui connectent le bouton à l’extrémité de l’épée aux deux des trois prises qui se trouvent à l’intérieur de la coque.
Cette arme est dite «non conventionnelle» car elle n’obéit pas à des règles de priorité comme le fleuret et le sabre: les conditions et les règles du combat sont donc très similaires à celles des anciensduels.
Éric Srecki, épéiste émérite, définit l’épée ainsi:
«L’épée, cest l’arme où les phases d’attente, de préparation sont les plus longues; l’observation de l’adversaire peut sembler «s’éterniser» lorsqu’on est néophyte, mais il s’agit en fait de contourner la défense de ladversaire et de sengager dans la faille […] Cest donc l’arme de la patience, où les nerfs sont mis à rude épreuve»
—Cours descrime8
Une épée à poignée droite.Sabre
En rouge, aire de touche au sabre.Le sabre est une arme destoc, detaille9(coup porté avec le tranchant de la lame) et decontre-taille(coup porté avec le dos de la lame); les coups du plat de la lame sont aussi valables. Cest une arme conventionnelle comme le fleuret9: le sabre répond aux mêmes règles dengagement (conventions) que le fleuret, donnant la priorité à lattaquant, et de même légèreté — 500gpour une longueur totale de 105cmmaximum10. En cas de touches simultanées, larbitre décide daccorder la priorité à un des tireurs, ou à aucun des deux. Cette priorité dépend de la «phrase darmes» et des conventions du sabre. La surface valable pour le sabre est tout ce qui se trouve au-dessus de la taille (à lexception des 2 mains), car cette arme nous vient de la cavalerie, et quil était dans ce cas très difficile de toucher en dessous de la taille. Au sabre, comme au fleuret, il est strictement interdit de «substituer»6une surface valable par une surface non valable. Contrairement au fleuret et à lépée, les passes avant (croisement des jambes en un rapide mouvement vers lavant) sont interdites (elles étaient autorisées mais ont été supprimées du fait que les déplacements des sabreurs se rapprochaient trop de la course).
Le sabre est une arme dont les assauts sont très difficiles à effectuer par des néophytes, la priorité donnée à lattaque associée à la relative facilité pour toucher son adversaire rendant les combats très rapides.
Jean-François Lamour, sabreur émérite (il a été deux fois champion olympique, à lépreuve individuelle, àLos AngelesetSéoul, en même temps quechampion du monde individuel) et ancien Ministre des Sports, définit dailleurs le sabre de cette manière:
«“Assaut” est certainement le mot qui convient le mieux à la discipline du sabre. Plus quau fleuret ou à lépée, cest dans cette arme que lescrimeur se trouve dans la nécessité de fondre sur son adversaire en ayant, par feinte et préparation interposées, préparé le geste final.
Il ny a donc pas ou peu de repos pour le sabreur (...) Adaptation et explosion, voilà ce quun sabreur doit toujours avoir en tête quand il monte en piste11.».Assauts
Les trois armes se pratiquent suivant des conventions qui leur sont propres. Les grandes différences sont: la surface valable, la manière de toucher ladversaire, et la forme et le poids de larme. Les règles de priorité dattaque divergent également. Aux trois armes il est strictement interdit de porter des coups avec la coquille ou dutiliser le bras non armé à quelque fin que ce soit.
Piste
Une piste descrime mesure 14mètres de long sur 1,5 à 2mètres de large12. Elle est marquée par des lignes perpendiculaires en divers endroits (centre de la piste, ligne de mise en garde, et limite arrière, outre les 2 derniers mètres doivent être clairement identifiés). Si untireursort par lun des bords latéraux de la piste, laction est interrompue et les tireurs se remettent en garde en ayant néanmoins fait avancer dun mètre ladversaire du tireur qui est sorti; ce dernier devant donc reculer et se remettre à distance. Si untireursort des deux pieds par le bout arrière de la piste, il est considéré comme touché.
