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MONSIEUR VINCENT AUMÔNIER DES GALÈRES, texte d'HenriLAVEDAN (1859-1940), illustré en couleur par George DESVALLIÈRES (1861-1950) – Paris, Société des Amis du Livre Moderne, 1934
·in-4 enfeuilles (env. 30 H x 23 L cm)
·(5 ff) + 3-318-[1]pp. + (4 ff.)
·Édité sousla direction d'André Bertaut et d'Ernest de Crauzat.
·Achevéd'imprimer le 24 décembre 1934.
·Imprimé surles presses de Pierre Bouchet (Boulogne-sur-Seine).
·Couvertureivoire, titrée en brun; dos muet
·Sousemboîtage et portefeuilles d'éditeur cartonnés
·Références:Monod, 1015 | Carteret V, 284
97 compositionsoriginales en couleurs de George DESVALLIÈRES(1861-1950), reproduites en fac-similé et coloriées au pochoir
· 14 ill. à pleine page dont le frontispice (env. 19,4 H x 14,8 L cm)
· 83 in-textes de taille variable
· + 1 lettrine ornée
Un des 160 ex. sur Vélin spécial (seul papier), numéroté de 1 à 160
· ex. enrichi de deux portefeuilles cartonnés,comprenant:
o2 suites survélin:
§une en noir et bleu: 98 pl., dont 26 env. plusou moins bleues (photo n°23)
§une en couleurs: 98 pl. (photo n°24)
o1 menu illustré – datédu 28 février 1935
ole fac-similé d'unelettre de saint Vincent de Paul
· ex. truffé d'un set de pochoirsayant servi à colorier l'une des planches (photo n°4)
o32 pochoirs papier tirés en noir (photo n°21), numérotéset annotés au crayon de papier ou au crayon de couleur – env. 22 H x 18,4 Lcm
o32 pochoirs en zinc (?) souple (photo n°22), avecaplats de différentes couleurs sur chacun – de taille variable maisgénéralement 32,8 H x 27,2 L cm; certains sont numérotés / annotés
o+ 5 planches essais (?), dont 3 en couleurs et 2 ennoir avec rehauts de couleurs (rouge vermillon et vert)
· tirage total limité à 160 exemplaires sur vélin d'Arches spécial (seulpapier), numéroté de 1 à 160
Très bel ensemble –cf.photos
·Emboîtage principal : biensolide – Étui avec quelques frottements d'usage mais sans tranche /facette fendillées. Chemise: une des charnières du dos estlégèrement fendillée en queue, sinon en très bon état.
·Portefeuilles dessuites: en très bon état général, juste quelques frottements d'usage etdes rabats intérieurs qui sont parfois légèrement incurvés.
·Couverture:en excellent état, rien de particulier à signaler.
·Intérieur et gravures:particulièrement frais et propre, sans rousseurs constatées.
·Suites:excellent état
·Set de pochoirs:dans une chemise papier en très mauvais état. Certaines plaques sont légèrementcornées. Traces d'usage sur l'ensemble.
Très belle édition illustrée de cette hagiographie de Vincent Depaul / saint Vincent de Paul,publiée en 1928, soit la même année que l'édition originale parue chez Plon dans la collection «Le Roman des grandes existences». On doit cette biographie, incomplète et quelque peu romancée, à l'académicien Henri Lavedan.