Au bord de la piste, un dispositif électrique complexe assure le décompte des touches au cours de lassaut. Ce dispositif se compose dun appareil central, de deux enrouleurs (un par tireur) et de fils conducteurs. Lappareil central est relié aux enrouleurs, situés de part et dautre de la piste, eux-mêmes reliés aux tireurs. Le système denroulement du fil conducteur permet de ne pas encombrer la piste car le fil reste tendu en permanence, sans pour autant réduire la mobilité du tireur vers lavant. Le circuit électrique est complété par un fil de corps qui passe sous la veste du tireur, contre son flanc et par la manche du bras armé, branché dans une prise située derrière la coquille de larme. Au fleuret et à lépée, le bouton situé à lextrémité de la lame (latête de pointe) a un rôle dinterrupteur qui permet de compléter le circuit électrique. Au sabre, dans les épreuves de haut niveau, le fil est remplacé par un boîtier électronique qui transmet à travers les airs le signal à lappareil denregistrement des touches.
Lappareil électrique dispose de quatre lumières; la lumière sallume du côté du tireur qui touche. La lumière verte ou la lumière rouge (chaque tireur a sa couleur) indique quune touche valable a été portée. Les lumières blanches (une pour chaque tireur) indique quune touche a été porté mais sur une zone non valable (exclusivement pour le fleuret). Pour lépée, aucune lumière blanche ne sallume. Les escrimeurs sont eux-mêmes reliés au système par le fil tendu grâce aux enrouleurs. Pour juger la matérialité de la touche, seule lindication de lappareil de contrôle fait foi. En aucun cas larbitre ne peut déclarer un tireur touché sans que lappareil ait régulièrement enregistré la touche, sauf dans les cas de sanctions (sortie arrière de la piste des deux pieds ou carton rouge pour une faute, (cf. Règlement technique FIE)).
La piste sur laquelle les tireurs évoluent est conductrice et reliée à lappareil comptant les points, il est donc impossible de porter une touche au sol à moins de toucher en dehors de la piste. Les tireurs ont interdiction formelle de laisser traîner la pointe de leur arme sur la piste durant lassaut.
Équipement du tireur
Léquipement des tireurs est composé, dans toutes les armes:
- dun pantalon de même résistance que la veste;
- dune veste de tissu dont la résistance doit dépasser 350 newtons/cm2, et 800 pour les compétitions internationales;
- dune sous-cuirasse, qui couvre en "double" le côté du buste mis en avant et le début du bras armé, afin de parer à un déchirement de la couture située sous laisselle de la veste. Sa résistance est également de 800 newtons/cm2;
- dun masque en grille métallique, doté dune collerette qui recouvre largement le col de la veste et évite une frappe au cou. 800 newtons et 1600 pour les compétitions internationales;
- dun gant muni de coussinets qui protège la main armée et recouvre partiellement la manche sur lavant-bras, pour éviter que la lame rentre dans la veste et frappe au coude;
- dune paire de chaussettes hautes et épaisses pour protéger les chevilles, les tibias et les mollets;
- dun bustier pour les femmes, protégeant la poitrine, qui peut se constituer de deux coques métalliques à disposer soi-même, ou plus communément dune sorte de plastron en plastique rigide. Cet équipement nest pas autorisé chez les hommes.
Arbitrage
Larbitre descrime veille au bon déroulement de lassaut. Il appelle les tireurs sur la piste, vérifie la conformité de leur matériel13,14(sous cuirasse, tête de pointe, etc.) et manipule le chronomètre et, le cas échéant, le tableau de décompte des points ou la feuille de match. Il est seul habilité à accorder ou refuser une touche, à constater une faute et à sanctionner en conséquence. Un tireur peut cependant faire appel à une instance supérieure, le directoire technique de la compétition, pour vérifier un point litigieux du règlement. La décision du directoire surpasse celle de larbitre qui doit la faire appliquer. Dans les épreuves de haut niveau, larbitre est assisté dassesseurs qui ont un rôle consultatif, mais non décisionnel; au fleuret et au sabre, larbitrage vidéo peut-être demandé pour résoudre un litige concernant les questions de priorité. Il est également utilisé à lépée pour contester la validité dune touche.
Larticle t.170 du règlement technique de laFIEdéfinit les fautes et les sanctions appropriées. Les fautes sont échelonnées en quatre groupes de gravité croissante, le premier groupe contenant les fautes mineures et le quatrième les fautes les plus graves. Les fautes sont sanctionnées par trois types de cartons.