EXTRAIT
“(…) C'est demain que Vincent doit partir. Il reste, ce soir-là,dehors plus tard, usant jusqu'à la corde le crépuscule. Alors, à la premièreétoile, il se lève, il rentre. Mais avant, pendant qu'il est seul encore, ildit adieu, dans la pieuse obscurité, un très simple, un très paisible adieu, àses bêtes indifférentes. Il n'y en a pas beaucoup. Sept à huit. C'est vitefait. Il les caresse. Il enfonce ses mains, comme s'y plaisait l'enfant Jésus,dans l'épaisseur de leur toison. La clochette qui tinte à leur cou lui sembleavoir, dans l'ombre, un son plus joli que jamais. Et puis il parle à son chien,qui le comprend et le lui montre; il lui recommande les moutons, lagrosse brebis paresseuse et l'agneau folâtre. Le chien dit oui. À présent onapproche de la maison. Il s'arrête pour embrasser sur son front brûlant lefidèle ami de sa vieille enfance, avec lequel il a tant marché, tant couru,fait de la poussière et chanté, joué, barboté dans l'Adour, et mangé, bu, dormiet prié, et qui a été si souvent aussi – que Dieu pardonne cet aveu – leconsolateur de ses longs ennuis.(…)”
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::::::: PLUS D'INFOSSUR LES ARTISTES
Pour plus d'informations sur GeorgeDESVALLIÈRES (1861-1950) et son œuvre :
· Site consacré àGeorge Desvallièreset à son catalogue raisonné
· AMBROSELLI de Bayser, Catherine & HORNUS Priscilla & LEQUEU, Thomas.Georges Desvallières| Catalogue raisonné de l'œuvre de George Desvallières (éd. Somogy, 2015)
· AMBROSELLI de Bayser, Catherine.George Desvallières et la Grande Guerre– in:Revue LISA / LISA e-journal, vol. X – n°1 | -1, p. 34-50
· DEREMBLE, Jean-Paul.Les ateliers d'art sacré(vidéo) – approche critique de l'œuvre des Ateliers et de leur réception / Chemin des Arts, Cathédrale de Créteil, mai 2021
· George Desvallières: la peinture corps et âme– exposition au Petit-Palais, Musée des Beaux-arts de Paris, 15 mars-17 juillet 2026
· SAINT-MARTIN, Isabelle & STAHL, Fabienne.Les Ateliers d'art sacré – Rêves et réalités d'une ambition collective– éd. Hermann (Paris) & Campisano (Rome), 2023
· Bénézit (1976), T3, p. 538
De son vrai nom Georges Lefèbvre-Desvallières,George Desvallières (1851-1960) est un peintrechrétien français, élève de Tony Robert-Fleury (1837-1911) et de Jules Valadon(1826-1900) à l'Académie Julian (1878). Issu de la grande bourgeoisieparisienne, il est, du côté de sa mère, l'arrière-petit-fils et petit-fils des académiciensGabriel et Ernest Legouvé. Il est particulièrement connu pour avoirfondé les Ateliers d'art sacré (1919-1947) avec Maurice Denis.
Un temps influencé par lesymbolisme de son grand ami, Gustave Moreau (1826-1898), il se fait tout d'abordconnaître avec des scènes mythologiques: Hercule cueillant la pommed'or (1892), Narcisse (1893), La Nymphe(1896), L'Orgie (1897), Ulysse et Nausicaa (1898),etc. Autant d'œuvres qui lui valent plusieurs prix et distinctions: ildevient membre du Salon des artistes français (1895), puis membre du Salon desbeaux-arts (1901), avant de cofonder le Salon d'Automne (1903) dont il assuralongtemps la vice-présidence, puis, à partir de 1936, la présidence. Il s'agitd'un salon novateur, antiacadémique, qui verra défiler tous les artistes detalent qui étaient alors rejetés par les salons installés: en 1904, ceseront les fauves; en 1912, les cubistes. À ses côtés dans cette aventurenovatrice, on retrouve des artistes comme Bonnard, Vuillard, Vallotton,Rouault, Matisse, etc. qui marqueront à jamais l'art du XXe siècle.
Toutefois,lorsque Desvallières se convertit au catholicisme, vers 1904-1905, il se tournevers l'art sacré. Un art qu'il ne quittera quasiment plus, si ce n'est pourquelques projets illustrés, à l'instar de son Rolla de Musset(1905) ou de la Princesse Lointaine d'Edmond Rostand (1914). AvecMaurice Denis – autre grand artiste chrétien –, il fonde après-guerre les Ateliers d'artsacré (1919-1947), en vue de relancer l'art chrétien qui, en France,était tombé en désuétude avec les horreurs de la guerre. Annonciations(1910 et 1912), Nativités (1913), etc., deviennent alors ses sujetsprincipaux. Ces sujets ont beau être classiques, leur traitement parDesvallières reste profondément singulier et novateur, épousant les tourmentsdu XXe siècle. Chez lui, en effet, la religion, faute de pouvoir empêcher leshorreurs humaines, est souvent dramatique, voire angoissée. Un sentiment qu'ilexacerbe en usant de couleurs originales, vives et fauves à la fois, dont son toutpremier maître, le peintre Élie Delaunay (1828-1891), lui avait transmis legoût.