- Le carton jaune, qui a valeur davertissement. Deux cartons jaunes valent un carton rouge.
- Le carton rouge, qui pénalise dune touche le tireur fautif, donnée en compensation à son adversaire.
- Le carton noir, plus rare, exclut le tireur fautif de la compétition et lui inflige une suspension de deux mois de toute compétition descrime15.
Larbitre inflige ces sanctions selon le barème suivant:
Groupes 1refaute 2efaute 3efaute Premier groupe Jaune Rouge Rouge Deuxième groupe Rouge Rouge Rouge Troisième groupe Rouge Noir Quatrième groupe Noir Les fautes du premier groupe constituent des atteintes aux règles mineures ou accidentelles (bousculade, corps à corps intentionnel, etc.), les fautes du deuxième groupe des fautes intentionnelles (coup brutal, touche portée volontairement hors de ladversaire), les fautes du troisième groupe des fautes de nature à perturber lordre. Les fautes du quatrième groupe rassemblent des fautes graves de nature diverse: comportement antisportif, tricherie, refus de saluer ladversaire, etc. Les cartons sont cumulables, un tireur qui a reçu un carton rouge ne peut donc plus recevoir de carton jaune, même sil na pas commis de faute du premier groupe.
Structure dune compétition
Si à lentrainement le brassage des catégories est monnaie courante, voire encouragé, il nen est pas de même en compétition, où les catégories dâges sont très strictes. Le surclassement, cest-à-dire la possibilité pour un tireur deffectuer une compétition dune catégorie dâge directement supérieure à la sienne, voire, plus rarement, le double surclassement (2 catégories au-dessus) est autorisé. Linverse est en revanche interdit, à lexception des Vétérans qui peuvent continuer à participer aux compétitions Sénior, la raison principale étant bien souvent le faible nombre de compétiteurs dans cette catégorie.
La structure habituelle d’une compétition individuelle se compose de deux parties. La première partie est une phase de poules de 6 à 7 tireurs, selon le nombre dinscrits, permettant dobtenir un classement révélateur du niveau des escrimeurs en présence. Certaines compétitions non-officielles utilisent un système à deux tours de poules, le premier servant à composer des poules plus équilibrées pour le second tour, qui serviront quant à elles à composer le tableau éliminatoire. Sil ny a quun seul tour de poule, celui-ci est directement utilisé pour composer le tableau. Dans ces poules, chaque tireur rencontre tour à tour chacun des autres tireurs de ce groupe, lors dassaut en 5 touches, lensemble du match ne dépassant pas les 3 minutes sauf pour le sabre, qui nest jamais chronomètré16. Lors des principales compétitions internationales, les tournois de lacoupe du monde descrimeet leschampionnats du monde descrime, les seize premiers tireurs du classement international inscrits dans la compétition sont exemptés de ce tour de poule. À la discrétion des organisateurs, un pourcentage allant de 20% à 30% des engagés est directement éliminé après ce tour de poules. Pour les compétitions vétérans, il ny a souvent aucun éliminé après le tour de poule. Tous les tireurs se retrouvent en tableau.
La seconde partie est une compétition avec un tableau par élimination directe établi à partir du classement à l’issue des poules. Les assauts se déroulent en 15 touches (10 pour les vétérans, et les minimes [13-14 ans] et 8 pour les benjamins), rythmés en trois tiers temps de trois minutes (2 mi-temps pour les assauts en 10 touches). Entre ces tiers-temps, une minute de repos est alloué au tireur, qui a la possibilité sil le souhaite de sentretenir avec son maître darmes. Au sabre, le match est divisé en deux temps, séparés par le moment où lun des tireurs marque la huitième touche. Le vainqueur est celui qui atteint le premier les 15 touches ou, le cas échéant, se trouve en tête à la fin du temps réglementaire.
Au fleuret et à lépée, durant les deux phases, si le temps réglementaire est écoulé alors que les deux adversaires sont à égalité de score, une" alt="BREVET PREVOT DESCRIME TOULOUSE 14 NOVEMBRE 1884 F. LUSSAN épée offres fleuret sabre" width="52" height="52" >
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