Pour plus d'informations sur Henri LAVEDAN (1859-1940) et son œuvre :
· Notice surLavedan– ©Académie Française
· Notice surLavedan– ©Cimetière du Père Lachaise
· Notice surLavedan, reprise deWikipédia– ©AMAE, Association pour la mémoire et l'animation de l'Est d'Orléans
· Portrait deLavedanpar Marcel Baschet – ©Paris Musées
· FicheBnF
Fils du journaliste catholique,Léon Lavedan (1826-1904), Henri Lavedan (1859-1940) est un homme de lettres français du XIXe, originaire d'Orléans(Loiret). À la fois journaliste, dramaturge et romancier, il fut élu àl'Académie française en 1898. Après des études au Petit séminaire de laChapelle Saint-Mesmin (1846-1906), il devient journaliste dans différentspériodiques tels que Le Figaro, Gil Blas, L'Écho de Paris,etc., pour lesquels il chronique la vie parisienne, s'amusant alors à raillerla haute société. De ces chroniques, il tira différents volumes dont LaHaute (1909). À partir de 1890, il délaisse le roman au profit duthéâtre et des comédies : Une famille (1890), Le Princed'Aurec (1892), rebaptisé plus tard Les Descendants, les Deuxnoblesses (1894), Catherine (1897), Le Marquis dePriola (1902), Le Duel (1905), L'Assassinat du ducde Guise (1908), etc. Il ira même jusqu'à transformer certains de sesromans dialogués – un genre qu'il affectionne – en pièces, à l'instar du NouveauJeu (1898) ou du Vieux Marcheur (1899). Cet amour pour lethéâtre durera jusqu'à la première guerre mondiale. À la fin de celle-ci, ilabandonna la comédie pour publier divers projets plus personnels, renouant notammentavec sa foi catholique: Le Chemin du salut (1920-1924), unechronique romanesque en sept volumes, Monsieur Vincent (1921), unebiographie de saint Vincent de Paul, et Avant l'oubli, sesmémoires parus dans la Petite Illustration (1933-1938)
Anti-dreyfusard convaincu, auxécrits parfois antisémites, il rejoindra dès sa fondation en 1898 la Ligue dela Patrie française, une organisation politique aux influences nationalistes,regroupant les intellectuels et artistes antidreyfusards, tels que Jules Verne,Maurice Barrès, Pierre Lou s, José-Maria de Heredia, Edgard Degas, AugusteRenoir, Caran d'Arche, Job, Forain, etc.
Pour plus d'informations sur Monsieur Vincent d'Henri LAVEDAN :
· COSTE, P.Monsieur Vincent, aumônier des galères– In:Revue dhistoire de lÉglise de France, tome 14, n°65, 1928. pp. 488-492.
Pour plus d'informations sur saint Vincent de Paul :
· Biographie desaint Vincent de Paul– ©Église catholique dans l'Oise
· Société Saint-Vincent-Paul(SSVP)
· Fondation Vincent de Paul
· Équipes Saint-Vincent
· Histoire de l'hôpital des Enfants-Trouvés– ©Archives de Paris
· Histoire desEnfants-Trouvés– ©Blog de l'APHP
· MICHELIN, Pierre.Aux racines de l'humanitaire. L'intervention sociale des femmes dans la ville selon Vincent de Paul– in:Les femmes: supports de la tradition ou actrices de l'innovation?Actes du 131eCongrès national des sociétés historiques et scientifiques, «Tradition et innovation», Grenoble, 2006. Paris : Éditions du CTHS, 2010. pp. 57-65. (Actes des congrès nationaux des sociétés historiques et scientifiques, 131-4)
Originairede Dax dans les Landes, et ancien berger, le très populaire prêtre VincentDepaul (1581-1660) est une figure du renouveau spirituel du catholicisme auXVIIe siècle. Arrivé à Paris en 1608, il se retrouve à la croisée desmondes: celui de l'église, celui de la cour – il est nommé aumônier de lareine Margot, puis devient précepteur des enfants du Général de Gondi, legénéral des galères… – et celui des miséreux pour lesquels il fonderasuccessivement plusieurs confréries: la Confrérie de la Charité (1617),ancêtre desÉquipesSaint-Vincent, laCongrégation de laMission, lesdits Lazaristes (1625), les Dames de Charité, puis les Fillesde la Charité qui auront pour supérieure,sainteLouise de Marillac. Sous son impulsion, ces dernières s'occuperont à partirde 1638-1640 des enfants abandonnés de Paris au sein de l'hôpitaldes Enfants-Trouvés. Il fut canonisé en 1737, devenant alorssaintVincent de Paul, l'un des saints préférés des Français.